| ||||||||||||
Anctoville sur Boscq CPA collection LPM 1960 | ||||||||||||
Etymologiquement, Anctoville signifie « exploitation agricole d’Anquetil ». Le Boscq, cours d’eau côtier traversant la commune n’a donné son nom à la commune qu’à partir de 1947.
| ||||||||||||
Annuaire de la Manche 1854 M. RENAULT. Anctoville Anquetonvilla, Anquetovilla, Anctovilla On trouve qu’en l’année 1230, Jean de Coisnières donne à l’abbaye de Saint-Etienne de Caen tout ce qu’il tenait de Simon de Coisnières, son père, ainsi que le droit de mouture dans tous ses fiefs. Plus tard en 1263, Guillaume de Coisnières, chevalier, confirme en faveur de l’abbaye d’Aunay toutes les acquisitions qu’elle avait faites, et qui dépendaient de son fief.
En l’année 1318, le roi Philippe-le-long disposa en faveur de la Saint-Chapelle de Paris de plusieurs terres et fermes qui appartenaient au domaine, par suite de forfaitures ou de saisies faites sur les débiteurs du roi. Au nombre de ces terres, on voit figurer la fiefferme d’Anctoville.
Le trésorier de la Saint-Chapelle réduisit, en 1383, à trente livres la somme de 110 livres 8 sous 6 deniers que Thomas de Coisnières, sire de Bavent, devait pour la fiefferme de Coisnières à Anctoville. Cette réduction fut accordée sur la demande de Thomas de Coisgnières, écuyer, seigneur du lieu, qui, partageant alors la misère des simples laboureurs et ne pouvant payer ses rentes, adressa sa très humble requête à nos seigneurs les trésoriers et chanoines de la Sainte-Chapelle.
Des lettres patentes du roi, données en 1654, réunirent les fiefs de Plomb et de Cosnières ou de Cornières au fief d’Anctoville, qui appartenait alors au sieur de Cornières. A la même époque, le fief noble de la Grève Sacquerie était possédé par Hervé de Carbonnel, écuyer, seigneur d’Anctoville. Dans le XVIIIe siècle, Jean-Louis de Carbonnel, baron de Marcey, chevalier de Saint-Louis, était seigneur des fiefs de La Durandière, de la Grande Sacquerie et de la Lièvrerie en Anctoville. | ||||||||||||
| ||||||||||||
| ||||||||||||
Anctoville SurBoscq Eglise Ikmo-ned — Travail personnel | ||||||||||||
Annuaire de la Manche 1854 M. RENAULT. Anctoville Anquetonvilla, Anquetovilla, Anctovilla L’église est sans intérêt. On remarque dans le mur méridional une porte cintrée, aujourd’hui bouchée ; C’est le seul souvenir qui reste de l’église primitive, car presque toutes les parties de l’église actuelle sont du XVIIIe siècle.
Les fenêtres du chœur et celles de la nef sont carrées, et datent, les unes de 1732, et les autres d’une époque moins ancienne encore.
Les deux petites chapelles et la tour, placée en dehors de l’église, entre chœur et nef, et terminée par un toit en bâtière, sont de 1760. Une inscription qu’on lit sur un des murs de l’église indique la date de ces constructions, ainsi que le nom du curé d’Actoville, qui alors était M. Ambroise Bastard. Le chœur et la nef sont voûtés en bois.
La sacristie, construite en 1747, est placée derrière un retable. On peut y accéder par deux portes, l’une à droite, l’autre à gauche de l’autel. Le fond baptismal se compose d’une simple cuve de forme octogone, reposant sur un édicule orné de tores.
Dans le cimetière, j’ai lu sur des pierres tumulaires les inscriptions suivantes.
L’église est sous le vocable de Saint-Martin. Elle était taxée à 40 livres de décime. Le curé, dans le XIIIe siècle, avait toutes les dimes ; il avait en plus, dans le siècle suivant, quelques terres aumonées, une habitation, quinze poules et quinze pains. Quindecim gallinas et quindecim paines. Il payait cinq sous pour la chape de l’évêque.
Le patronage était laïque, et le seigneur du lieu présentait à la cure. Cette église dépendait de l’archidiaconé de la Chrétienté et du doyenné de Saint Pair. | ||||||||||||
L’église Saint-Martin, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||