LES PLANTES QUI GUERISSENT
 

16. COQUELICOT (Papaver rhœas)

         
 

16. COQUELICOT

(Papaver rhœas).

 

– Les Coquelicots (famille des Papaveracées) abondent dans les champs et surtout dans les moissons où, en quelques minutes, on peut faire une abondante récolte. Il suffit de prendre les pétales à la si jolie couleur rouge, mais à l’odeur plutôt désagréable. On les fait sécher dans un grenier en les étalant sur un journal et en les empilant le moins possible. Si l’on prend soin de les remuer de temps en temps, ils restent rouges ; s’ils deviennent noirs, c’est que l’opération aura été mal faite. Conserver naturellement dans un lieu bien sec. On utilise surtout ces pétales en infusion (5 grammes pour 1 litre d’eau). On en fait aussi un sirop (à prendre : 10 à 30 grammes) et une teinture (à prendre : 1 à 2  grammes).

Mélangés au « pied de chat » (Gnaphalier dioïque) et au « pas d’âne » (Tussilage), ils constituent les « espèces béchiques », c’est-à-dire à employer contre la toux.

Les pétales de coquelicots sont un peu calmants et sudorifiques. On les emploie surtout contre la toux.

Caractères botaniques du Coquelicot
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– Plante couverte de poils rudes.

Calice à deux sépales réunis en partie et tombant au moment de l’ouverture du bouton.

 
 
    PLANCHE II  -16 COQUELICOT
 
 

Quatre pétales rouges, très minces.

Nombreuses étamines noires.

Capsule (b) un peu allongée et terminée par un stigmate aplati au-dessous duquel se forment les fenêtres de déhiscence.

Feuilles très découpées.