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Sapeurs du génie | ||||||||||||||||||||||||||
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Sapeurs du génie, dont un en tablier |
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Sapeurs du génie, chef de bataillon et colonel |
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Vétérans | ||||||||||||||||||||||||||
Vétérans, capitaine en tenue de société
et lieutenant
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Vétérans, colonel et chef de bataillon
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Vétérinaires de Grosse Cavalerie |
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Vétérinaires de Cavalerie légère |
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HEBDOMADAIRE sauf Juillet & Août N° 46 du 01-10-2010 Parution tous les vendredi
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Génie 1834
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Génie 1830 | |
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Génie 1905 génie, capitaine et sergent | |
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Génie sergent-major 1895 | |
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ARTILLERIE de FORTERESSE 1890 | |
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ARTILLERIE Chef de corps 1914 | |
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ARTILLERIE MONTEE Officier petite tenue 1832 | |
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ARTILLERIE MONTEE - TROMPETTE 1890 | |
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ARTILLERIE MONTEE 1832 | |
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ARTILLERIE MONTEE 1918 |
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ARTILLERIE de FORTERESSE. 1890 | |
ARTILLERIE Chef de corps. 1914
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ARTILLERIE MONTEE. Officier petite tenue 1832 | ||
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ARTILLERIE MONTEE. TROMPETTE 1890. | ||
ARTILLERIE MONTEE. 1832 | ||
ARTILLERIE MONTEE 1918 | ||
GENIE 1834 | ||
GENIE 1830 | ||
GENIE 1905 Capitaine et sergent | ||
GENIE 1895 Sergent Major
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Pupilles Tenue d'intérieur | |||||||||||||||
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Pupilles Un Clairon | |||||||||||||||
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Pupilles Tenue d'Exercice | |||||||||||||||
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Pupilles Grande tenue | |||||||||||||||
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Pupilles Tenue de sortie | |||||||||||||||
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Régiment du Génie Les trois tenues | |||||||||||||||
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Régiment du Génie Tenue de campagne | |||||||||||||||
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Régiment du Génie Grande tenue | |||||||||||||||
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Régiment du Génie Tenue de sortie | |||||||||||||||
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Régiment du Génie Trompette en Grande tenue | |||||||||||||||
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Second Empire-Garde Impériale. | |
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Premier Empire-Garde Impériale (1811-1815). | |
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Premier Empire-Garde Impériale (1811-1815). | |
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Premier Empire-Garde Impériale (1811-1815). | |
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Second Empire-Garde Impériale. | |
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Second Empire-Garde Impériale. | |
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Second Empire-Garde Impériale: | |
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Second Empire-Garde Impériale. | |
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LA GRANDE ARMEE | ||
LE GENIE | ||
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La Grande Armée a toujours eu besoin d'ingénieurs militaires de différents types:
Les constructeurs de ponts de la Grande Armée, les pontonniers, avaient une part importante dans la machine militaire de Napoléon. Leur rôle premier était de faire passer des troupes de l'autre côté d'un obstacle d'eau. Souvent, Napoléon leur a permis de construire des ponts pour permettre à une partie de son armée de déborder les positions ennemies en traversant la rivière, au moment où les ennemis s'y attendent le moins. Ils ont aussi, dans le cadre de la désastreuse retraite de Russie, sauvé l'armée d'une annihilation complète à la Bérésina. Napoléon connaissait la valeur de ses pontonniers et en avait formées 14 compagnies, toutes sous le commandement d'un brillant ingénieur, le général Jean Baptiste Eblé. Leur formation difficile, leur équipement spécial et leurs outils leur permettaient de construire rapidement les différentes parties d'un pont. Ensuite, ils les assemblaient et mettaient le pont en place. Tout le matériel, les outils et les pièces restantes (les parties d'un pont quand elles étaient réutilisables) étaient acheminés par des wagons. | ||
S'ils n'avaient pas de pièces déjà fabriquées, ils pouvaient en faire en utilisant les forges mobiles à cheval des pontonniers. Une simple compagnie de pontonniers peut construire un pont de plus de 80 arches en sept heures. La travée mesurait alors de 120 à 150 mètres de longueur, ce qui représente un exploit impressionnant.
