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Par
L’abbé Ledoux, curé de Saint-Martin, avait une jolie petite chienne à laquelle il tenait beaucoup et qui l’accompagnait dans toutes ses visites à travers la paroisse.
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Quand son maître s’en aperçut, il était trop tard pour la préserver des dangers du flirtage ; c’est alors qu’aimant mieux la voir morte que déshonorée, il se résolut à la faire abattre.
« - Pour sûr, dit un loustic, que Luce était devenue enragée et que le Curé a eu peur d’être mordu ! - Probable que le chien égaré qui a passé l’autre jour à Tallevende est venu chez nous et s’est jeté sur elle, ajouta une bonne dévote. Je plains bien M. le Curé, lui qui aimait tant sa petite chienne. »
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