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Avranchin monumental et historique, Volume 2 Par Edouard Le Hericher 1845 Ex dono Ricardi episcopi eccicsiam de Cortit cum omnibus pertincnciis suis assentu Hugonis et hcredum ejut. (Privllcgium f.ucii papa:.) Le baron de Cuulonces, etc., saillirent de Pontorsun et vinrent reconlrer es grèves de la nier, en un lieu appelé Bas-Cour- tils , sur les bords delà Guintre près la pont, le seigneur de Seule , avec grand* compaignie d'Anglais. (GUIU.AOHI Grubl, secrétaire du Connétable de Richement.)
Comme Céaux, Courtils est divisé en deux parties par la configuration et la nature du sol, division d'ailleurs consacrée par les dénominations de Haut-Courtils et de Bas Courtils.
Sur le point culminant, position admirable d'où l'on embrasse tout le cercle de l'horizon, s'élève l'église surmontée d'un télégraphe. | CPA Collection LPM 1900 | |||||||||||
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La forme générale est celle d'un arc dont la Guintre et le ruisseau Besnier dessinent la courbe, et dont la ligne des grèves représente la corde, sur laquelle le cap Torin , entaillé par les eaux, figure l'extrémité inférieure d'une flèche au repos. Courtils est séparé de Céaux par le ruisseau du Pont-Sesnier, et de Précey et de Huynes par un cours d'eau plus considérable, appelé à son embouchure, au Pont-à-1'Anguille, de l'ancien nom de Guintre, ou Grunta, qui se trouve dans les manuscrits du Mont Saint-Michel ' , et qui d'ailleurs s'applique dans le pays aux embouchures iveuses des ruisseaux des grèves. La ligne de la côte, ou Barre de Courtils, dentelée et bastionnée de salines et de mondrins, est beaucoup plus projetée dans la grève qu'autrefois, et cet empiétement forme un sol artificiel. — Urges summovere littora parùm locuples continente ripâ. — Cette ligne était marquée par un mur ou môle, solidement cimenté, épais de plus d'un mètre, qu'on retrouve partout, derrière les mondrins, depuis le Pont-àl'Anguille jusqu'à Torin. On appelait cette digue maçonnée Chaîne du Port. Ce nom de port, qui s'applique à toutes ces criques amphibies, désigne ici l'anse qui creuse légèrement les terres sous Bas-Courtils, et dont Torin et la Butte-Hamon sont les points extrêmes et les caps principaux. Ce cap, en s'élançant vers le Grouin-du-Sud, ferme pour ainsi dire l'avant-port de la baie, et y forme la seconde barrière de l'Océan. Du côté des terres, s'arrondit un vaste bassin , immense amphithéâtre d'une rotondité parfaite pour le spectateur placé sur les grèves.
