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Lyonnais (Lyon) : Cette province trouve son origine dans le comté de Lyon (RF:1313). Le Lyonnais est une ancienne province de France, située dans le sud-est de l'actuel département du Rhône. | ||||||||||
Le Lyonnais était lui même subdivisé en trois provinces : -Le Plat pays de Lyonnais, qui correspond aux monts du Lyonnais. L'adjectif plat ne désigne pas ici le relief, qui est de moyenne montagne, mais le fait que cette province n'était pas considérée comme privilégiée et était notamment assujettie à la taille ; -La ville de Lyon, non taillable -Le Franc-Lyonnais, petite province non taillable, située au nord de Lyon, le long de la Saône.
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Histoire (WIKIPEDIA)
Beaujolais
En 1898, Claudius Savoye, instituteur en Beaujolais, écrit un ouvrage qui fait référence sur le Beaujolais préhistorique.
Le Beaujolais fut d'abord une baronnie qui était possédée au IXe siècle par Guillaume, comte du Lyonnais et du Forez, mort en 900. À sa mort, la baronnie échut à son fils Bérard qui le premier porta le titre de sire de Beaujeu. Cette première maison s'éteignit en 1265, en la personne de Guichard V.
Isabeau, son héritière, épousa Renaud, comte du Forez, qui devint chef d'une nouvelle maison de sires de Beaujeu, parmi lesquels on remarque Édouard Ier, maréchal de France. La baronnie de Beaujeu passa, vers 1400, dans la maison de Bourbon, par la cession qu'en fit Édouard II à Louis II de Bourbon, son oncle. Un des descendants de celui-ci, Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu, épousa Anne de France, fille de Louis XI, connue sous le nom de Dame de Beaujeu. |
«Carte du Lyonnais» par Oie blanche
Partie méridionale du gouvernement général de Bourgogne où se trouvent les bailliages d'Autun, et de Challon, le Mâconois, la Bressedivisés en leurs mandemens. Gouvernement general du Lyonois divisé en Lyonois, Forez et Beaujolois, Vaugondy | |||||||||
En 1522, le Beaujolais, confisqué au connétable de Bourbon, fut donné à Louise de Savoie, mère de François Ier. Réuni à la couronne en 1531, il fut rendu en 1560 par François II, à Louis III de Montpensier, héritier du Connétable. Marie de Montpensier le porta en dot, en 1626 à Gaston d'Orléans, dont la fille, la célèbre Grande Mademoiselle, le légua à Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.
Le Beaujolais, érigé en comté, resta depuis dans la maison d'Orléans. Le dernier prince qui ait porté le titre de comte du Beaujolais fut Louis Charles d'Orléans, le troisième frère du roi Louis-Philippe Ier, né à Paris en 1779 et mort à Malte en 1808.
C'est du Beaujolais que démarrent les premières dépradations commises par la bête du Lyonnais, qui fera une trentaine de victimes entre 1754 et 1756. | ||||||||||
Le Franc-Lyonnais
Le Franc-Lyonnais était un ancien pays du Duché de Savoie puis du Royaume de France sous l'Ancien Régime.
Situé sur une étroite bande sur la rive gauche de la Saône, il était constitué de treize paroisses, formant deux parties : Partie méridionale, à partir du rempart nord de Lyon : la-Croix-Rousse; Cuire; Fontaines-sur-Saône; Fontaines-Saint-Martin; Rochetaillée-sur-Saône; Fleurieu-sur-Saône; Vimy. À partir de 1665, Vimy est promue capitale et renommée Neuville, en l'honneur de Camille de Neuville de Villeroy, seigneur de la paroisse et archevêque de Lyon; Genay, la première capitale de la province; Bernoud ; Saint-Jean-de-Thurigneux. Partie septentrionale, enclavée dans la Principauté de Dombes: Saint-Bernard-d'Anse, autrefois Saint-Barnard; Saint-Didier-de-Formans; Riottier. |
Le Franc-Lyonnais
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Le Franc-Lyonnais tire vraisemblablement son origine de terres appartenant à l'Église de Lyon. Après s'être placée sous la protection du comte de Savoie, en 1398, la province est réunie au royaume de France vers 1475, tout en restant une province réputée étrangère et sise en terre d'Empire, le Franc-Lyonnais passe en 1556 un contrat avec la monarchie, garantissant ses privilèges, principalement l'exemption de la taille et des aides. Toute histoire politique du Franc-Lyonnais est celle de la défense de ces privilèges, que la monarchie essaie de reprendre au XVIIIe siècle, par l'action de ses intendants.
