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Orléanais (Orléans) : Cette province trouve son origine dans le comté d'Orléans, dépendant du domaine royal. L'Orléanais est une des anciennes provinces françaises, dont la capitale était Orléans. Elle comprend le département du Loiret, du Loir-et-Cher, une grande partie de l'Eure-et-Loir et une partie de l'Yonne.
Comme pour toutes les anciennes provinces françaises, la précision des contours de l'Orléanais reste floue notamment en raison de la coexistence de plusieurs systèmes de découpages territoriaux sous l'Ancien Régime. Certains géographes ont largement critiqué l'idée de provinces et d'identité provinciale, niant parfois que le mot recouvre quelque réalité tangible. De fait, les multiples listes et cartes dénombrant les provinces de France ne sont ni parfaitement superposables ni exactement comparables. | ||||||||||
Histoire
L'Orléanais s'étend sur une partie du territoire de l'ancienne province romaine de la Gaule lyonnaise.
Comme pour toutes les anciennes provinces françaises, la précision des contours de l'Orléanais reste floue notamment en raison de la coexistence de plusieurs systèmes de découpages territoriaux sous l'Ancien Régime. En effet, les diocèses, les pays d'élection, les gouvernements ou encore les sénéchaussées n'avaient pas les mêmes limites et pouvaient se chevaucher. Enfin, le contour des provinces pouvait changer dans le temps. Certains géographes ont largement critiqué l'idée de provinces et d'identité provinciale, niant parfois que le mot recouvre quelque réalité tangible. | ||||||||||
De fait, les multiples listes et cartes dénombrant les provinces de France ne sont ni parfaitement superposables ni exactement comparables. Dans le cas de l'Orléanais, le Gâtinais est l'exemple le plus marquant, car il dépendait de la généralité d'Orléans, mais du gouvernement d'Île de France. Son appartenance à telle ou telle province est donc difficile à établir.
L'Orléanais couvre la majeure partie du Loiret et du Loir-et-Cher, à l'exception de quelques communes qui faisaient partie de provinces voisines, comme le Berry ou le Perche. Il couvre aussi un tiers de l'Eure-et-Loir, une partie de l'Yonne, autour de la Puisaye, le sud de l'Essonne, ainsi que des communes des Yvelines, de la Seine-et-Marne, de l'Indre-et-Loire et la Sarthe. Du point de vue des régions modernes, il couvre l'est et le nord de la région Centre-Val de Loire ainsi que le nord ouest de la Bourgogne et le sud de l'Île-de-France. Les quelques communes sarthoises font quant à elles partie des Pays de la Loire. L'Orléanais est enfin, avec le Berry et la Touraine, l'une des trois principales provinces historiques de l'actuelle région Centre.
L'Orléanais présente les paysages variés des régions naturelles de la Beauce, du Blaisois, de la forêt d'Orléans, du Gâtinais, du Giennois, de la Puisaye, de la Sologne, du Val de Loire, du Vendômois et du Bas-Vendômois.
L'Orléanais s'étend sur une partie du territoire de l'ancienne province romaine de la Gaule lyonnaise.
Comme pour toutes les anciennes provinces françaises, la précision des contours de l'Orléanais reste floue notamment en raison de la coexistence de plusieurs systèmes de découpages territoriaux sous l'Ancien Régime. En effet, les diocèses, les pays d'élection, les gouvernements ou encore les sénéchaussées n'avaient pas les mêmes limites et pouvaient se chevaucher. Enfin, le contour des provinces pouvait changer dans le temps. Certains géographes ont largement critiqué l'idée de provinces et d'identité provinciale, niant parfois que le mot recouvre quelque réalité tangible. De fait, les multiples listes et cartes dénombrant les provinces de France ne sont ni parfaitement superposables ni exactement comparables. |
«Carte de l'Orléanais» par Oie blanche
— Gouvernement général d'Orléanois, où se trouvent l'Orleanois propre, le Blaisois, le Gatinois, et la Beauce, qui comprend le Vendomois, le Dunois, et le pays chartrain | |||||||||
Dans le cas de l'Orléanais, le Gâtinais est l'exemple le plus marquant, car il dépendait de la généralité d'Orléans, mais du gouvernement d'Île de France. Son appartenance à telle ou telle province est donc difficile à établir.
L'Orléanais couvre la majeure partie du Loiret et du Loir-et-Cher, à l'exception de quelques communes qui faisaient partie de provinces voisines, comme le Berry ou le Perche. Il couvre aussi un tiers de l'Eure-et-Loir, une partie de l'Yonne, autour de la Puisaye, le sud de l'Essonne, ainsi que des communes des Yvelines, de la Seine-et-Marne, de l'Indre-et-Loire et la Sarthe. Du point de vue des régions modernes, il couvre l'est et le nord de la région Centre-Val de Loire ainsi que le nord ouest de la Bourgogne et le sud de l'Île-de-France. Les quelques communes sarthoises font quant à elles partie des Pays de la Loire. |
Blason de l'Orléanais | |||||||||
L'Orléanais est enfin, avec le Berry et la Touraine, l'une des trois principales provinces historiques de l'actuelle région Centre.
L'Orléanais présente les paysages variés des régions naturelles de la Beauce, du Blaisois, de la forêt d'Orléans, du Gâtinais, du Giennois, de la Puisaye, de la Sologne, du Val de Loire, du Vendômois et du Bas-Vendômois.
Maison d'Orléans
Le terme de « maison d’Orléans », qui tire son nom de l’apanage du duché d’Orléans, désigne quatre branches de la maison royale de France (deux des Valois et deux des Bourbons) : -La première maison capétienne d’Orléans. Branche issue de Philippe de France (1336-1375), duc d’Orléans de 1344 à 1375, qui comprend deux générations (de 1344 à 1397). -La deuxième maison capétienne d’Orléans. Branche issue de Louis de France (1372-1407), duc d’Orléans de 1392 à 1407, qui comprend six générations (de 1392 à 1615). Rameau aîné, qui persiste trois générations (de 1392 à 1515). Rameau d’Angoulême, qui persiste cinq générations (de 1400 à 1615) issu de Jean d’Orléans (1400-1467). -La troisième maison capétienne d’Orléans. Branche issue de Gaston de France (1608-1660), duc d’Orléans de 1626 à 1660, qui comprend deux générations (de 1608 à 1721). -La quatrième maison capétienne d’Orléans. Branche issue de Philippe de France (1640-1701), duc d’Orléans de 1660 à 1701, qui comprend plusieurs générations (de 1660 à nos jours), dont certaines persistantes : -Rameau aîné, qui existe sur huit générations (de 1660 à 1961) ; -Rameau de Chartres, qui persiste depuis 1840 ; issu de Robert d’Orléans (1840-1910) et désormais aîné ; -Rameau de Bragance (ou d’Eu), qui persiste depuis 1842 ; issu de Gaston d’Orléans (1842-1922) ; -Rameau de Galliera (ou de Montpensier), qui persiste depuis 1824 ; issu d’Antoine d’Orléans (1824-1890).
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