MILITAIRE DE JADIS
   
  CHEVALIER
         
 

Au Moyen Âge, le chevalier était un combattant à cheval, détenant également un titre de noblesse.

 

Les chevaliers servaient dans l'armée de leur suzerain féodal, c'est à dire leur seigneur, roi ou empereur. Ils suivaient un code d'honneur, inspiré des vertus chrétiennes, consistant en principe à protéger le faible et l'opprimé.

 

Cherchant principalement la gloire personnelle lors des opérations militaires, ils étaient souvent peu disciplinés et chargeaient en désordre à la vue de l'ennemi, comme ce fut le cas lors de la bataille de Crécy.

 

Ils s'équipaient eux-mêmes, leurs armures, armes et destriers étant entièrement à leur charge.

 

 
 
 

 

     
 

Écuyer

 

Rôle, apprentissage. Jeune homme qui porte l’écu d’un seigneur ou chevalier (le terme vient de là), qui fourbit ses armes et prend soin de ses montures, règle de nombreuses tâches d’intendance pour lui.

 

C’est un chevalier en apprentissage, exercé à l’art de la guerre, et souvent d’origine noble, avec l'espoir de se faire un jour un nom. L’écuyer est souvent armé, et tient les armes à disposition de son maître. À la bataille, il le suit de près avec un destrier de rechange (n’hésitant pas à se mettre en danger), pour le lui donner si par hasard son cheval était tué sous lui.

 

 
 
 
 
         
   
  MILITAIRE DE JADIS
   
  CHEVALIER BANNERET
         
 

Le banneret est un jeune noble qui, ayant déjà acquis des fiefs (par héritage, mariage ou autrement), se présente à l'armée avec plusieurs vassaux sous sa bannière. C'est un titre de noblesse tombé en quasi-désuétude.

 

Les chevaliers bannerets apparaissent sous Philippe Auguste. C'était d'abord un titre militaire. La création des chevaliers bannerets permettait aux chefs d'armées de regrouper leurs troupes dans des unités placées autour de bannières. Le titre de banneret était accordé à des seigneurs d'importance qui n'étaient pas obligatoirement des barons, des comtes ou des ducs, mais « puissant de lainage, de terre et de mise » (Chroniques de Jean II). Un banneret pouvait être accompagné de quelques dizaines de combattants placés sous ses ordres. Quand il était chevalier, c'était un chevalier banneret. S'il n'était qu'écuyer, c'était un écuyer banneret.

 

Le rang de banneret correspondait à un niveau dans l'échelle des gages. Les comtes et les ducs ne bénéficiaient pas de gages particuliers en France.

 
 
         
 

Ils étaient payés comme chevaliers bannerets ou écuyers bannerets. En Angleterre il y avait des gages différents pour les ducs, les comtes et les bannerets

 

Ils disparurent avec la création des compagnies d'ordonnance sous Charles VII.

 

À l'époque moderne, le titre de banneret a été intégré à la hiérarchie nobiliaire. Il se situe entre chevalier et baron.

 
         
   
  DANS LES AIRS                                        5
  1784 CHEVALIER ANDREANI
         
 

Le 25 janvier 1784 voit se réaliser le quatrième voyage aérien et le premier hors de France ( près de Milan), c'est le Comte Italien Paolo Augustino Andréani accompagné de giussepi Gerti et de son frère qui le réalise avec une Montgolfière copie du Flesselle fabriquée par les frères Gerti , le voyage se passa bien et l'arrivée un peu plus mouvementée puisqu'ils arrivèrent dans un arbre mais sans gros dégâts. 


Le ballon n’était pas depuis un quart d’heure dans les airs, quand il se fît dans l’enveloppe une déchirure de 15 mètres de long. Le volume énorme de la machine, le nombre des voyageurs, le poids excessif du lest, le mauvais état des toiles, fatiguées pas de trop longues manœuvres, avaient rendu inévitable cet accident, qui faillit avoir des suites funestes. Parvenu en ce moment à 800 mètres de hauteur, l’aérostat s’abattit avec une rapidité effrayante. On vit aussitôt, à en croire les relations de l’époque, soixante mille personnes courir vers l’endroit où la machine allait tomber. Heureusement, et grâce à l’adresse de Pilâtre, cette descente rapide n’entraîna pas des suites graves, et les voyageurs en furent quittes pour un choc un peu rude. On aida les aéronautes à se dégager des toiles qui les enveloppaient : Joseph Montgolfier avait été le plus maltraité.

 
 
 

 

 
 

Cette ascension fit beaucoup de bruit et fut jugée très-diversement. Les journaux en donnèrent les appréciations les plus opposées. En définitive, l’entreprise parut avoir échoué ; mais ses courageux auteurs reçurent les hommages qui leur étaient dus.