En plus des pontonniers, on trouvait aussi des compagnies de sapeurs, chargées de détruire les fortifications ennemies. Ils étaient utilisés moins souvent dans leur rôle théorique que les pontonniers, car l'Empereur a appris, pendant ses premières campagnes (notamment lors du siège de Saint-Jean-d'Acre), que les sapeurs sont meilleurs quand il s'agit de contourner des fortifications isolées, et même, si possible, de directement les attaquer (assaillir des forteresses, monter à l'assaut sur des échelles, saper les murs ennemis…).
Les différents types de compagnies d'ingénieurs étaient regroupées dans les bataillons et les régiments formant le Génie (le mot génie signifiait au départ « ingénieur » en argot). Ce nom, employé comme il l'est aujourd'hui est un jeu de mot et une référence à leurs capacités apparemment magiques (tout comme le mythique et légendaire « génie de la lampe »). | | |
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Phare du Trocadéro pendant le siege de Paris 1890 |
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Pour atteindre les objectifs qui lui étaient assignés, la Commission des phares s'est appuyée sur le travail d'ingénieurs des Ponts et Chaussées dont le concours s'agrégea au sein d'un Service des phares, installé à Paris, dans des bâtiments construits sur le quai de Billy, puis sur la colline de Chaillot
Pourquoi des ingénieurs de ce corps firent-ils, jusqu'aux années 1980, tout ou partie de leur carrière au Service des phares ? |
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La capacité d'un corps de techniciens à construire de nouveaux champs de spéculation intellectuelle, à trouver ou à conquérir une place dans les cercles de pouvoirs, politique et industriel, est sans doute l'une des conditions de sa survie au sein de l'appareil d'Etat.
Dans cette perspective, s'emparer du phare, et donc de la politique de signalisation maritime du pays, relevait de stratégies, individuelles ou collectives.
Le cas de Léonce Reynaud (1802-1880) est révélateur. Architecte et ingénieur, il trouve dans un domaine d'activité peu attractif - la construction d'un ouvrage isolé en mer - une opportunité de reconnaissance professionnelle et sociale.
Son parcours individuel, sa personnalité et son autorité de bâtisseur permirent au corps des Ponts et Chaussées d'étendre son emprise sur le réseau de signalisation maritime en renforçant l'institution que ce corps contrôle de manière exclusive, le Service des phares.
La singularité du parcours de Reynaud, qui se consacre longuement à l'apprentissage du métier d'architecte dans les années 1820, est intimement liée à la contestation du régime de la Restauration, son renvoi de l'École polytechnique en 1822 s'inscrit dans un climat d'agitation politique des étudiants parisiens, alors que les journées de juillet 1830 lui ouvrent les portes d'une carrière dans le corps des Ponts et Chaussées, qu'il rejoint avec l'appui de la députation de Moselle.
En avril 1831, il est nommé élève à l'école des Ponts, effectue deux séjours auprès d'ingénieurs ordinaires, dans le Cher et l'Ariège, avant de rejoindre le Conseil Général du corps, au printemps 1833.
Il y rencontre Léonor Fresnel, alors secrétaire de la Commission des Phares, qui veille à l'exécution d'un ambitieux programme de construction sur toutes les côtes du pays. Celui-ci lui demande de rédiger des avis sur les projets de phares proposés par les ingénieurs du littoral.
En avril 1834, Fresnel confie à Reynaud, alors âgé de 32 ans, la responsabilité du difficile chantier de Bréhat. |
Facade du dépot des services des phares, Paris |
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Projet pour les ateliers du service des phares quai de Billy 1848 |
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Léonce Reynaud |
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Il s'agit de construire un phare dit "de premier ordre" sur un rocher submergé à chaque marée. Dans ces conditions difficiles, comment le bâtisseur va-t-il maîtriser les tensions qui peuvent surgir entre esthétique, économie et technique ?
