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Vire Foire CPA collection LPM 1900 | ||||||||||
Considérations sur l’amélioration de la Race Bovine Normande, dans l’arrondissement de Valognes / par Constant Fafin 1926 La vache du type actuel de la Race Normande, présente également une ligne de dessus horizontale avec table allant en s'élargissant du côté du bassin et en s'affinant du côté de la tête, moins massive, plus allongée que celle du mâle. Chez elle ; l'attache de la tête doit être bien dégagée, l'encolure moins massive, plus svelte que celle du taureau, mais le poitrail doit être également bien descendu, l'épaule bien placée, la côte ronde. Des hanches saillantes, une queue longue attachée normalement, terminée par un long fouet garni de poils blancs non mélangés, des jarrets osseux, nets, sont également indispensables, mais la mamelle est l'organe principal et comme tel, il est nécessaire de l'examiner avec un soin particulier au point de vue de sa forme, de son volume, de la finesse, de la souplesse de la peau, de la consistance de la glande. Il faut s'assurer qu'elle est bien en portemanteau, non en bouteille et voir si l'irrigation extérieure est assurée par des veines flexueuses et volumineuses, pénétrant dans l'abdomen par des orifices bien marqués qui constituent les fontaines inférieures du lait. Le développement de ce réseau vasculaire externe est une indication précieuse car elle correspond à une semblable irrigation sanguine interne de la mamelle.
Les trayons longs et souples doivent être bien placés et normalement percés. Cet examen ne serait pas complet si l'attention n'était attirée sur le système de Guènon, qui doit être très développé.
Ces signes empiriques semblent se retrouver chez les bonnes laitières. Il faut y joindre ceux que l'on rencontre chez les bonnes beurrières. Celles-ci présentent les signes extérieurs d'une nutrition parfaite, coloration jaune des muqueuses, secrétion cérumineuse et sébacée très développée. D'après Renoult Lizot les papilles buccales sont larges et mousses chez les bonnes laitières et pointues chez les autres.
Dans l'ensemble on reconnaîtra plus de sveltesse, plus de gracilité chez la vache que chez le taureau. La douceur du caractère sera comme chez ce dernier le complément indispensable des qualités physiques de la bonne Cotentine.
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