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5. CAMOMILLE ROMAINE (Anthemis nobilis)
– Cette composée se rencontre dans beaucoup de nos champs et dans les lieux incultes ; on la cultive souvent dans les jardins (où elle se double facilement et où elle vient sans difficulté) et dont les produits sont meilleurs que ceux des individus sauvages. |
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PLANCHE I -5 CAMOMILLE |
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Son action stimulante la fait utiliser dans diverses maladies où l’on est abattu, notamment dans diverses fièvres qu’elle tend de plus en plus à faire décroître : comme le disait Trousseau, c’est le quinquina de l’antiquité. Pour l’infusion, employer 4 à 20 grammes des capitules pour un litre d’eau.
– Taille de 1 à 3 décimètres. Touffue. Rampante. Odeur forte et caractéristique. Tige d’un vert blanchâtre. Feuilles petites, très découpées, à divisions très petites et velues. Fleurs disposées en capitules. Involucre presque plan. Réceptacle très convexe. Fleurons jaunes et hermaphrodites, entourés de demi-fleurons blancs et femelles. Akène petit et verdâtre surmonté d’un petit bourrelet membraneux. Vivace. Dans les pieds cultivés, toutes les fleurs sont des demi-fleurons blancs. |
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