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MARIGNY-LE-LOZON LOZON MARIGNY |
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Marigny-le-Lozon est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Lozon et Marigny deviennent des communes déléguées |
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THEREVAL LA CHAPELLE EN JUGEE HEBECREVON |
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Thèreval. La commune est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de deux communes, Hébécrevon, La Chapelle-en-Juger, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales. |
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SAINT-JEAN- D'ELLE NOTRE-DAME-D-ELLE PRECORBAIN ROUXEVILLE SAINT-JEAN-DES-BAISANTS VIDOUVILLE |
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Saint-Jean-d'Elle. La commune est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de cinq communes Notre-Dame-d'Elle, Précorbin, Rouxeville, Saint-Jean-des-Baisants, Vidouville, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales. |
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CONDE-SUR-VIRE CONDE-SUR-VIRE LE MESNIL-RAOULT |
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Condé-sur-Vire. Le 1er janvier 2016, la commune devient une commune nouvelle en fusionnant avec Le Mesnil-Raoult |
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BOURGVALLEES SAINT-SANSON-DE-BONFOSSE GOURFALEUR LA MANCELIERE SUR VIRE SAINT-ROMPHAIRE |
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Bourgvallées. La commune est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de quatre communes Gourfaleur, La Mancellière-sur-Vire, Saint-Romphaire, Saint-Samson-de-Bonfossé, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales |
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TORIGNY-LES-VILLES TORIGNY-SUR-VIRE BRECTOUVILLE GIEVILLE GUILBERVILLE |
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Torigny-les-Villes. Elle est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de quatre communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Brectouville, Giéville, Guilberville et Torigni-sur-Vire deviennent des communes déléguées. |
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MOYON-VILLAGE CHEVRY LE MESNIL-OPAC |
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Moyon-Villages. Elle est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de trois communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Chevry, Le Mesnil-Opac et Moyon deviennent des communes déléguées. |
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TESSY-BOCAGE TESSY-SUR-VIRE FERVACHES |
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Tessy-Bocage. Elle est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Fervaches et Tessy-sur-Vire deviennent des communes déléguées. |
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PAYS SAINT-LOIS |
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Le Pays Saint-Lois regroupe 85 communes Il regroupe les intercommunalités suivantes :
Saint-Lô Agglo : 73 communes divise en 4 cantons Canton de Saint-Lô-1 (13) Canton de Saint-Lô-2 (9)
Canton de Pont-Hébert (26) Canton de Condé-sur-Vire (25) Communauté de communes du canton de Canisy : 12 communes |
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SAINT-LO -1
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SAINT-LO -2
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Saint-Lô une foire. CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
Saint-Lô, par M. E. ENAULT -1926 Maire, Conseiller d'Arrondissement Saint-Lô est l'un des plus importants marchés agricoles et le premier marché à beurres de France.
Ses neuf foires annuelles attirent une affluence considérable de bestiaux pour l'herbage, de taureaux et de chevaux.
Pour les bovins et les chevaux, la Manche est aujourd'hui le premier département naisseur de France (c'est-à-dire le département fournissant le plus de produits, très recherchés, qui acquièrent souvent, dans d'autres régions, leur complet développement).
Toutes les foires de Saint-Lô sont précédées d'une montre s'ouvrant la veille vers dix heures du matin. Il y a quelque vingt-cinq ans, ces montres étaient réservées à « l'exposition » (à la « montre ») des meilleurs animaux amenés aux foires et dont la vente s'effectuait le lendemain. A présent, par une irrésistible évolution, les montres sont plus importantes que les foires mêmes. On y opère régulièrement toutes les transactions commerciales possibles.
Un grand nombre d'animaux de boucherie se tient, à proximité de la gare, sur la « Place des Alluvions », tous les mardis.
Ce marché est l'un des mieux approvisionnés de la région. On y vend aussi, de plus en plus, des vaches « amouillantes » (prêtes à faire veau).
Par décret de Napoléon Ier, Saint-Lô fut doté, en 1808, d'un dépôt d'étalons, qui est devenu, avec celui du Pin, le plus important de France. | ||||||||||||
Notre ville est aussi le siège d'un dépôt de remonte. Il en est résulté des encouragements suivis à l'élevage du cheval, spécialement du cheval de demi-sang, s'adaptant à la fois à la selle et au trait.
D'autre part, la recherche active des bovins de race normande a amené nos sociétés agricoles à pratiquer une sélection sévère pour obtenir des sujets possédant des qualités lactifères et beurrières tout en restant éminemment aptes à l'engraissement.
