NOTRE DUCHE 5/10
   
  DUCHE DE NORMANDIE 1135-1204
         
 

La Normandie des Plantagenêts

 

La mort inopinée du duc-roi en 1135 ramène le démon des querelles de succession car l’héritière désignée est une femme, Mathilde, la fille d’Henri Ier. Le royaume anglo-normand éclate. Mathilde, mariée au comte d'Anjou Geoffroi V d’Anjou dit Plantagenêt, ne parvient pas à dominer le duché de Normandie tandis que son cousin, Étienne de Blois, lui souffle la couronne d’Angleterre. Les barons normands profitent du conflit entre ces deux prétendants pour reprendre leur indépendance. L’anarchie dure jusqu’en 1144.

 

À cette date, Geoffroi V d’Anjou réussit à s’imposer comme duc de Normandie.

 

En 1150, il cède son duché à son fils Henri, beaucoup plus populaire, car il descend par sa mère Mathilde de Henri Ier Beauclerc.

 

En 1151, en plus du duché, le fils de Geoffroi et de Mathilde hérite des comtés de Touraine, du Maine et d’Anjou.

 

 

Le roi de France Louis VII

 
         
 

Son ascension ne s’arrête pas là : un an plus tard, le nouveau duc épouse l’héritière du duché d'Aquitaine, Aliénor. Il a ainsi la main sur le sud-ouest français. Ensuite, l’infatigable duc Henri débarque en Angleterre et pousse le roi Étienne de Blois à un accord : ce dernier l’adopte et en fait l’héritier de la couronne. Henri II le remplace effectivement à sa mort en 1154. Il n’a alors que 21 ans.

 

Le roi de France Louis VII (1137-1180) qui voyait avec plaisir se déliter le royaume anglo-normand après la mort d’Henri Ier se rend compte qu’un ennemi gigantesque s’élève en face de lui. Non seulement, l’unité anglo-normande est refaite comme au temps d’Henri Ier mais cette fois, les possessions continentales ne se limitent pas à la Normandie. Elles vont jusqu’aux Pyrénées ! En 1156, le Plantagenêt rend hommage au roi de France pour ses fiefs continentaux. Ce geste n’a rien de contraignant pour Henri II. Il sait qu’il reste le seul maître de ses États. Louis VII de France est en effet incapable de bousculer l’extraordinaire puissance de celui que les contemporains qualifient de " plus grand monarque d’Occident ".

 

 

Henri II

 
         
 

Nuançons tout de même la puissance d’Henri II. À territoire immense, problèmes et théâtres d’opérations nombreux. Au sud, offensive contre le comte de Toulouse, à l’ouest, installation d’un des fils d’Henri II, Geoffroy, comme duc de Bretagne ; au nord, combats contre les Écossais et les Irlandais ; à l’intérieur, querelles avec l’Église anglaise recherchant une certaine indépendance vis-à-vis du roi.

 

Dans cet ensemble, la Normandie joue le rôle de pivot du vaste empire Plantagenêt. C’est le lieu de passage principal pour le roi traversant la Manche, la liaison entre les deux parties de son Empire. La Normandie, c’est enfin l’enjeu du combat entre les Plantagenêts et le roi de France. Louis VII ne peut se résoudre à voir son domaine royal encerclé, les voies de la Seine et de la Loire contrôlées par son ennemi. Le roi de France exploite alors toutes les possibilités qui pourraient affaiblir Henri II. Louis VII de France, puis son fils Philippe Auguste (1180-1223), attisent notamment la rivalité entre Henri II et ses fils. Cette rivalité se transforme en révolte en 1173 mais le duc-roi parvient finalement à contraindre à la paix sa descendance.

 

En 1189, une nouvelle fronde des fils d’Henri II a raison du vieux roi. Deux jours avant sa mort, il cède ses couronnes à son fils aîné Richard, allié de Philippe Auguste. Mais leur ennemi commun mort, cette alliance n’a plus de raison d’être.

 
         
   
  LES BLASONS DE LA MANCHE
   
 

GENETS

LA MOUCHE

SAINT-Jean-DE-LA-RIVIERE

         
 

 

Genêts

 

D'azur au croissant d'argent surmonté d'une étoile de huit rais du même8.

 

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

 

 

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La Mouche

 

D'azur à trois mains dextres d'argent,

au chef de gueules chargé de deux crosses épiscopales d'or posées en sautoir.

 

Ce blason est inspiré de celui de la famille

de La Mouche (éteinte), auquel est ajouté

le chef et les crosses.

 

 

 

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Saint-Jean-de-la-Rivière

 

D'argent aux six roses de gueules 3.2.1.

 

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

 

 

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  GENÊTS
  CC 04.07 AVRANCHES - MONT-SAINT-MICHEL
   
 

Adolphe-Alexandre LESRE

         
 

Texte issu de WIKIPEDIA

Adolphe-Alexandre Lesrel peintre

 

Un artiste peintre français né le 19 mai 1839 à Genêts, mort le 25 février 1929 à Genêts 

 

Ses parents sont tous deux normands, originaires de Genêts, dans la Manche. Son père est « laboureur », autrement dit propriétaire terrien.

 

Adolphe-Alexandre aurait donc été élevé dans une famille aisée.

 

C'est en 1861, à l'âge de 22 ans, qu'Adolphe-Alexandre Lesrel rentre à l'école des Beaux-Arts dans l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme, un des artistes les plus importants du « pompiérisme ».

 

À cette époque, la peinture d'histoire était une finalité à l'École des Beaux-Arts. Il aura également comme maître Jean-Louis-Ernest Meissonier. Lesrel restera fidèle à l'académisme durant toute sa vie de peintre. Dès 1865, Lesrel exposa une à deux toiles pendant de nombreuses années aux salons de ces deux sociétés : Société des Artistes français et Société nationale des Beaux-Arts. 

 

Genêts - atelier Lesrel

 
       
 

Pendant toute sa carrière, Lesrel récolte prix, médailles est récompenses officielle. Il a réalisé un vitrail pour l'église, et le tableau «Le Chevalier Blanc», qui se trouve à la Mairie.


À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la peinture réaliste était aimée et apréciée des contemporains. Lesrel travailla en pleine période de l'art pompier, très attaché à la tradition. C'est dans ce contexte que Lesrel a peint de nombreuses scènes de genre, d'inspiration historique. Le Bénézit le caractérise de « peintre d'histoire et de scènes de genre ». Presque toutes les scènes se passent en intérieur, les personnages sont en costume d'époque Louis XIII, et le décor est là pour compléter cette recherche d'une authenticité historique : mobilier Renaissance ou Louis XIII, armes du 17e siècle, objets de décoration anciens…

 

Ses personnages de prédilection sont des cavaliers, mousquetaires, généraux, et femmes du 17e. Tout est mis en place par le peintre pour reproduire le plus fidèlement possible le début du 17e siècle.

 
     
 

Toile de Adolphe-Alexandre Lesrel

 
     
 

Toile de Adolphe-Alexandre Lesrel

 
         
   
  FLEURS DE FRANCE
   
  GENET
         
 
 
         
 

Les genêts sont des arbustes ou arbrisseaux appartenant à la famille des Fabaceae. Ce nom vernaculaire regroupe en français des plantes appartenant à différents genres : Cytisus, Cytisophyllum, Chamaecytisus, Echinospartum, Genista, Spartium.

 

Ces genres se répartissent en Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, y compris les îles macaronésiennes.

 

Beaucoup d'espèces appelées genêt sont aussi appelées cytise.

 

Les genêts forment des fruits appelés gousses qui se dessèchent à maturité et libèrent les graines.