SAINT-JAMES -1

 

 
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
 

 

 

 
     
   

 

 

  SAINT-JAMES
  CC 24.08 CANTON DE SAINT-JAMES
   
  FOIRE SAINT-MACE
         
 

Saint-James jour de foire collection CPA LPM 1900

 
     
 

ASSOCIATION des FOIRES MILLENAIRES de le MANCHE.
Histoire de la Saint-Macé à saint james

 

L'esprit convivial des foires perdure encore aujourd'hui.
Les saint-jamais se pressent toujours autant sur le champ de foire lors de la Saint-Macé.

Petit et grands découvrent le savoir-faire des commerçant tout en profitant des nombreuses animations foraines.

Si 4 foires importantes se tenaient dans la ville dès le XIVéme siècle, les foires se multiplièrent sous l'époque Napoléonienne.


Victor Ménard nous apprend ainsi d'en plus de la saint-Macé "la tenue des foires fut fixée aux époques suivantes :le 1er lundi de février, mars, mai, juin, juillet, novembre et décembre.


A noter en passant qu'en 1820, la foire du 1er lundi de mars fut transférée au Lundi-Gras".


Cette dernière foire agricole animait particulièrement la vie saint-jamaise.


En effet, à partir de 1865, le concours de printemps était un rendez vous important.


Aux côtés du traditionnel concours d'animaux, le concours de labour à la charrue, en sillons et à plat récompensait les meilleurs cultivateurs.

L'organisation des foires était l'occasion de lever des taxes (appelées "droit de terrage" ou "étalage" au XVIIème siècle.


Ces évènements faisaient partie intégrante de la vie économique de la ville.


Au Moyen âge, le commerce sédentaire n'existait pas. L'arrivée des commerçants des foires permettait aux artisants locaux de s'approvisionner.

 
     
 

Saint-James jour de foire collection CPA LPM 1900

 
     
 

Saint-James jour de foire collection CPA LPM 1900

 
         
   
  LES BLASONS DE LA MANCHE
   
 

REMILLY-SUR-LOZON

SAINT-HILAIRE-PETITVILLE

SAINT-JAMES

         
 

 

Remilly-sur-Lozon

 

Fascé d'or et de gueules, les fasces chargées de seize tourteaux ou besants de l'un et de l'autre, ordonnés 3, 3, 3, 3, 3 et 128.

 

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

 

 

 

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Saint-Hilaire-Petitville

 

D'argent au bouquet de quatre roseaux au naturel mouvant de trois ondes alésées d'azur et adextré d'un canard au naturel montant en bande et brochant en partie sur les roseaux.

 

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

 

 

 

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Saint-James

 

De gueules à la porte d'argent flanquée de deux tours d'or, celle de senestre plus élevée que l'autre, accompagnée de quatre coquilles aussi d'argent, une en chef et trois en pointe ordonnées 2 et 123.

 

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

 

 

 

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  SAINT-JAMES
  CC 24.08 CANTON DE SAINT-JAMES
   
  LES POLISSOIRS
         
 

Les polissoirs

Article de Guy Auboire

publié le 29/06/2008

 

Les polissoirs sont des roches de plus ou moins grandes dimensions (certains sont "portatifs") qui servent à polir les silex et en particulier les haches.

 

Les rainures des polissoirs sont utilisées pour polir les flancs ou les tranchants des haches ou bien, lorsqu'elles sont fines, à retenir l'abrasif et l'humidité liés au travail de polissage.

 

Seulement deux polissoirs sont recensés dans le département, tous deux dans le sud, tous deux classés en 1977 et tous deux pratiquement introuvables...

 

Le premier se situe près de Saint-James, à un km environ au nord de Saint-Benoist, sur la D 363, à mi-pente d'une vallée la Longue Touche (photo a).

 

Ce polissoir, La Pierre Saint-Benoist, est un bloc de quartzite blanc de dimension modeste (1,25 m sur 0,5 m) affleurant à peine au niveau des herbes. On observe à sa surface, une douzaine de rainures parallèles et une cuvette au centre. Des fouilles ont été faites autour, en 1885, jusqu'à 2 m de profondeur. Elles ont permis la découverte de plusieurs haches brisées à demi-polies, d'autres entièrement polies, une hache en jade foncé avec un trou de suspension vers la pointe. Il semblerait que son emplacement actuel ne soit pas celui celui d'origine, qui se situait plus haut. Tout ceci est assez confus comme souvent dans le cas de fouilles anciennes.

 

(photo a)


Polissoir de Saint-Benoît:Saint-James

Xfigpower — Travail personnel

 

 
         
 

Le second est celui de Saint-Cyr-du-Bailleul (photo b), presqu'à la limite sud du département sur la D 134, au lieu-dit la Gévraisière. Ses dimensions sont également réduites : 1,2 x 1,1 x 0,9 x 1,4 m. Ce bloc, que l'on prit un temps pour un menhir, est également en quartzite et porte également des rainures, au nombre de huit et des cuvettes au nombre de sept. On l'appelle La Pierre Saint-Martin. Des haches polies ont été découvertes à proximité. Ce matériel est conservé par des habitants "comme de précieux talismans". Une fouille exécutée au pied du polissoir a montré que cette pierre mesure plus de 2,5 m !

 

(photo b)

 
         
 

Dans les deux cas, des légendes sont attachées à ces mégalithes, issues sans doute d'une volonté de christianisation : pour le premier, les veines roses qui parcourent le bloc sont les veines du Saint qui aurait été pétrifié à cet endroit et, pour le second, les cuvettes visibles sont les "écuelles du Diable" et les rainures les "Pierres Cochées".

 

On pourra s'étonner de l'absence de polissoir dans le nord du département, si riche en sites néolithiques. En fait, beaucoup restent sans doute enfouis : nous en connaissons un cas probable à Montfarville, tout près du site de la Hougue (photo c).

 
     
 
 
 

(photo c)