Ce cap de Torin a une certaine importance orographique: c'est le dernier contrefort, et pour ainsi dire l'extrémité du rebord du bassin de la Sélune qui avec la Vire embrasse tout le département de la Manche : au-delà de ce rebord commence le bassin de Sélune etArguenon qui se dirige vers Saint-Malo et Cancale. Il mérite encore d'être signalé comme station botanique, où s'associent les plantes terrestres, fluviatile set maritimes, comme au Grouin-du-Sud. Les vases et les lises sont semées de Salicornie maritime ou Criste-marine, de Soude, d'Anserinemaritime, de Statice'. Dans les sables et sur le rivage végètent les Plantains maritimes et Corne de Cerf, le Glaux et la Bette maritime, de nombreuses Arroches, l'Anserine glauque, YArenaire moyennen, le Troscart maritime
Ce cap fut un des points de la dernière triangulation de l'habile hydrographe, M. Beautemps-Beaupré, il y a quelques années | ||||||||||||
La pointe de Roche Torin 2003 | ||||||||||||
L'église de Saint-Pierre de Courtils remonte à une époque ancienne : elle existait au moins au XIeme siècle, puisque Richard de Subligny,qui cathedra depuis 1142 jusqu'à 1153, la donna au Chapitre. La construction primitive ou du moinsromanea laissé quelques témoins. Les trois premières zones de la tour sont romanes ; quatre lancettes cintrées et l'appareil des angles appartiennent à cette époque : l'intervalle a été.rempli par un cailloutis peu solide ; mais la maçonnerie primitive se révèle très-bien dans la base de l'église. Un couronnement en larges dalles, percé de fenêtres barrées trilobées, a été ajouté à la tour vers le milieu du xvr siècle, et renferme la sonnerie et supporte le télégraphe. Après les vestiges romans, les contreforts sont les parties les plus anciennes, si elles ne sont contemporaines. La fenêtre orientale a été bouchée : elle doit appartenir au XVeme siècle, ainsi que le transept septentrional. Le porche , adossé à l'ouest, est dans une position remarquable : il est beaucoup plus bas que la nef à laquelle on monte par cinq degrés. Large, bordé de siéges de pierre, il s'arrondit en un grand cintre plat sans base ni chapiteaux, et sa voûte est en bois. Le portail , arc surbaissé , à chambranle basée et chapitée , offre le type Tudor, et date du xvr siècle. Dans cette église, on n'a pas encadré le Mont Saint-Michel dans le portail, comme on le remarque à Saint-Quentin et à Vergoncey, ce qui produit une intéressante perspective : on peut bien l'apercevoir de dessous sa voûte, mais il est un peu masqué par les maisons, à la gauche du spectateur. Dans la chapelle latérale, on remarque un écusson porté par deux anges, dont les fleurs de lis ont été grattées- : au-dessous de ce symbole aboli on a écrit le chiffre de 1793. Auprès est une grande statue de pierre, mutilée, en habits pontificaux. Il n'y a rien à dire du maître-autel, sinon qu'il est horriblement brillant. Ce qu'il y a de plus curieux dans l'intérieur de l'église , ce sont deux inscriptions taillées en relief dans la sablière, et deux médaillons en bois. La première est un hiéroglyphe très-difficile à lire : la seconde laisse lire les mots suivans : « Par Macé du T. i. 2i Breil fut parfaicts ce mesrain capable communs fut dit paié et satifet. » Sur l'autre, on voit deux cœurs et les deux clés en sautoir du patron saint Pierre. Les deux médaillons représentent un vieillard barbu et casqué, et une femme vêtue à la Marie-Stuart, c'est-à-dire avec le béguin , les bouffantes aux épaules, le corsage en cœur. Il est probable que ce sont les portraits du donateur du mesrain, ou des bienfaiteurs de l'église.
En 1648, cette église valait 100 liv.1 En 1698 , elle valait 300 liv.; il y avait deux prêtres outre le curé; la taille était de 864 liv., et le nombre des taillables de 1482. En 1764, la paroisse comptait 125 feux.
La grange décimale, toute défigurée, est non loin de l'église, près d'une antique maison cintrée dont on attribue la construction aux Anglais, selon l'usage général du pays pour l'origine des antiquités. | ||||||||||||
L'église paroissiale de Courtils. GO69 — Travail personnel | ||||||||||||
L'église de Courtils appartenait par moitié au chapitre d'Avranches et au chapitre de l'abbaye de Rillé de Fougères. Plusieurs actes du Cartulaire de l'évéché d'Avranches sont relatifs au don de ce bénéfice, et aux contestations auxquelles il donna lieu entre les deux chapitres.
