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© Marie-Thérèse MAROCCO Clocher de france | ||||||||||||
Article issu du site de la Communauté de commune
L’église est sous le patronage de Saint martin, la nomenclature de 1598 cite “Sanctus Martinus de Plombo”. Détruite par les Normands lors des invasions, la première église fut reconstruite au même emplacement. Les deux chapelles sont très récentes, elles auraient été construites à partir de 1860. La sacristie est intervenue après.
Le chapitre de la cathédrale avait quelques propriétés à Plomb, notamment une maison située sur la voie de l’église à la route de Villedieu. Il s’agit de La Trésorerie dont les ruines ont longtemps subsisté mais qui n’existent plus maintenant.
L’église comporte quelques statues et épitaphes anciennes :
- Saint Victor en soldat, pierre polychromée du XVIème siècle. - Saint Roch, l’ange et son chien, pierre polychromée du XVIème siècle.
Ces deux statues sont classées monuments historiques. | ||||||||||||
Saint Victor en soldat | Saint Roch, l’ange et son chien | |||||||||||
- Le Christ enseignant en bois polychromé du XVIIIème siècle. - Sainte Anne, en bois polychromé du XVIIIème siècle « cette statue provient probablement d’un groupe de l’éducation de la vierge ». - Saint Gilles, abbé en pierre calcaire du XIVème siècle. - SaintLaurent, diacre en pierre calcaire du XIVème siècle. - Saint Martin, Evêque en bois polychromé du XVIIIème siècle. - Saint Denis, Evêque en bois polychromé du XVIIIèmè siècle. | ||||||||||||
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Dans le cimetière, une croix avec dé et fût orné de boules et d’un croisillon figurant le Christ en croix, en granit du XVII - XVIIIème siècle.
Dans la paroisse, autrefois rattachée au Doyenné de Tirepied, on peut ainsi noter :
Richard Busnel décéda curé de Plomb en 1597. Puis Julien Salmon. En 1650, le seigneur Vivien de La Champagne donna à la cure le jardin « Collin », terrain qui s’étend du nord du presbytère jusqu’à la route de Sainte Eugienne, sur lequel fut construite l’école.
Gilles Tétrel décéda curé de Plomb en 1675. Le presbytère fut reconstruit en 1675, le curé étant alors Jacques Vivien. Le linteau de la porte d’entrée nord porte encore l’écusson des Vivien de La Champagne. La tour actuelle fut bâtie vers cette époque. Le grand autel avec le rétable furent donnés pars Charles Le Sauvage vers 1745. Gilles Le Maître étant curé de 1733 à 1751. | | |||||||||||
Louis Godin curé de 1751 à 1762 précéda Jean François de La Huppe nommé en 1763. Il fit construire dans le jardin de vastes bâtiments pour servir de grange et de pressoir. Il mourut en 1785, son tombeau est dans la nef, il porte un écusson avec trois huppes. Jean-Baptiste Helluin fut nommé en 1785, refusant le serment schismatique, il partit en exil en 1792 en Angleterre avec Monsieur et Madama Vivien de La Champagne.
Les curés “intrus” furent Pierre Lhermitte dès 1791. Il fut très mal accueilli. Le sieur Couenne prit le relais, déplaisant tellement aux jeunes “conscrits” par son zèle patriotique il fut obligé de partir en 1793. Devenu soldat, il sauva le maréchal Soult, puis vers la fin de sa vie il vint habiter la Dilandière à Tirepied.
Les biens de l’église furent vendus. Le sieur Gauquelin, curé “intrus” de Saint Loup, acheta le manoir près de l’église et la plus grande partie des terres environnantes, il voulut acheter ensuite le presbytère mais n’y réussit pas. Aucun des habitants de la paroisse ne voulut s’enrichir des biens de l’église.
Aprés plusieurs années de fermeture, l’église fut réouverte le 7 décembre 1801 par Monsieur Jean Héon, curé juqu’au retour de l’abbé Hellui en 1802. Son successeur fur jean-Francois provost. Il se fixa à la Chapdelainière sur une petite terre qu’une tante lui avait donné par testament. Mort en 1837 il eut pour successeur Monsieur Louis-Francois Lahuppe qui resta jusqu’en 1840. Paul Baubigny resta jusqu’en 1850.
De nombreux autres curés occupèrent la paroisse par la suite... | ||||||||||||