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5. DOUCE-AMÈRE (Solanum dulcamara).
– Cette solanée, qui croît un peu partout, le long des haies, est bien connue des herboristes qui récoltent ses tiges et les font sécher pour les vendre en qualité de dépuratives.
Cette vertu, si elle existe, est certainement très faible. Sa nocivité n’est pas non plus démontrée, bien qu’on cite quelques poules qui moururent pour avoir becqueté ses baies.
Dans le doute, il vaut mieux s’abstenir : mais il ne faut pas non plus être au désespoir quand on apprend qu’une personne en a sucé quelques-unes. On assure que les employés chargés de faire l’extrait de douce-amère, ont souvent des plaques enflammées à la face et aux membres.
– Plante sarmenteuse de 1 à 2 mètres. Tige grêle. Rameaux flexibles, se cassant facilement. Feuilles supérieures simples. Feuilles inférieures découpées en trois segments, dont deux petits et un large, médian. Fleurs violettes en cymes pédonculées. Baies ovoïdes, d’abord vertes, puis rouges. Ecorce à saveur douce, puis amère. |
PLANCHE II 5. Douce-amère | |||||||