Cette église fut donnée au chapitre d'Avranches par Richard de Subligny, au milieu du xir siècle , d'après l'abandon de Hugues de Courtils. On n'a pas la charte de donation2, mais la concession est constatée par un article du privilége du pape Luce 3: « Ex dono Ricardi episcopi ecclesiam de Cortis cum omnibus pertinencii s suis assensu Hugonis et heredum ejus. »
Dans le même siècle, l'archevêque de Rouen fit confirmer ce don par le clerc Robert, fils du donateur, comme le prouve la charte suivante:
« Rob. Dei gratta Rothomagi archiepiscopus dilectis filiis Roulando4 Abrinc. decano et W. thesaurario salutem gratiam et benedictionem. Constitutus in nostra presencia Roi M. Desroches, Histoire du Mont Saint-Michel, chap. x. — a 11 y en a quelques expressions dans la charte du fol. i3. — 3 Privilegium Lucii papœ, en tête du Livre Vert. — 4 Ce doyen est cite dans le Cailla Christiana dans la liste de A tiquat dtiani.bertus de Cortis clerieus coram nobis et multis aliis tactis sacrosanctis Eoangeliis juravit et ecclesiœ Abrincensi et canonicis super ecclesia de Cortis fidelitatem de cetero observaturum nichilque in jure advocationis predictc ecclesie in annua reclamaturum et pensionetn v solid. andeg. prefatis canonicis mit eorum arbitrio annuatim redditurum. Inde est quod vobis mandamus et precipimus quod nostra freti autoritate prescripte ecclesie possessionem inducatis et nomine canonicorum Abrincensis ecclesie pacifiée possidere faciatis.... Valete in Christo... »
Le même prélat confirma encore cette concession par la charte dont voici la substance :
« Universitati vestrœ per presentia scripta duximus significandum nos vidisse et diligenter inspexisse cartam felicis memoriœ Ricardi quondam episcopi de donatione patronatus ecclesie de Cortis quem Hugo de Cortis et Robertus filius ejus et heres Deo et canonicis et sancto Andree dederunt in perpetuant elemosinam in hœc verba Confirmavimus hanc pretaxatam donationem. » | ||||||||||||
Jusqu'ici il n'est pas question du partage avec l'abbaye de Rillé ; il n'en est fait mention que dans une charte ultérieure du Chapitre de Fougères, qui peut être du xnr siècle. Un différend s'éleva entre les deux Chapitres et il s'arrangea à l'amiable par la concession de la mitoyenneté, comme le témoigne cette charte:
« Universis abbas et conventus Fulgeriensis.... Noverù universitas vestra quod controversia quœ erat inter nos et Capitulam Abrincense super ecclesiam de Curticiis est hoc modo sopita : canonici Abrincenses medie- tatem ejusdem ecclesia) de Curticiis et omnium ad eam pertinentium nobis in perpetuum concesserunt; nos vero eisdem canonicis Abrincensibus in perpetuum concessimus medietatem omnium decimarum et omnium quœ habebamus in prescripta proechia excepta decima denariorum domini Fidgeriensis et exceptis tribus acris et virgatam terre de elemo- sina Hamonis de Cortis »
Le différend se renouvela encore et fut arrangé par-devant Guillaume, évêque d'Avranches, et Robert, chantre de Coutances, à la condition que les chanoines de Fougères paieraient à ceux d'Avranches cinq sous angevins. | CPA Collection LPM 1900 | |||||||||||
Au XIIIeme siècle, Warinus de Poterel renonça à tout droit sur cette église , cédée par ses aïeux.
Il y a peu de renseignemens sur la série seigneuriale de cette paroisse, qui d'ailleurs ne renferme ni manoir, ni logis, ni château. Il est certain que ce Hugues de Courtils, qui avait le patronage de l'église au XIIeme siècle, était le seigneur. Son fils Robert était clerc. Ce Hugues, qui donna l'église vers 1150, vivait-il encore en 1180 ? C'est qu'en cette année figure un Hugues de Courtils sur les Rôles de l'Echiquier : « Hug. de Cortilz deb. dec.. marc. arg. p. recogn. versus frent suum. » Dans une charte du milieu du xir siècle, Hamelin de Cortilz est souscrit. Au XIIIeme, le seigneur était Guarin de Poterel. Nous n'avons point de noms pour les siècles suivans, et nous arrivons à 1754 , où nous trouvons comme seigneur de Courtils et de Servon M. Baillon, sénéchal de Rennes.
