| ||||||||||||
| ||||||||||||
| ||||||||||||
L’aménagement des lavoirs publics s’est fait après le vote de la loi du 3 février 1851. Celle-ci accorde aux municipalités un crédit spécial destiné à subventionner à hauteur de 30% leur construction. Car, à la suite des nombreuses épidémies de variole, typhoïde et surtout de choléra en 1830 et 1850, l’eau devient un objet d’attention accrue et les communes ont l'obligation de construire des lavoirs ouverts à tous pour améliorer une hygiène alors particulièrement défaillante.
Au début de ce siècle les lavoirs se situent sur trois lieux à Granville.
Les premiers, de loin la plus grosse concentration, se trouvent sur le Cours Jonville, les deuxièmes en importance au Val-ès-Fleurs, et enfin le dernier au bout du port avant la cale de radoub.
Les lavoirs du Cours Jonville
Ils sont installés sur les deux rives du Boscq en contrebas du Cours Jonville qui avait été aménagé en promenade sous Louis XVIII sur des marais. Ils bordent la rivière sur presque toute sa longueur. Certains, sur la rive droite, sont couverts et permettent une lessive à l’abri des intempéries. Ils sont précédés, fort heureusement pour l’hygiène, par les abreuvoirs à chevaux qui se trouvaient au « Pont » au niveau du Syndicat d’Initiative actuel. Ces lavoirs, avec leur folklore, avec leur tintamarre de battoirs et de babillages, ont disparu lors de la couverture du Boscq en 1922, insalubrité, égouts, hygiène | ||||||||||||
| ||||||||||||
|