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LES ILES ANGLO-NORMANDE |
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GUERNESEY |
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Saint Peter Port
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Le bailliage de Guernesey est une dépendance de la couronne britannique dans la Manche au large des côtes françaises. En plus de l'île de Guernesey elle-même, il inclut également Aurigny, Sercq, Herm, Jéthou, Brecqhou, Burhou et d'autres petites îles. Avec Jersey, elles forment l'archipel connu sous le nom d'îles Anglo-Normandes. Guernesey se traduit par "Guernsey" en anglais.
Les Jersiais appellent les Guernesiais « ânes » ou « donkeys » selon leur langue et ces derniers les appellent en retour les « crapauds », car cet animal n'existe pas sur Guernesey.
Guernesey a une superficie de 62 km².
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Les paysages y sont contrastés. Bordée de falaises sur la côte sud (altitude 100 m) l'île s'abaisse progressivement à mesure que l'on se rapproche de la côte nord. Les paysages spectaculaires et découpés de la côte sud, cèdent la place aux prairies et aux bois vallonnés de l'intérieur, tandis qu'au nord, la côte basse et sableuse est échancrée de baies bien abritées.
Sa capitale, Saint Peter Port, est une des villes les plus vivantes et les plus pittoresques de l'archipel.C'est dans cette ville que Victor Hugo vécu en exil du 31 octobre 1855 au 15 août 1870. Il y reviendra par trois fois, en 1872 où il reste un an, une semaine en avril 1875, et presque quatre mois en 1878.
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ARMOIRIES
Le blason de Guernesey, comme celui de Jersey, est composé du blason de l'Angleterre et de celui de la Normandie. Ce blason, à la différence des autres, incorpore une petite branche à son sommet.
Il est composé d'un champ de gueules, dans lequel figurent trois lions (ou léopard en héraldique) d'or et armés d'azur. Au-dessus figure une petite branche d'or.
Les armes sont celles du Royaume d'Angleterre. Elles sont identiques à celles employées par Jersey (à l'exception de la petite branche d'or sur les armes de Guernesey). Bien qu'utilisé depuis 1290, l'utilisation des armes royales par les îles Anglo-Normandes a été acceptée en 1907, mais jamais officiellement accordée
DRAPEAU
Le drapeau de Guernesey, dépendance de la Couronne britannique, a été adopté le 9 mai 1985, à l'occasion du 40 ème anniversaire de la Libération de l'île.
À l'origine, le drapeau de Guernesey était constitué simplement de la croix de saint Georges. On fait mention de ce pavillon à partir de 1936. Cependant, il y avait une confusion entre ce et celui de l'Angleterre. Pour y mettre fin, un comité fut formé sous la présidence de Sir Graham Dorey, bailli adjoint de l'époque, qui proposa alors de continuer à utiliser la Croix de Saint George, en y ajoutant la croix pattée d'or figurant sur l'étendard de Guillaume le Conquérant.
Le pavillon civil marchand quant à lui est composé du Red Ensign avec la croix d'or sur le côté.
Les sociétés qui sont enregistrées et ont leur siège social sur l'île peuvent arborer le pavillon de Guernesey sur leurs navires, lorsqu'elles opèrent dans les eaux adjacentes aux îles Anglo-Normandes.
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Drapeau
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Pavillon marchand
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HISTOIRE
Lors de la migration des Bretons vers l'Armorique au VIe siècle, ceux-ci occupèrent les îles de la Manche (alors appelées îles Lenur) qui se trouvaient sur leur route. À cette époque, Guernesey était appelée Lesia. Elle fit partie du royaume de Bretagne au IXe siècle mais fut soumise aux incursions vikings dès cette époque. En l'an 933, le roi de France donna l'Avranchin et le Cotentin (dont dépendait Lesia/Guernesey) au duc de Normandie Guillaume Longue-Epée, à charge pour lui de les conquérir
L'île de Guernesey et les autres îles Anglo-Normandes représentent les derniers vestiges du duché médiéval de Normandie, divisé depuis 1204 entre l'Angleterre et la France Cette année-là, le roi de France Philippe-Auguste conquit la Normandie continentale, le roi d'Angleterre Jean sans Terre conservant quant à lui, les îles de la Manche. Malgré de nombreuses tentatives françaises, Guernesey et ses voisines resteront sous le sceptre du roi d'Angleterre, régnant ici sous le titre de "duc de Normandie".