CPA COLLECTION LPM | ||||||||||||
LE MONDE RURAL NORMAND NOCES DE VILLAGE EN PAYS SAINT-LOI | ||||
ARTICLE PARU EN 1829 DANS ANNUAIRE DU DEPARTEMENT DE LA MANCHE | ||||
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CPA Colllection LPM 1900 | ||||||||||||
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Bernard Jacqueline, né le 18 mars 1918 à Saint-Lô et mort le 26 février 2007 également à Saint-Lô, était un prélat et historien normand, nonce apostolique au Maroc jusqu'en 1993. Archevêque de l'Église catholique
Issu d'une dynastie d'imprimeurs saint-lois, au sein de laquelle il puise sa dilection pour l'histoire, Bernard Jacqueline étudie successivement à l'institut Saint-Lô d'Agneaux et au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Coutances le 12 mars 1944 en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
À la Libération, son ministère paroissial dans son diocèse le conduit successivement au Mont-Saint-Michel (1944) – où il accueille les troupes alliés -, à Mortain (1945) et Tourlaville (1946).
Il enseigne ensuite la philosophie à l'institut Saint-Paul de Cherbourg tout en desservant la paroisse de Gonneville (1947-1951). Il obtient entre-temps son doctorat en droit canonique à l'Institut catholique de Paris.
Appelé à Rome, il est aumônier du lycée Chateaubriand, chapelain de l'église Saint-Louis-des-Français et recteur de la chapelle Saint-Pierre-Fourier (1951-1961). Au sein de la curie romaine, il travaille à la Congrégation pour la Propagation de la Foi (devenue depuis Congrégation pour l'évangélisation des peuples) de 1961 à 1973 puis il devient sous-secrétaire du secrétariat pour les non-chrétiens (prédécesseur du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux). Il obtient son doctorat ès lettres en 1971 en soutenant une thèse en Sorbonne sur "Episcopat et Papauté d'après saint Bernard de Clairvaux".
Il est nommé prononce apostolique au Burundi le 24 avril 1982 avec le titre d'archevêque titulaire (ou in partibus) de Abbir Maius. Il est consacré évêque par le cardinal secrétaire d'état Agostino Casaroli le 29 juin suivant en la basilique Saint-Pierre de Rome.
Il est ensuite prononce apostolique au Maroc auprès du roi Hassan II de 1986 à 1993.
Il est également postulateur de la cause de béatification de Charles de Foucauld et de Marthe Le Bouteiller. En 1989, il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques.
Il prend sa retraite en 1993, et revient vivre à Saint-Lô. Il se consacre alors à l'histoire de sa ville natale et du département, tout en présidant la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, à laquelle il appartenait depuis1937. Dès 1950, il avait traduit l'ouvrage "La Bataille de Saint-Lô", récit de guerre écrit par un soldat américain. Il reçoit en 1987 le prix Cardinal Grente de l'Académie française.
Publications
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Saint Louis
Ainé des cinq fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, Louis IX naît à Poissy en 1214 et décède à Tunis en 1270, Roi de France 1226-1270. Il régna d’abord sous la régence de sa mère (1226-1236).
L’éducation reçue de la régente marqua profondément Louis IX : elle alliait les pratiques de piété et les œuvres de charité à un apprentissage très sérieux du métier royal, des lettres à l’art du combat. Elle fit du jeune roi le modèle du chevalier chrétien, bon cavalier et vêtu selon son rang, aussi capable de disputer de théologie que de conduire une armée, sachant imposer aux barons sa volonté après avoir lavé les pieds des pauvres.
C’est un souverain énergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie française un rôle décisif, c’est aussi le vainqueur de Taillebourg, le constructeur de la Sainte-Chapelle, n’en serait pas moins, le petit fils de Philippe Auguste et le grand père de Philippe le Bel. Il est certainement l’un des « grands Capétiens », peut-être le plus grand.
La reine Blanche exerça jusqu’à sa mort (1252) son influence sur le gouvernement d’un royaume dont elle fut encore régente pendant la croisade, la jeune reine Marguerite de Provence, que Louis IX épousa en mai 1234 et qui lui donna onze enfants, fut tenue à l’écart du pouvoir par un roi peu désireux de voir les intérêts de la maison de Provence interférer dans la politique française.
Saint Louis n’hésitait pas à recourir à la force, il ne concevait celle-ci que comme un moyen de recherche la paix et la justice politique dans le respect du droit de chacun et même du droit de ses adversaires.