Lors de l'organisation de la France en départements, en 1789, le Franc-Lyonnais est séparé entre les départements du Rhône-et-Loire et de l'Ain. | ||||||||||
Le comté de Forez
Les sources historiques relatives au Forez sont bien connues et ont été intégralement publiées sous le titre de "chartes du Forez".
Le Forez intégra vers 955 le royaume du Bourgogne, probablement apporté en dot lors du mariage de Mathilde de France avec Conrad de Bourgogne. Dès lors, un conflit chronique entre l'autorité comtale en Forez et l'Église de Lyon sur la question des droits sur Lyon et le lyonnais perdura jusqu'à la fin du XIIe siècle.
En 1167, Guigues II de Forez élevé sous la protection du roi, rendit hommage à Louis VII pour l'ensemble des places fortes qu'il occupait pour le roi en Forez.
Après une première transaction rétablissant les droits du comte sur Lyon, fut conclue en 1173 la permutatio, l'acte de vente de la majeure partie des possessions lyonnaise du comte, accord qui fut ratifié par le roi de France et le pape. Le comte de Forez renonçait à ses prétentions sur toute la rive gauche de la Saône, tout en assurant très probablement l'accession future de son fils cadet Renaud de Forez à l'archevêché de Lyon.
Dès le début du XIIe siècle, le Forez paraît dans les chartes avoir été une terre "libre" où l'achat, la vente et la transmission des terres se faisait, moyennant les droits en usage, en toute liberté. De même, les sources ne portent pas mention d'un quelconque système de servage.
Le titre de capitale du comté est retiré à la ville de Feurs, le 6 mai 1441, par lettres patentes de Charles Ier de Bourbon, 5e duc de Bourbon, duc d'Auvergne, comte de Forez et comte de Clermont (en Beauvaisis), et accordé à la ville de Montbrison. Ce transfert de capitale est confirmé, l'année suivante, par d'autres lettres patentes signées à Moulins. Toutefois, l'antique cité continuera à jouer un certain rôle dans la vie du fief comtal.
Trois dynasties de comtes se succédèrent dans le Forez ; la dernière fut celle de Bourbon, à laquelle le Forez échut par le mariage de Louis II, duc de Bourbon, avec Anne de Forez, dauphine d'Auvergne, seule héritière de ce comté. Après la défection du connétable Charles III (1523), le Forez fut confisqué et peu après (1531) il fut réuni à la couronne de France. De la Révolution à nos jours
Lors de la Révolution française, la province du Forez fut intégrée dans un éphémère département de Rhône-et-Loire (1790-1793) qui reprenait les limites territoriales de la généralité de Lyon. Ce département eut une histoire très courte car, suite au Soulèvement de Lyon contre la convention |
HERALDIQUE
Les armoiries attribuées à l'ancienne province du Lyonnais sont identiques à celles de la ville de Lyon, la province du Lyonnais ayant utilisé celles de sa capitale, Lyon.
Les armoiries de la ville de Lyon, ancienne capitale des Gaules, reflètent l'histoire riche de la ville à travers les différentes périodes qu'elle a traversée et le pouvoir qui exerçait son autorité sur la ville. Le blason de la ville n'a été établi sous sa forme actuelle que depuis 1859 qui reprend la forme qu'elles avaient à la fin de l'Ancien Régime après avoir connu plusieurs changements.
Devise :
« De gueules au lion rampant armé, lampassé d'argent au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »
Armoiries des comtes de Forez : de gueules au dauphin d'or | |||||||||
nationale, il fut scindé en deux : à l'est le département du Rhône (Lyonnais et Beaujolais) ; à l'ouest, le département de la Loire (Forez, partie du Beaujolais et des Monts du Lyonnais) avec, pour chef-lieu, la ville de Feurs en 1793, puis Montbrison en 1795 et enfin Saint-Étienne depuis 1855.
Personnalités marquantes de la période : Joannès Caton, Jules Garnier, Noël Pointe-Cadet seul ouvrier élu député à la convention | ||||||||||
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Orbec rue Croix des Lyonnais, CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
Légende de Normandie La Croix de pierre dite croix au lyonnais
Au sud-est de la ville d’Orbec, à l’embranchement des chemins de Vimoutiers et du Sap, git depuis nombre d’années, une grosse pierre taillée à huit pans, ayant à son centre une perforation de forme carrée. C’est le pied d’une croix dont l’existence est attestée par le témoignage des contemporains. D’ailleurs les tronçons de la tige qui subsistent encore dans une maison voisine, ainsi que nous nous en sommes assuré, et dont l’un s’adapte parfaitement à l’ouverture dont nous venons de parler, ne peuvent laisser aucun doute à cet égard.