Ces îles furent les seuls territoires dépendants de la couronne britannique occupés par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale et furent le théatre de l'Opération Ambassador
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CASTLE CORNET
LE CHATEAU DES CORNEILLES
Les fortifications de ce château comptent presque huit siècles d’existence. Lorsque le roi Jean sans Terre perdit la Normandie au profit de la France en 1204, Guernesey choisit de rester loyal au roi anglais. L’île se sentit aussitôt menacée par les Français et les îliens décidèrent de bâtir Castle Cornet pour s’en protéger. La construction commença en 1206 et dura près de 20 ans. Pendant la guerre de Cent Ans, Français et Anglais se le disputèrent âprement et il passa plusieurs fois de main en main, au terme de batailles acharnées.
Les techniques militaires progressant, le château fut sans cesse renforcé et modifié. Durant la guerre civile qui déchira l’Angleterre, le gouverneur de Guernesey, Peter Osborne, s’y retira et y défia le reste de l’île qui avait pris parti pour Cromwell. Le château dut subir un siège de près de 9 ans, siège pendant lequel il reçut le soutien très précieux de Jersey, demeuré loyal à son souverain. Plus de 100 000 boulets de canons furent alors tirés contre le château.
A la restauration de la royauté, il fut la geôle de sir John Lambert, ancien général de Cromwell, dont on craignait qu’il reprenne la succession. Mais Lambert était redevenu pacifique, et il occupa sa captivité à aménager amoureusement les jardins du château, que l’on peut visiter aujourd’hui. En 1672 eut lieu un dramatique accident. Lors d’un violent orage, la foudre tomba sur le dépôt de munitions, qui explosa. Le souffle fit s’effondrer le donjon, en emportant le logis où se trouvait Lady Hatton, la femme du gouverneur, qui mourut ensevelie.
Pendant l’époque napoléonienne, par crainte d’une nouvelle attaque des Français, Castle Cornet fut modernisé et armé de redoutables canons, qui ne servirent finalement jamais.
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Château de Guernesey (Castle Cornet)
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Quand les hostilités entre Anglais et Français prirent fin, le château servit d’arsenal, de prison et de caserne. Sa fonction militaire fut abandonnée jusqu’en 1940, année de l’invasion de l’île par les Allemands. Ceux-ci bétonnèrent certaines parties du château afin de l’intégrer à leur dispositif de défense, le mur de l’Atlantique. |
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POLITIQUE
Les États de Guernesey, nommés officiellement les États de la Délibération, sont constitués de 59 membres, dont 45 sont députés, élus par des districts à un ou plusieurs membres tous les 4 ans, et 10 sont des douzainiers paroissiaux représentant les autorités paroissiales. Il y a 2 représentants d'Aurigny et de Sercq, qui sont des dépendances auto-gouvernantes du baillage. Il y a également 2 membres non-votants - le procureur-général et l'avocat-général, tous deux nommés par le monarque. Les lois votées par les États s'appellent des 'Ordonnances'.
Depuis 2004 il y a un système de gouvernement ministériel. Le système légal est dérivé des lois normandes et anglaises, la justice étant administrée par la Cour Royale.
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ADMINISTRATION
L'île de Guernesey est divisée en dix cantons administratifs, appelés paroisses :
Lihou, une île accessible à marée basse, fait partie de la paroisse de Saint-Pierre-du-Bois.