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Il ne renonçait pas à convertir par les armes l’infidèle et promulguait des ordonnances qui asservissaient les Juifs du royaume et les privaient de leurs moyens d’existence et de leurs possibilités de vie cultuelle
Il faisait parfois passer les intérêts matériels de la couronne après le respect du bon droit. Il ne craignait pas de s’opposer au pape et aux évêques de France afin de faire respecter ses prérogatives propres et son indépendance politique et financière.
Mort de la peste à Tunis le 25 août 1270, Louis IX fut immédiatement vénéré comme un saint. Le pape Boniface VIII le canonisa le 11 août 1297, cette décision de circonstance avait été préparée par une longue enquête et un véritable procès de canonisation.
Sa réputation d’intégrité et de vertu lui valut l’estime universelle et fit de lui en plusieurs occasions l’arbitre de l’Europe chrétienne. |
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Saint Louis Fêté le 25 août
Fils de Louis VIII et Blanche de Castille, Louis est né le 25 avril 1214 et a été baptisé à Poissy. Il régna d’abord sous la régence de sa mère (1226-1236), qui eut à réprimer une révolte des grands vassaux et à terminer la guerre contre les Albigeois par le traité de Paris en 1229. Louis épousa Marguerite de Provence en 1234, et en eut une nombreuse famille.
Devenu majeur, il dut affronter une nouvelle ligue dirigée par le comte de la Marche, Hugues de Lusignan, aidé par les Anglais. Il les écrasa à Taillebourg et à Saintes (1242). Par sa victoire sur l’Angleterre, Louis récupéra la Normandie, l’Anjou, le Maine et le Poitou.
A la suite d’une maladie, Louis fit le vœu de partir en croisade s’il guérissait. Son expédition, commencée avec succès par la prise de Damiette, tourna au désastre. Il fut capturé avec son armée à Mansourah (1250). Racheté par une forte rançon, il séjourna ensuite dans le royaume latin de Jérusalem pendant 4 ans, jusqu’à la mort de sa mère.
Saint Louis est surtout représenté, par les sculpteurs, debout et présentant la couronne d’épines. |
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Saint Louis De Gonzague |
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C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter. Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première communion.
Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin. Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant: "Quel bonheur!" |
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Toutes les villes de France ont leurs bêtes monstrueuses, leurs dragons ou leurs gargouilles. Bayeux n'échappe pas à la règle et manifeste même un enthousiasme assez étonnant pour ces nombreuses histoires mêlant superstition païenne, folklore médiéval et foi chrétienne. Le loup est l’un des animaux les plus redoutés du Moyen-Age et la crainte qu’il inspire a donné lieu à toute une série de légendes et de superstitions vivaces. Pour l’écrivain du XIlI siècle Pierre de Beauvais, l'animal « vit à la fois de proies et de vent » et « rode autour des chrétiens afin de les tromper et de récupérer leur âme ».
Plusieurs légendes fort connues au début du Moyen-Age illustrent cette peur du loup, qui trompe l'âme humaine et ravage les cultures. Ces histoires sont parvenues jusqu'à nous grâce à une puissante tradition orale et aux nombreux manuscrits de religieux et d’historiens. L'une de ces légendes raconte qu’au début du V° siècle, « un loup furieux ravageait les environs de Bayeux ». Saint Loup, qui était alors évêque de Bayeux et le resta trente longues années, de 434 à 464, décida de venir au secours de ses pauvres diocésaines effrayées et d'éliminer la « terreur du vilain ». | CPA Colllection LPM 1900 | |||||||||||
Il partit donc à la recherche de la bête, comptant sur sa foi et sur son courage pour venir à bout du terrifiant animal. Lorsqu’il le découvrit, celui-ci resta pourtant complètement immobile, comme subjugué par |'évêque. Saint Loup put donc le maîtriser sans effort et lui passer une étole autour du cou. Il noya l’animal dans la Drôme, une petite rivière qui serpente non loin de là..
Aujourd'hui encore, la petite commune de Saint-Loup-Hors, à la lisière de Bayeux, rappelle, par son nom même, cette victoire symbolique du Bien sur le Mal. Dans l’église du village, plusieurs tableaux illustrent Saint Loup terrassant la bête à la manière de Saint Michel vainquant le dragon | ||||||||||||
Église de Saint-Loup-Hors.Saint Loup terrassant le loup. On devine, aux pieds de l’évêque, la bête enragée. | ||||||||||||