Placé comme une sentinelle avancée en face du Mont Saint-Michel , Courtils a dû être le théâtre de quelque événement militaire, ou le point de départ de quelque expédition. Les histoires le citent deux fois sous ce double rapport.
Un cours d'eau considérable, nommé la Guintre, se perd dans une grève liseuse en Courtils, au Pont-à-1'Anguille, pont simple, mais d'une bonne construction. Sur les bords de cette rivière, près du pont, fut livré an XVeme siècle, pendant l'occupation anglaise et le siége du Mont Saint-Michel, un combat où les Français perdirent beaucoup d'hommes , et surtout ce brave de Couloncesqui, peu de temps auparavant, avait si bien battu les Anglais sur la grève d'Ardevon. Guillaume Gruel, historien contemporain, raconte ainsi cette affaire :
« Le baron de Coulonces, le seigneur de Château-Giron, le vicomte de la Belière, messire Guillaume l'Evesque , Robin de Quiste, Olivier Tomelin et autres saillirent de Pontorson et vinrent rencontrer ès grèves de la mer, en un lieu appelé Bas-Courtils, sur les bords de la Guintre , près le pont, le seigneur de Scale, avec grande compaignée d'Anglais, lesquels conduisoient vivres en l'ost (des Anglais) devant icelle ville de Pontorson. Là se combatirent ils très fort et très longuement ensemble , et finalement les barons de Coulonces, Hunaudaye et ChâteauGiron furent deffaits et y moururent tous trois, et y en eut plusieurs de pris prisonniers, entre lesquels fut le vicomte de la Belière et ce faict, le dict seigneur de Scales mena et conduisit les dicts vivres jusques au siége que tenoit iceluy comte de Warwic devant Pontorson. » | ||||||||||||
CPA Collection LPM 1900 | ||||||||||||
Le sr de Boissuzé, qui était capitaine du Mont Saint-Michel, fut cassé de sa charge par le duc de Mercœur, et, dans son dépit, se joignit aux Huguenots qui, ditdom Huynes, « vinrent en ce Mont le 19 de juin 1592, à une heure après minuit, pour tascher de surprendre la place. Mais le saint Archange, qui veilloit sur ce lieu pour lequel il avoit si manifestement fait paroistre sa protection par auparavant, les fist descouvrir, et furent contraints de se retirer sans rien effectuer. Leur entreprise de l'an 1594 contre ce Mont ne leur fut pas plus favorable. Estants venus en cette année là autour de la ville, ils appliquèrent un pétard à une grille de fer de la fenestre des escuries de l'hostellerie des Trois-Roys qui donne sur les grèves, et, ayant ainsy fait bresche, y entrèrent environ quinze qui furent vertement respoussés, et leur chef, nommé le capitaine de Courtils, demeura sur la place d'un coup d'arquebuse à croc qui lui hascha les deux jambes. »
Courtils renferme peu de lieux dont les noms soient significatifs; cependant on remarque le Laichet, le Pont-JeanGuillaume ou la Planche-Jean-Guillaume, le Prou.
Cette grève, que borde Courtils dans une longueur de plus de deux lieues, offre de magnifiques spectacles, mobiles comme la lumière et capricieux comme les eaux et les vents. La réverbération des sables et de la surface des eaux , les jeux du soleil, les brises et les tourbillons, les brumes et les brouillards modifient les objets, et produisent même les illusions du mirage. La plus ordinaire, c'est l'apparence flottante des rivages, des caps et des îles : les côtes lointaines semblent émerger du sein des flots, les arbres plongent dans les eaux, Tombelène ressemble à un énorme cétacé échoué sur les bas-fonds, et le Mont Saint-Michel à un gigantesque vaisseau à l'ancre, dans un formidable repos. Souvent les brouillards rampent à la surface des sables et des rivières : la tête des arbres, la cime des caps, des collines et des ilots s'élève dans cette vapeur diaphane, et offre l'idée d'une nature fantastique , dont l'aspect semble être un rêve ; souvent encore le brouillard flotte dans une région moyenne , enveloppe et cache les cîmes, le ciel se rapproche, et mille caprices se dessinent sous ces dais légers et flottans sur lesquels la lumière brode des arabesques d'or ; quelquefois encore, coupant en écharpe les lieux élevés, une bande de brouillard isole les cimes et les suspend sur les vapeurs, en les faisant nager sur les nuages. Non-seulement la baie, vue de différens points, change d'aspect et semble un autre coin de la terre, mais encore, dans la mobilité de ses vues, de ses horizons, dans la richesse de ses brouillards, de ses iris et de ses parhélies, vue du même point, elle offre à chaque instant un spectacle nouveau.