Reynaud s'attelle à la tâche et propose un projet ambitieux, où les contraintes de tenue à la mer de l'ouvrage stimulent l'ambition esthétique de l'architecte." Aucune œuvre ne fut plus personnelle que ce phare de Bréhat, dont il ne parle que sous la forme impersonnelle " écrit de Dartein dans la biographie posthume de son maître.
C'est dans cette perspective qu'il convient d'interpréter la césure du bâtiment en deux volumes distincts, l'un massif, engendré par la révolution d'un arc d'ellipse sur le modèle des phares britanniques d'Edystone et de Bell Rock, l'autre plaçant la lanterne à 50 mètres de la base du phare, au sommet d'un cylindre de construction plus légère. |
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Une question demeure cependant : pourquoi confier ce projet à Reynaud, alors que de nombreux ingénieurs, plus expérimentés dans les travaux maritimes, auraient pu en assurer la direction avec efficacité ?
S'agit-il pour Fresnel d'éprouver les compétences du "jeune" ingénieur ? Aucune trace des motifs de cette décision n'est parvenue jusqu'à nous, mais il est sûr que la réussite, humaine et technique, plus qu'économique, de Bréhat décide Fresnel : dès le début des années 1840, il indique sans ambiguïté qu'il souhaite transmettre ses fonctions à Reynaud, sur lequel il se repose désormais pour certaines tâches administratives, dont l'inspection des travaux en cours.
La volonté de rendre exemplaire le récit de la construction des Héaux de Bréhat a gommé plusieurs épisodes douloureux (la noyade d'un entrepreneur chargé de l'extraction des pierres, la pension versée à un tailleur de pierres, dont les crises d'épilepsie ne seraient pas sans rapport avec les conditions de travail en mer ) et les nombreuses difficultés financières rencontrées.
Au printemps 1837, les travaux confiés à l'entrepreneur breton Lemonier sont placés en régie, sous la responsabilité directe de l'ingénieur chargé du chantier.
C'est donc dans une phase critique du chantier que l'école Polytechnique l'appelle aux fonctions de professeur d'architecture.
Le 7 novembre 1837, alors qu'il ne s'est pas officiellement déclaré, le conseil d'instruction souligne que son statut d'ancien élève, sa connaissance du "langage des mathématiques", sa carrière d'architecte, et ses fonctions d'ingénieur des Ponts font de lui le candidat idéal. |
Plan du phare des Héauts de Brehat |
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Le phare pendant sa construction |
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Il est très facilement élu et combine cette activité d'enseignement avec l'achèvement des travaux du phare, dont il délègue pour partie la conduite à Jules de La Gournerie, ancien marin et jeune aspirant ingénieur, qui souhaitait rejoindre un service maritime, si peu recherché par ses condisciples de l'école des Ponts.
Au printemps 1837, Reynaud s'est marié avec Mademoiselle Duhost, fille d'un colonel du 2ème de ligne, si bien que le souvenir de Bréhat condensera, bien des années plus tard, le succès professionnel et la fondation d'une famille : C'est par ces mots que Reynaud achève, pendant le siège de Paris, les notes autobiographiques qu'il rédige à l'intention de ses deux enfants.
Nous sommes à la fin de l'année 1870 et Léonce Reynaud a derrière lui une brillante carrière à la tête d'une direction des phares. En 1867, dans un dossier de candidature à l'Académie des Sciences, il indique que " sur 291 phares de divers ordres actuellement allumés sur les côtes de France (...), 131 ont été établis sous ma direction, et la plupart d'après mes plans ". |
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Phare des Héauts de Brehat |
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La France a eu des topographes ou un génie topographique bien avant toute autre armée. La création des ingénieurs géographes remonte à 1696 époque qui correspond à la création du corps des ingénieurs militaires.
En 1761, ils furent rattachés au Dépôt de la Guerre. L'institution n'ayant rempli qu'imparfaitement son objet, le conseil de la guerre, prenant en considération la nécessité d'attacher à l'état-major de l'armée une section qui y manquait, proposa d'établir en 1782 un corps permanent d'ingénieurs géographes chargés de s'occuper des marches et de l'établissement des camps. Ce corps fut alors indépendant des autres corps d'ingénieurs déjà en place appelés géographes de l'armée. Ceux-ci n'avaient pas d'école où l'on pu étudier leur art.
