CERENCES
  CC 07.03 GRANVILLE, TERRE ET MER
   
 

CROIX ET FIEF DE GUELLE

         
 

Cérences le marché  1908 CPA collection LPM 1900

         
 

La croix de GUELLE

 

Cette croix, érigée aux temps lointains de la royauté sur les propriétés du Manoir de Guelle fut brisée et renversée pendant la Révolution.

 

Abandonnés depuis lors, le socle orné de fleurs de lys et le sommet de la croix, indemnes, demeurèrent longtemps sur le terrain en friche.

 

Restauré, le nouveau calvaire fut replacé en bordure de route au lieu-dit "La violette". Il fut béni dans l'après-midi du dimanche 25 octobre 1953. Malgré la pluie qui tombait, plus de 300 personnes assistèrent à la bénédiction.

 

Le grand fief de GUELLE

 
         
 

Le grand fief de Guelle, de même que le fief de Cérences dut appartenir aux "DE GUELLE" (ou de Cérences) avant l'annexion de la Normandie à la couronne de France (1212 ).

 

Ces familles les perdirent comme tant d'autres, en obtant pour l'Angleterre bien que certains de leurs descendants restèrent en France.


Depuis l'annexion le fief de Guelle appartenait aux PEYNEL, I'une des plus puissante et des plus illustre famille de Normandie.

 
 
         
 

Jean Peynel, prêtre archidiacre de Coutances fonda la Chapelle St Jean du Manoir de Guelle vers la fin du XIII siècle et la dota convenablement.

 

Agnès de Chanteloup, que son frère Foulques avait épousée, fonda un boisseau de froment de rente à Cérences en 1 327.


Alice, de Courcey, veuve d'Olivier Peynel fils de Foulque et d'Agnès, tenait ce fief de Guillaume de Monfort, baron de Sey, Seigneur de Quettreville, Granville, ect... pour un quart de fief de Chevalier. Comme la Baronnie de Brehal et les trois fief susdits, le fief de Guelle passa aux d'Estouteville et à leurs descendants Barons de Briquebec, Hambye, Moyon, etc... Marguerite d'Orléans, leur héritière, le vendit le 20 juillet 1611 à noble Jean le Court de Sainte Marie au prix de 30,000 livres.

 

Le 16 avril 1616 fut rendu sentence, portant réunion du fief de Guelle au Marquis de Marigny (faute d'aveu foi et hommage) auquel il avait été, rataché par suite d'alliances entre les Barons de Sey et les Seigneurs de Marigny. Jean de Sainte Marie ayant satisfait l'aveu rentra bientôt en sa possession.

 

ll était héritier à cause de son épouse, des fiefs de Cérences, des Hyettes et de Maupertuis. Son petit fils, Henri Robert le Court, épousa en 1652 noble demoiselle Marguerite Louve, fille du Seigneur Baron de Monmartin, Lingreville, Seigneur du Petit Fief de Guelle. Il en eu plusieurs enfants : Urbain né en 1653, Servanne qui épousa Andréa Merlet, écuyer, sieur de la Roche et Catherine qui épousa Jacques de la Marc, écuyer, Seigneur de Grimouville.


L'actuel propriétaire tient la ferme du Manoir de Guelle de son Père, Roger Burnouf, qui lui-même en hérita de son père Stanislas Burnouf. Ce dernier acheta cette propriété à la famille de Maneville.