Parmi ces ouvriers nomades qui se plaisent à parcourir le pays pour y faire, comme dit le vulgaire, leur tour de France, ceux de la ville de Lyon fréquentaient jadis plus particulièrement, dit-on, notre cité ; s’ils appartenaient à diverses professions, il paraît certain que les scieurs de long étaient les plus nombreux à cette époque.
Malgré ces éminentes qualités, les deux amis avaient encouru la haine de quelques ouvriers envieux de leur bonne réputation, jaloux des sentiments affectueux que leur témoignait la population ; tant il est vrai qu’on rencontre toujours de l’ivraie parmi le bon grain.
Nos deux Lyonnais qui s’aimaient comme Oreste et Pylade, et ne se quittaient jamais, allaient assez habituellement le dimanche et les jours de fête à la campagne, chez quelques bons cultivateurs de leurs amis qui les recevaient toujours avec plaisir. | ||||||||||||
Là du moins, ils pouvaient passer tranquillement ces jours de repos, sans avoir à redouter ni les embarras, ni les dangers presque inséparables des réunions publiques.
D’ailleurs il leur semblait que l’air frais qu’ils respiraient aux champs les disposait mieux au travail du lendemain ; car, à cette époque, les ouvriers fêtaient le dimanche et ne chômaient pas le lundi !
Cependant, un jour, cédant aux instances de quelques camarades et contrairement à leurs goûts, ils se laissèrent entraîner à une fête de village. C’était dans la saison la plus belle et la plus chaude de l’année ; il y avait un grand concours de personnes de tout âge et de tout sexe ; mais les ouvriers d’alentour qui semblaient s’être donné rendez-vous, y étaient surtout très-nombreux. Aussi les jeux, la danse et les divertissements de toute sorte furent-ils très-animés.
Nos deux compagnons y prirent une part assez active ; mais surtout à la danse qu’ils préféraient aux autres plaisirs. Le plus jeune s’y fit remarquer par sa souplesse et sa gaîté. |
Orbec rue Croix des Lyonnais CPA collection LPM 1900 | |||||||||||
Ce nouveau triomphe fut un nouveau grief aux yeux de ses rivaux toujours jaloux de ses succès. L’un d’eux, plus passionné que les autres, lui chercha querelle. La préférence accordée par une jeune fille que celui-ci convoitait depuis longtemps, en fut la cause sinon le prétexte.
Violemment provoqué, le scieur de long, malgré le calme et la prudence qu’il mettait ordinairement en toutes choses, ne put se contenir cette fois. Des paroles acerbes furent d’abord échangées entre les deux adversaires. Des propos on en vint aux faits. Une rixe à laquelle prirent part deux autres ouvriers, méchants acolytes du provocateur, jeta le trouble et le désordre au sein de cette nombreuse réunion jusqu’alors si paisible, bien que si joyeusement agitée !
Les deux amis eussent volontiers pris part aux réjouissances qui recommencèrent, mais la nuit approchant, ils jugèrent plus prudent de se retirer. | Orbec rue Croix des Lyonnais CPA collection LPM 1900 | |||||||||||
Ils avaient à peine fait quelques pas, que leurs ennemis, qui épiaient leurs démarches, quittèrent presque en même temps qu’eux l’assemblée et les suivirent. Ils les eurent bientôt atteints. Leurs quolibets provoquants auxquels ils ne répondirent que par le mépris, n’empêchèrent pas les Lyonnais de continuer tranquillement leur route ; mais ils se tenaient sur leur garde, bien résolus à repousser la force par la force, en cas d’attaque directe, car le courage et la force égalaient en eux la prudence et la sagesse.
Ils étaient arrivés à peu de distance de la ville lorsqu’un individu qui avait pris les devants, par un chemin raccourci, était posté là, fondit sur eux à l’improviste et frappa si violemment avec un lourd bâton le plus jeune des deux camarades, qu’il tomba à terre étourdi par le coup. Se précipiter sur l’agresseur, le désarmer et le terrasser, fut de la part de l’autre, l’affaire d’un instant ; mais les deux premiers provocateurs de l’assemblée, étant aussitôt accourus, ils se ruèrent sur le Lyonnais resté valide.
Ces trois hommes se battirent avec acharnement. Malgré sa taille athelétique et son bouillant courage, le Lyonnais ne put soutenir longtemps cette lutte trop inégale ; frappé à la tête d’un coup mortel par le lâche qui avait déjà tant maltraité son jeune ami, il tomba pour ne plus se relever !!...
Quant au jeune Lyonnais qui était encore gisant, il ne fut tiré de la stupeur où l’avait jeté le coup qu’il avait reçu, que par le cri de douleur que poussa la victime en expirant ! | ||||||||||||