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Extrait du site @Sangatte Blériot-Plage CPA collection LPM 1900
En 1908, un journal anglais le Daily Mail offre une prime de 1000 livres sterlings au premier aviateur qui traversera le Détroit.
Le 1er juillet 1909, Latham visite l’usine désaffectée du tunnel sous la Manche en compagnie de Ludovic Breton, l’ingénieur en chef de la première tentative de percement du tunnel sous la Manche et décide d’y installer son camp de base. Dans les jours qui suivent, c’est l’effervescence. La foule se presse au Blanc-Nez.
On campe sur place. Les hôteliers et cafetiers font recette. Reste à attendre une météo propice. Jour après jour, on se tient en contact avec la côte Anglaise grâce à la TSF. Une haute antenne haubanée a été dressée sur la falaise de Sangatte. |
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Le 19 juillet, malgré un temps incertain, l’impétueux Hubert décide de tenter sa chance. A 6 heures, l’Antoinette s’élève majestueusement pour atteindre une altitude de 300 mètres.L’avionneur salue la foule d’un geste de la main, décrit une courbe et met le cap sur douvres. En moins de 5 minutes, il a disparu dans la brume.
A quelques kilomètres des côtes Anglaises, une panne de moteur force Latham à amerrir. Il faut vingt minutes au contre torpilleur « Harpon » qui accompagne la traversée pour se porter à son secours.
Les marins découvrent l’avionneur tranquillement assis sur son siège cigarette aux lèvres. De retour à Calais, il promet de faire une nouvelle tentative. |
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Pas d’animation dans le camp Latham. Une fois revenu, les mécaniciens font le plein, vérifie une dernière fois le moteur.
5 heures, Douvres, Charles Fontaine, ami de Louis Blériot trépigne. Enfin un point à l’horizon. L’avion décrit un virage, Blériot coupe le moteur. L’appareil se pose brutalement.
Si ce dernier arrive à traverser dans la journée, il est prêt à partager le prix avec lui. Arrivé à l’hôtel, le vice consul de France lui remet un télégramme de félicitations du gouvernement français. Le soir même, il embarque avec son épouse à bord de « l’Escopette ». Le retour à calais est triomphal. A sa descente de bateau, il est accueilli par Henri Hénon et Ludovic Breton. |
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Plus de cent mille personnes attendent Blériot à son arrivée Gare du Nord. Deux ministres ont fait le déplacement : louis Barthou et Alexandre Millerand.
Le cortège a du mal à se frayer un passage jusqu’aux locaux de l’Aéroc-club de France. La journée se termine par un grand repas donné le soir au Palis d’Orsay.
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De son vivant, Louis Blériot verra son exploit célébré de bien des façons. Des monuments seront inaugurés en sa présence à Douvres le 8 avril 1910, à Cambrai le 12 juin de la même année et aux Baraques le 16 juillet 1911.
Mais l’hommage le plus symbolique lui sera rendu quelques jours après sa mort, le 1er août 1936.
Dans une délibération en date du 9 août 1936, le Conseil municipal de Sangatte décide de donner son nom au hameau des Baraques. La cérémonie a lieu en présence de Madame Blériot.
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