BREHAL
  CC 07.01 GRANVILLE TERRE ET MER
   
   EGLISE NOTRE-DAME
         
 

L'ancienne église, dédiée à Notre-Dame, datant du XIème siècle et de facture romane fut détruite en 1842. Selon le cartulaire de l'abbaye de Hambye, en 1145 Foulque Paisnel, fils du fondateur de la dite abbaye, donna à cette abbaye l'église de Bréhal ainsi que la paroisse. Cette abbaye nommait à la cure.

 

La choeur et la sacristie de la nouvelle église furent terminées en 1854. La tour avec sa flèche date de 1857.

 
     
 

Bréhal, CPA Collection LPM 1900

 

Bréhal dans l'«Annuaire de la Manche»

1854 par M. RENAULT


Lorsque je visitai l’église de Bréhal, il y a plusieurs années, l’administration la faisait abattre, afin de la remplacer par une autre plus vaste.

 

Le caractère architectonique de la nouvelle église est roman ; les fenêtres et les portes sont cintrées.

 

La nef et le portail de l’ancienne église étaient du XI° siècle, et appartenaient à l’architecture romane. Le portail, très curieux, a été impitoyablement détruit, quoique le Conseil Général du département l’eut pris sous sa protection, et l’eut recommandé à la sollicitude du Ministre de l’intérieur.

 

Le chœur, qu’on a détruit plus tard, était du XIII° siècle. Les arceaux croisés de sa voûte en pierres tombaient sur des colonnes, garnies de chapiteaux à volutes simples. Ses fenêtres à ogive étaient étroites, allongées et sans ornements.

 
         
 

Le mur absidal était droit.

 

D’après le plan de la nouvelle église, la tour en formera le chevet, et la sacristie sera placée dans l’étage inférieur de cette tour.

 

J’ai relevé sur les cloches les inscriptions suivantes :

   
 

L’AN 1831, J’AI ETE BENITE

PAR M. FRANCOIS NOEL, CURE DE CE LIEU,

ET NOMMEE NATALIE LUCIE GENEVIEVE

PAR M. LE BARON BROHON, MAIRE DE BREHAL,

ET MADAME LUCIE MADELAINE LEMONNIER

 

L’AN 1831, J’AI ETE BENITE

PAR M. FRANCOIS NOEL, CURE DE BREHAL

ET NOMMEE MARIE ELISABETH ESTELLE

PAR M. GALLIEN DUPARC

ET MADEMOISELLE ESTELLE RENAUDEAU

 

L’église est sous le vocable de Notre-Dame. Elle payait une décime de 34 livres, dépendait de l’archidiaconé de la chrétienté et du doyenné de Cérences.

 

Le patronage appartenait à l’abbaye de Hambye, qui nommait à la cure. Ce fut Foulques Paynel, un des fils du fondateur de l’abbaye, qui la lui donnat avec tout ce qui en dépendait.

 

Bréhal, CPA Collection LPM 1900