En observant les détails, on trouve une multitude d'objets intéressans : les différentes formes des sables, et les accidens du sol des grèves ont reçu des riverains et des pêcheurs des noms curieux, quelquefois pittoresques, qui importent à la couleur des tableaux locaux et à la connaissance du pays.
Les sables mouvans et déliquescens, qui s'affaissent sous le pied de l'homme ou des animaux , comme une boue liquide, s'appellent des lises: s'enliser est un mot de la baie, qui s'emploie même assez avant dans les terres. Les sables ondés, ces rides qui bossellent la grève de leurs reliefs sinueux, espèce de vagues solides, modelées par le mouvement du flot, portent le nom de côtes ou côtiaux. La Paumelle est une couche superficielle, de quelques pouces de profondeur, qui s'affaisse sous le pied , et rend la marche très-pénible. Les Tallards sont les rives à pic que l'eau des rivières creuse et ronge dans les sables: c'est une berge fragile qui se dissout au lèchement des eaux courantes : le silence des grèves n'est guère troublé que par le cri de l'oiseau marin, ou par le plongeon bruyant des fragmens de Tallards qui imite les éclats de la vague contre les rochers. Cette fusion de la berge dans le courant donne le nom de Fonte comme synonyme aux Tallards. Les Mandrins sont les amoncellemens des sables destinés aux salines. Les bas-fonds dans les rivières, là où elles étalent, là où on voit le mouvement des saumons, s'appellent des adresses. Les rivières qui affluent à la grève s'appellent à leur embouchure des Guintres: ainsi le nom de la rivière de Courtils est un nom commun. Les divers états des eaux ont aussi leurs noms. L'intervalle des marées , le temps où la mer ne vient pas dans les grèves, s'appelle morte-eau. La ligne écumeuse et élevée que forme la mer en arrivant à l'encontre des rivières, s'appelle barre. Les affouillemens bruyans qu'elle fait en s'engouffrant s'appellent ardents. Les tournoiemens portent le nom saxon de houle, c'est-à-dire creux. Les flaques que laisse la mer s'appellent Bordiaux ou Itvrdiviauis >; les profondeurs de la rivière, les fosses s'appellent Caves, Morts ou Cheites ou Chutes.
A Torin semble finir la rivière et commencer la mer, ou plutôt cette—vast grève wich seems to belong neither to land norto Océan ?.—La Sélune ou l'Ardée, la capricieuse rivière, vient ordinairement faire son dernier adieu à la terre sous les rares arbres et les cultures du cap Torin, et s'étale dans les sables, vers le Mont Saint-Michel et Tombelaine. Un chroniqueur du xr siècle, Raoul Glaber, a bien peint les accidens de son cours :
« Est etiamnon longe à pradicto promontorio fluviolus cognomento Arduus, qui post paululum excresceru per aliquid temporis spatium, intransmeabilis effectus, atque ad prœdictam ecctesiam ire volentibus viam impediens, atiquantisper ejusdem ùineris obstaculwn fuit, post modum vero in se rediens, profundissimo cursu sulcatum reliquit. » | ||||||||||||
CPA Collection LPM 1900 | ||||||||||||