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LA CUISINE ET LA GASTRONOMIE CELTES et GAULOISES D'aprés un texte issu du site: http://voyageurs-du-temps.fr
PRESENTATION et DEFINITION | | |||
Les textes antiques sont peu nombreux, brefs ou vagues, présentant une vision assez anecdotique et caricaturale. Polybe (milieu du IIe siècle av. J.-C.) décrit les Gaulois "couchant sur des litières, ne mangeant que de la viande".
Les recherches actuelles sur de nombreux restes végétaux témoignent d'une alimentation nettement plus variée (présence de légumineuses et de légumes).
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L’essentiel des animaux provient donc d’espèces domestiques : bœuf, porc, capriné, urus (auroch) et de manière beaucoup plus réduite le chien et le cheval. Les banquets étaient organisés non seulement pour des motivations gastronomiques, mais aussi sociales, politiques et religieuses.
On doit aux Gaulois l'invention du tonneau de bois cerclé de fer pour le transport du vin. | ||||
Le caractère sacré de la nourriture chez les Gaulois, s’exprimait encore dans les rites de l’Au-delà. On prenait soin de rendre hommage une dernière fois à l’être aimé en organisant un repas en son honneur. Et on n’oubliait pas de lui laisser sa part. Ainsi l'archéologie nous révèle nombre de tombes contenant vin, jambon et autres victuailles.
Diodacre de Sicile, historien grec (mort vers 20 avant notre ère), publie la Bibliothèque historique dans laquelle il décrit les repas des gaulois : " Quand ils prennent leurs repas, ils sont tous assis, non pas sur des chaises mais sur le sol, utilisant pour cela des litières couvertes de peau de loup ou de chien.
Triclinium repas (bas-relief romain trouve a paris).
À côté des récipients en céramique, la cuisinière gauloise n'avait ni poêle ni casserole mais disposait d'un chaudron métallique ou de plusieurs, de différentes capacités.
Le chaudron se suspend au dessus du feu par une crémaillère dont la forme n'a pas changé en vingt siècles.
Grâce à la crémaillère, on positionne le chaudron en hauteur à une certaine distance du feu qui est fonction de l'allure de celui-ci et de la recette choisie. La cuisson au chaudron demande une surveillance attentive en vue d'éviter de trop gros bouillonnements et l'évaporation totale de l'eau de cuisson.
Elle permet également de cuire de grosses pièces (volailles entières, jambons...) et, pour la cuisinière, de voir le fond, de remuer des lardons ou autres os en les faisant suer... | ||||
Un banquet gaulois, E. Lavisse (1909). © Kharbine – Tapabor | ||||