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13. SAUGE (Salvia officinalis).
– La Sauge est aujourd’hui bien tombée dans l’oubli, bien que ce soit, de toutes les labiées, celle dont l’action stimulante est peut-être la plus intense, trop intense même.
Autrefois, cependant, on en faisait une panacée universelle et Horace dit même (en latin) :
« Homme, pourquoi meurs-tu, quand, en ton jardin, pousse la Sauge » ?
De nos jours, quelques adeptes de la médecine par les plantes, emploient en infusion (5 grammes pour 1 litre d’eau) les sommités fleuries et s’en trouvent bien pour faciliter leur digestion ou faire circuler le sang au moment d’une défaillance.
Il paraît aussi que sous forme d’infusions plus intenses (15 à 60 grammes pour 1 litre d’eau), il fait cicatriser rapidement les blessures sur lesquelles on l’applique à l’aide d’un pansement.
La Sauge vit sur les collines du Midi et se cultive facilement dans les jardins.
On cueille les sommités fleuries et on les fait sécher à l’air.
– Taille : 3 à 6 décimètres. Odeur agréable. Saveur chaude. Tige très rameuse, ligneuse à la base. Feuilles opposées, vert blanchâtre, finement rugueuses, légèrement velues, pointues au bout. Fleurs grandes, violettes, en paquets à la base des feuilles, dans la région supérieure de la tige. Calice à cinq dents formant deux lèvres. Corolle bilabiée. Lèvre supérieure un peu bombée. Lèvre inférieure à trois lobes. Deux étamines à connectif transversal, basculant.
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PLANCHE II -13 SAUGE |
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