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Signifie qu'un lieu offre tout ce que l'on désire, ou tout ce qui peut exister. Les jeunes diraient : "Il y a tout et n'importe quoi !".
Parfois ce terme est employé pour définir un "bric à brac", un amoncellement d'objets, de vêtements sans notion de qualité et de rangement.
Origine de l'expression : Au 13ème siècle (?). C'est le nom donné jadis dans Paries à une place entourée de logis obscurs, croulants et infects aux environs de l'actuelle rue Réaumur. C'était un repaire de voleurs et d'assassins ; de mendiants aussi qui contrefaisaient les borgnes, les boiteux, se couvraient d'ulcères factices pour apitoyer les passants, etc., infirmités dont ils se débarrassaient "comme par miracle" en rentrant dans leurs taudis | | |||||||
Vivant au nombre de cinq cents grosses familles entassées les unes sur les autres, en dehors de toute loi morale ou civile, cette association de malfaiteurs avait cependant ses règlements et obéissait à un chef ; elle avait aussi un argot, qui s'est conservé longtemps dans un monde spécial.
On a dit que la cour était un lieu d'asile ; ce privilège existait par la force des choses : si un voleur ou un assassin se réfugiant dans un de ces bouges, la police aimait mieux l'y laisser en paix que de s'exposer à la mort en voulant l'appréhender. De fait, les "argotiers" étaient maîtres chez eux. Leur belle époque date de François Ier ; c'est le lieutenant de police La Reynie, sous Louis XIV, qui mit fin à leurs désordres. | ||||||||