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Eglise Saint-Saturnin (XIXe) |
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En 1988, de nouvelles sépultures à l'emplacement de l’actuel du Crédit Mutuel, découvertes lors de travaux, ont confirmé la présence d'un site religieux paléo-chrétien dans ce secteur de la ville.
Aujourd’hui, rien n’est visible de cette antique occupation ; et, hormis quelques maisons de l’époque Moderne, le quartier porte principalement l’empreinte des aménagements urbains du XXe siècle.
L’église Saint-Saturnin elle-même est assez tardive puisque reconstruite à la fin du XIXe siècle. Avant cette ultime réfection, l’édifice présentait les caractéristiques de la fin du XVIIe et du commencement du XVIIIe siècle. Cependant, des éléments gothiques du XIIIe siècle, et notamment le porche occidental donnant sur l’actuelle rue Docteur Gilbert, subsistaient et faisaient de cet édifice religieux, aux dires de certains historiens, le plus ancien de la commune.
Extérieurement comme intérieurement aucun travail d’entretien ni de réparation ne semblait nécessaire. Toutefois, la transformation de l’église fut décidée en raison de ses modestes dimensions ; en effet, le conseil paroissial affirma vers cette époque :
« que la population avait augmenté d’un cinquième depuis 1789 et que les jours de marché l’église était bondée ». En 1846, l’abbé Caillemer disait de Saint-Saturnin : « l’église ne pouvait contenir la population de la paroisse qui s’était considérablement accrue par suite de nombreuses constructions élevées depuis vingt ans sur son territoire devenu ainsi le plus beau quartier de la ville ».
D’importants travaux eurent alors lieu sous la conduite du prêtre. Commencés en mai 1846, les bas-côtés du choeur furent achevés en octobre 1947 ; puis, en 1852, les chapelles nord et sud du transept agrandirent encore l’édifice.
En 1865, le chœur fut rehaussé afin de s’harmoniser aux nouveaux aménagements.
En 1876, la commune d’Avranches sollicita de l’État un secours pour la reconstruction d’un clocher.
Le projet architectural retenu fut celui de l’architecte DANJOY, ce dernier dût toutefois simplifier une première étude jugée très coûteuse.
Comme pour Notre-Dame des Champs, le style néo-gothique fut adopté.
En 1944, l’église ne subit pas de dégâts majeurs et seuls ses vitraux furent soufflés par les explosions ; dès le 8 juin elle était rouverte au culte.
Type d'Edifice: Eglise
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