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Paroisse |
Gentilé |
1 Saint-Pierre-Port |
Villais |
2 Le Valle |
Valais |
3 Sainte-Marie-du-Câtel |
Câtelains |
4 Saint-Samson |
Saint-Samsonnais |
5 Saint-Martin-de-la-Bellouse |
Saint-Martinais |
6 Saint-Sauveur |
Saint-Sauveurais |
7 Saint-André-de-la-Pommeraye |
Saint-Andriais |
8 Saint-Pierre-du-Bois |
Saint-Pierrais |
9 La Forêt |
Forêtains |
10 Torteval |
Tortevalais |
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LE SYSTEME FEODAL
Sans aucun pouvoir politique ni judiciaire depuis plusieurs décennies, le système féodal de Guernesey s'est maintenu jusqu'à nos jours. Il existe officiellement 75 fiefs, à la tête desquels se trouve un « seigneur », ou une « dame ». La Couronne britannique en la personne du duc de Normandie, la reine Élisabeth II possède en fait 29 de ses fiefs, la plupart ayant appartenu à des abbayes ou à des prieurés bas-normands, avant le XVI siècle. Ce fait, en 2004, il existait 24 seigneurs privés totalisant 46 seigneuries héritées de ce système féodal , si l'on excepte que deux de ces 46 seigneuries sont en indivision entre plusieurs propriétaires. Ces fiefs appartiennent à de très anciens lignages locaux ayant donné de nombreux officiers, baillis, jurats et avocats. Ces quelques familles réunissent dans leurs mains, à la suite de mariages endogames plusieurs des petits fiefs ruraux, issus des partages effectués au cours de l'histoire, selon les préceptes du droit coutumier normand, toujours en vigueur.
Comme en Angleterre et selon un système multiséculaire, les fiefs peuvent être vendus par les seigneurs à d'autres particuliers. Chaque seigneur est tenu, selon la coutume, d'en faire la foi et l'hommage au duc ou à son représentant. Cet hommage est parfois mis en scène lors des visites d'État de la reine dans les îles anglo-normandes.
Contrairement au seigneur de Sercq, les seigneurs gueurnesiais n'ont conservé que les seuls droits féodaux, mais ont perdu tous leurs droits proprement seigneuriaux depuis le XIX siècle et dans le suivant. Les seigneurs jouèrent un rôle social jusque dans la première moitié du XX siècle. Les cours féodales ont elles aussi pratiquement disparues, à l'exception des cours du fief Le Comte (famille Lenfestey) ou du fief de Blanchelande (au bailli de Guernesey, ex officio, à Saint-Martin). Le sénéchal d'un fief, et ses officiers étaient d'ordinaire choisis parmi les habitants du fief, comme l'exigent les coutumes féodales. Dans l'exemple du fief de Blanchelande, qui appartenait autrefois à un prieuré de l'ancienne abbaye de Blanchelande (à Neufmesnil, France, Manche), la cour du fief se compose encore aujourd'hui du sénéchal, de quatre vavasseurs, et des officiers que sont le greffier et son clerc, le prévôt, un sergent et un grenetier . Dans les fiefs, cette cour se tenait soit dans une salle spéciale ou salle des plaids, soit sur un banc de pierre situé sur un axe principal de la seigneurie. Certains de ces bancs ont été préservés.
La loi de 1980 intitulée Feudal dues law a définitivement éteint le caractère privé des redevances seigneurales subsistantes en les transférant au bénéfice de la Couronne. En 2002, une loi complémentaire a prévu l'abolition en 2003 du droit de « treizième » (droit de mutation) au profit des seigneurs privés, en raison de l'exemption dont bénéficient les fermes tenues en fiefs et les francs fiefs (seigneuries). Cette taxe revient désormais à la Couronne .