Le corps des ingénieurs géographes fut supprimé en 1791 et fondu dans le génie militaire pour réapparaitre en 1792. À cette époque, il se composait de 36 officiers. Un décret de 9 novembre 1808 confirma une partie des ingénieurs géographes et nomma les autres à des grades supérieurs.
Un décret du 30 janvier 1809 leur donna la dénomination de corps impérial des ingénieurs géographes et les porta au nombre de 90, y incluant 6 élèves. Une ordonnance du 1er août 1814 mit à leur tête un lieutenant général, directeur général du dépôt. Par ordonnance du 13 mars 1826, ils sont réorganisés.
De 1887 à 1940, les Ingénieurs géographes - formés initialement à l'école polytechnique - sont affectés au Service géographique de l'armée (SGA), puis de 1940 à 2002, à l'Institut géographique national français, date finalement à laquelle leur corps est fusionné dans celui des Ponts et Chaussées ;
Au début, la composition du corps des ingénieurs géographes n'était qu'une faible agrégation de mathématiciens et de dessinateurs militaires détachés aux états-majors ou employés aux travaux sédentaires du dépôt de la Guerre.
En 1793, l'organisation est devenue plus militaire, des grades analogues à ceux de l'armée leur ont été donnés. Ce corps ancien et réputé est alors fondu dans le jeune corps d'état-major par une ordonnance du 22 février 1831. |
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Cette ordonnance s'adaptait au modèle autrichien qui confiait à une seule classe d'officiers d'état-major les deux fonctions.
Outre la cartographie, en parcourant le pays (puis ses colonies), ils étaient aussi une source de renseignement sur l'état des ressources locales et furent parmi ceux qui ont alerté le pouvoir central sur la dégradation et le recul des forêts (y compris dans les colonies, sur l'île Maurice par exemple), l'état des routes, etc.
Le nom donné aux ingénieurs géographes a varié plusieurs fois au cours du temps :
En 1696, ils étaient appelés ingénieurs des camps et armées du Roi. Ce titre fut donné à 5 ou 6 non combattants. Leur rôle était de lever les terrains et d'effectuer la confection matérielle des cartes et des plans. Ils se distinguèrent dans la guerre de succession d'Espagne. Ils n'avaient jusque là eu ni avancement, ni grade, et commencèrent à cette époque à être mieux traités.
En 1717, leur chef, monsieur Lillier, avait le grade de brigadier des armées.
En 1726 ils furent appelés ingénieurs géographes des camps et armées du Roi.
En 1735, ils n'étaient que 7 ingénieurs et en 1736, ils étaient au nombre de 12 dont un brigadier, un colonel, quatre capitaines et six lieutenants.
En 1746, ils étaient à peu près le même nombre lorsque Dargenson leur donna une organisation plus stable et les attacha au dépôt de la Guerre.
En 1769, ils prennent le nom d'ingénieurs géographes du Roi. Il y avait un ingénieur en chef, quatre brigadiers, huit capitaines, seize lieutenants.
Le 26 février 1777, ils prennent le nom d'ingénieurs géographes militaires et faisaient partie du ministère de la guerre et étaient au nombre de 27. 1 directeur en chef, 2 brigadiers, 2 sous-brigadiers, 9 capitaines et 12 lieutenants.
En 1782, ils prennent le nom de géographes d'armée.
En 1799 leur nombre ne dépasse pas 24.
En 1800, ils sont nommés topographes militaires.
En 1808, ils reprennent le nom d'ingénieurs géographes.
En 1809, ils sont toujours environ 24 pour arriver à 80 en 1825 ,69 en 1826 et 1829.
En 1830, on reconnaît 3 colonels, 3 lieutenants-colonels, 9 chefs d'escadron, 36 capitaines, 31 lieutenants et 2 sous-lieutenants |
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