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Les chevau-légers sont des soldats appartenant, comme leur nom l’indique, à la cavalerie légère.
Créés en 1498, les chevau-légers sont plus légèrement équipés et armés que les autres corps de cavalerie. C’est uniquement par cet équipement et cet armement léger que les chevau-légers se différencient des autres cavaliers, car ils remplissent les mêmes fonctions : éclaireurs, garde de flanc, engagements limités. Les chevau-légers forment une compagnie au sein de la Maison du roi à partir de 1593, sous le règne d'Henri IV, qui faisait un grand usage de la charge en chevau-légers. La compagnie chevau-légers de la garde royale fut intégrée à la maison militaire du roi et se substitua aux deux compagnies des gentilhommes à bec de corbin, qui assuraient la garde à cheval du souverain sous le comte Jean Baptiste Gibert de Lhène (ou d'Haleine), capitaine de la compagnie. La compagnie fut conservée par ses successeurs. Elle atteint son effectif maximal sous Louis XIV qui le porta à 200 hommes.
Les chevau-légers occupaient le troisième rang au sein de la Maison militaire du roi de France, après les gardes du corps et les gendarmes de la garde. Son entrée était réservée à des nobles, qui par la suite pouvaient occuper des grades d'officiers dans les régiments ordinaires de l'armée. Ils portaient un uniforme rouge.
Dans un premier temps, cinq années de service dans cette unité anoblissent. Par la suite, elle est réservée aux fils de famille. Cette compagnie est dissoute en 1787 pour des raisons de coût. De 1779 á 1788 il existe six régiments de Chevau légers de ligne: 1er régiment de chevau légers - puis Orléanais cavalerie 2e régiment de chevau légers - puis Evêchés cavalerie 3e régiment de chevau légers - puis Franche-Comté cavalerie 4e régiment de chevau légers - puis Septimanie cavalerie 5e régiment de chevau légers - puis Quercy cavalerie 6e régiment de chevau légers - puis La Marche cavalerie
XIXe siècle
Les chevau-légers sont rétablis par l’Empire français, et dans ses États satellites : royaume de Westphalie et grand-duché de Berg (ce sont en fait dans ces deux principautés allemandes des uhlans). Les 3e et 4e régiments de chevau-légers lanciers font partie de l'armée française pendant les Cent-Jours. La garde royale de 1814 en conserve une unité, qui est dissoute en 1816.
Chronologie européenne au XIXe siècle En 1807, lors de l’entrée de Napoléon en Pologne, celui-ci décide la formation du régiment des chevau-légers polonais recruté parmi la noblesse. |
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Chevaux-Legers Bavarois 1 Empire Tanconville |
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1812 |
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Ils ne reçoivent la lance qu’en 1809, après Wagram3. Fin 1808, le régiment de chevau-légers de Berg est rattaché à la Garde impériale.
En 1809, les chevau-légers sont dissous et incorporés aux chasseurs à cheval de la Garde. Un autre régiment, celui des chasseurs à cheval de Berg, reçoit la lance en 1809 et est ensuite rattaché à la Garde. En 1810, le 2e chevau-légers lanciers de la Garde, dit « lanciers rouges », est formé à partir du régiment de hussards de la Garde hollandaise ; en effet, Napoléon s'est inspiré des cosaques et a introduit l'usage de la lance (2,75 m) dans la Grande Armée. En 1812, à la veille de l’entrée en Russie, la cavalerie de la Garde augmente ses effectifs. Les grenadiers à cheval, les chasseurs à cheval, les dragons et les chevau-légers polonais passent à 5 escadrons. Un 3e chevau-légers lanciers de la Garde est créé, mais il est anéanti avant la fin de la campagne. |
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