Les seigneurs et dames des plus importants fiefs guernesiais siègent traditionnellement à la Cour des Chief pleas, avec les avocats exerçant sur l'île et les connétables élus des paroisses, lors de ses séances solennelles « en corps » (ou full court) soit trois fois par an. Pour siéger, les seigneurs et dames doivent avoir rendu hommage de leur fief à la Couronne ou à son représentant, le Lieutenant-Gouverneur de Guernesey. Toutefois, même si la présence des seigneurs et dames est obligatoire à ces trois séances, ils n'opinent plus dans le débat mais répondent seulement à leur nom. Cette survivance indique toutefois que les seigneuries guernesiaises ont conservé leurs personnalités morale et légale .
Devenus propriétaires de plusieurs seigneuries (en anglais : manors), un certain nombre d'habitations seigneuriales ont été reconverties en hôtel de luxe (hôtel de La Barbarie, pour le fief de Blanchelande, ou le manoir de Longueville, à Saint-Sauveur), ou tout simplement vendus, ce que permet le droit coutumier. Certains seigneurs ont entretenu le domaine riche en essences botaniques rares, et l'ouvrent à la visite, comme le manoir de Sausmarez (Sausmarez Manor) . Il appartient toujours à la famille de Sausmarez, l'une des plus anciennes de l'île avec celle des De Carteret.
Une situation similaire existe à Jersey.
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TITRES DE GUERNESEY
EN 1020 le duc Richard II divise Guernesey en diagonale de deux moitiés, octroi de sud-est à Néel, Vicomte du Cotentin et de l'ouest à Anchetel, Vicomte du Bessin. Le Clos du Valle était apparemment wasteland. Les deux fiefs initiales avaient quelques vicissitudes, mais au moment de la conquête de l'Angleterre tous deux rentrés aux familles des titulaires originales.
Évolution du Fief du Bessin:
Le Fief du Bessin consistant en la Vintaine de L'Epineet les paroisses de la Castel, Saint-Sauveuret Saint Pierre-du-Bois, devenue Fief Le Comte en 1120 quand Ranulf le «Vicomte du Bessin"a été créé comte de Chester. Au XIIe siècle, le fief a été divisé en sub-fiefs : Fiez Rozel, Fief Longues, Fief Suart et Fief Sotuas. Le Fief San Michel était originaire d'un don de friche incultivable au monastère de ce nom. Après 1204 le fief que Suart divisé en deux parties, l'un a la Couronne tandis que le reste a été nommé fief Reveaux. La moitié de la Suart Fief conservés par la Couronne alors que l'autre moitié donné à la famille Revel conduit à l'émergence du Fief de Gohiers, Fief de la Pomare et autres.
Développements agricoles et des ventes dans le Fief Le Compte est originaire de nouveaux sub-fiefs comme Fief Groignet, Fief Carteret, Fief Grantez ou Fief Videclin. De même, cessions de terres de St. Michel représentaient le Fief Saumarez et le Fief Jean du Galliard.
Évolution du Fief du Cotentin:
Après la bataille ès Val Dunes (1047), le duc Guillaume II créé et accordé plusieurs fiefs ecclésiastiques. De 1144 à 1150 toute l'île appartenait à Geoffrey d'Anjou. La friche du Fief du Cotentin comme une partie des possessions de Geoffrey devenue sous son fils Fief Le Roi. Nouvelles sub-fiefs a pris naissance au cours des 11e et 12e siècles comme Fief Aux Fay et Fief Burons. Le Fief Au Fay a eu lieu par le paiement d'une paire d'éperons d'argent et les Burons Fief par le paiement d'une paire d'épis dorés. Tous deux ont été combinées comme le Fief des Eperons (épis) avec l'obligation de paiement une paire de vermeil spurs.
Après 1204 la Couronne obtient certains territoires détenteurs de Norman précédentes forme qui a décidé de rendre hommage à la France, donc perdre leurs territoires insulaires. C'est à l'origine de quelques fiefs comme le Fief des Bruniaux, Fief Au Marchantet Fief Hailla. Fief de Sausmarez a pris naissance dans le Fief Barneville. De St. Martin s et liés à la défense de l'église est originaire Fief de la Velleresse (velleresse de veiller = garder une veille sur la côte, ayant cette obligation)
Fief Le Roi étaient originaires Fief de Rozel anciennement détenu par la famille Cotentin de Rosel, qui passe à la Couronne en 1204 avec le fief accordée par le duc Guillaume II à l'abbaye de Marmoutiers. Geoffrey d'Anjou créés à 1150 quand il a été de développer ses plans pour l'invasion de deux militaires fiefs De Vaugrat d'Angleterre et Bruniaux dans la paroisse de St. Sampson. Fief Anneville accordée par Henri III à Sir William de Cheny en 1248 est également de cette paroisse.
L'évolution des terres dans la paroisse de Torteval est compliquée, car bien qu'initialement dans le Fief du Cotentin, bon nombre de ses fiefs recouvrent des St. Pierre-du-Bois, qui fait partie du Fief du Bessin.
L'original Fief Au Cannely (accordée à la famille de Cherbourg et, naturellement, sur le territoire du Fief du Cotentin) a été remplacé par plusieurs sub-fiefs de mariages et établissements : Fief Guillot Justice, Fief Janin Besnard, Fief de Thomas Blondel, Fief Bouvée Duquemin, Fief Robert de Va (ou de Ver), Fief Jean du Gaillard (qui passe à la Couronne au début du XVIe siècle), etc.. Un chevauchement perplexe des territoires ainsi émerge. En 1248, la distribution des fiefs était beaucoup comme à l'heure actuelle.
Le nombre de fiefs de Guernesey est restés inchangé depuis le XIVE siècle. Les titres ont été conservés dans certains cas, les mêmes familles ans (Sausamez). Tous les 75 Seigneuries sont parfaitement documentée ; Ce n'est pas le cas avec les autres titres des îles anglo-normandes. En janvier 2004, 24 privés Seigneurs hold 46 Seigneuries qui signifie que certains Seigneurs cale plus d'un titre. Deux plus Seigneures (Riviere et Beuval) sont détenus par plus d'une personne et les fiefs de 27 autres appartiennent à la Couronne. Le titre est transféré par moyen de transport. Le transfert doit être conforme aux pratiques de Guernesey. Cela signifie que le testament ou le moyen de transport doit être fait conformément à la Loi de Guernesey. Le document est enregistré au Greffe HM
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VICTOR HUGO
Le 5 août 1852, Victor Hugo arrive à Jersey et s'y installe.
En 1853, il publie les Châtiments. Les 98 poèmes des Châtiments décrivent sa colère et son indignation suite au coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte.
En octobre 1855, les autorités de Jersey expulsent Victor Hugo. Il quitte Jersey pour Guernesey, une île plus petite et plus sauvage que Jersey.
Pendant quinze ans, Victor Hugo restera en exil, écrivant des satires contre celui qu'il appelle "Napoléon le petit".
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Mais c'est aussi l'époque où il produit ses plus grandes œuvres : Les contemplations, La légende des siècles et Les misérables.
En avril 1856, publication des Contemplations. Avec ses droits d'auteur, il achète Hauteville-House, une grande maison qui donne sur la mer . En décembre, Adèle, sa fille, qui supporte difficilement cet exil tombe gravement malade. Fin juin Victor Hugo tombe gravement malade. Pendant plus d'un mois il doit garder la chambre. Il ne sort, très affaibli, pour la première fois que le 4 août.
En août 1859, Napoléon III accorde l'amnistie aux proscrits républicains. Victor Hugo se refuse pourtant à regagner la France. Il publie en septembre La Légende des siècles.
En mars 1861, pour la première fois, il quitte Guernesey pour se rendre en Belgique. Il termine Les Misérables. En septembre il regagne Guernesey sans son fils Charles qui préfère rester sur le continent.
1865, Victor Hugo quitte Guernesey pour s'installer à Bruxelles. Il reviendra encore une fois à Guernesey cette année là
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Victor Hugo en exil dans les îles
Anglo-normandes
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