PROVINCES & DEPARTEMENTS EN 1790

   
  BOURGOGNE
         
 
 
     
 
 
     
 
 
     
 
 
     
 
 
     
 

Ancienne province

Département (nouveau)

Ville principale

Bourgogne

01 – Ain

21 - Côte-d'Or

71 - Saône-et-Loire
89 - Yonne

Bourg en Bresse

Dijon

Macon

Auxerre

 
         
 

VIEILLES PROVINCES DE FRANCE
   
  LA BOURGOGNE    -13
         
 

La Bourgogne est une ancienne province historique et une région administrative située au centre-est de la France et constituée de quatre départements : l'Yonne, la Côte-d'Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire.

 
     
 

Histoire Wikipedia

 

La région doit son nom aux Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle région de Bourgogne. Les 10 plus grandes villes de la région sont Dijon (la capitale des Ducs de Bourgogne et le chef-lieu de la région), suivie de Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.

 

Avec ses quatre départements et 31 582 km2 de superficie, la Bourgogne est l'une des plus vastes régions de France (6e place). Elle couvre 6 % du territoire national. Elle compte 2 046 communes.

 

Ses habitants sont appelés les Bourguignons.


Dans le cadre de la réforme territoriale, la Bourgogne doit fusionner avec la région Franche-Comté pour le 1er janvier 20164. Le nom provisoire de cette nouvelle région est Bourgogne-Franche-Comté.

 

L'histoire de la Bourgogne retrace le passé du territoire que la région administrative française de Bourgogne a en majeure partie repris de l'ancien duché. Elle l'inscrit dans la suite des ensembles géopolitiques qui, dans cet espace et au-delà, ont partagé le même nom.

 

Terre de passage, ouverte entre le Nord et le Sud, la région de Bourgogne et ses ressources naturelles ont très tôt favorisé la présence de l'homme. Depuis Homo erectus, la présence de l’homme a été continue en Bourgogne où il a laissé d'abondants vestiges.

 
 
       
   

 

 «Carte de La Bourgogne» par Oie blanche

 
         
 

Le vase de Vix, objet exceptionnel, témoigne notamment de la présence des tribus celtes sur le sol bourguignon. De Bibracte à Alésia, en passant par Autun, s'y relèvent les traces de la conquête de la Gaule par Jules César.

 

Le premier royaume portant le nom de « Bourgogne », regnum Burgundiæ en latin (« royaume de Burgondie »), est l'œuvre des Burgondes. Vaincu par les Francs, ce peuple laisse en héritage un ensemble territorial qui perpétue son nom. Tour à tour, pendant dix siècles, au milieu de luttes continuelles, les familles régnantes de l'histoire – Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons – effacent et redessinent les frontières et le statut politique de ce territoire, donnant au vocable « Bourgogne » des acceptions différentes.

 

La Bourgogne du Moyen Âge voit naître avec les abbayes de Cluny et de Cîteaux les plus grands mouvements de la réforme monastique. Les deux célèbres abbayes furent pendant plusieurs siècles tout à la fois des foyers de science dogmatique, de pensée réformatrice, des centres d'activité économique et sociale, artistiques et même politiques de premier ordre pour toute l'Europe.

 
 
         
 

Des édifices comme la basilique de Vézelay et l'abbaye de Fontenay témoignent encore de ce rayonnement.

 

Quelques siècles plus tard, l'entreprise des ducs de Valois marque profondément son histoire. Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire font de leur État une grande puissance européenne qui englobe la Belgique et la Hollande actuelles et qui devient la rivale du royaume de France. Philippe le Bon, fondateur de l'ordre de la Toison d'or, fait rayonner sa cour et étend sa renommée jusqu'en Orient. Son fils Charles le Téméraire mate les révoltes de Gand en Flandre et de Liège. Il élève à son apogée l'État bourguignon, mais sa mort à la bataille de Nancy en 1477 fait rentrer définitivement la partie proprement bourguignonne du duché dans le domaine de la couronne.

 

Cependant, la fille de Charles, Marie de Bourgogne, sauve son pouvoir sur les États du nord, donnant naissance à une descendance qui aboutit à Charles V dit Charles Quint, né à Gand, qui ne cessa de revendiquer la Bourgogne, source de conflits incessants avec la monarchie française.

 

 

Les armes de la Bourgogne


Écartelé : au premier et au quatrième, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée de gueules et d'argent ; au deuxième et troisième, bandé de six pièces d'azur et d'or à la bordure de gueules. Les armoiries combinent les armoiries des ducs Valois (1 et 4) avec celles des ducs capétiens (2 et 3).

 
     
 

Devenue royale sous Louis XI, la partie française de la Bourgogne garde ses États et son Parlement, préservant ainsi son individualité jusqu'à la Révolution française. Durant des siècles, son histoire se compose de l’écho des grands événements, des transformations économiques générales et du contrecoup des révolutions parisiennes. Elle épouse le destin de la France et connaît les jours sombres des occupations. De grands noms comme ceux de Bossuet, Rameau ou Buffon, pour ne citer que quelques-uns des plus illustres Bourguignons, continuent à l'illustrer dans le domaine des arts, des lettres et des sciences.

 

Son histoire économique se fonde sur l'agriculture et la sylviculture. Terre d’élevage, la Bourgogne est réputée pour sa viande charolaise, ses volailles, son fromage, mais aussi pour ses régions viticoles qui donnent naissance à des crus de légende. La sidérurgie avec ses maîtres de forges prend néanmoins, à partir du XVIIIe siècle, sa place dans son économie et conduit pour faciliter son développement à la constitution d'une solide infrastructure de voies de communication. Le complexe industriel du Creusot, entreprise familiale restée pendant cent vingt-quatre ans aux mains des Schneider, et de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire fait la gloire de l'industrie lourde en Bourgogne (charbon – sidérurgie) avant de décliner fortement à la fin du XXe siècle. D'autres industries animent la région, comme les industries chimiques (Autun - Chalon-sur-Saône) ou pharmaceutiques (Dijon), avant de connaître, à leur tour, des temps difficiles.

 
         
   
  LES TRANSATLANTIQUES
   
  LA BOURGOGNE
         
 
 
 

La Bourgogne au Havre

 
     
 

La Bourgogne est un paquebot de la Compagnie générale transatlantique, mis en service en 1886.

 

C'est le deuxiéme d'une série de quatre sister-ships (navires-jumeaux bâtiments identiques : mêmes caractéristiques, même taille, même classe.), tous rentrés en service en 1886. Les trois autres étant : La Champagne, La Bourgogne et La Gascogne.


Il est mis en service en juin 1886 sur la ligne Le Havre—New York.

 

En février 1896, il entre en collision et coule l’Ailsa, de l’Atlas Line.

 

En 1897, il est équipé de chaudières neuves et d’une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées et deux mâts sont supprimés.

 

Le 2 juillet 1898, La Bourgogne quitte New York pour un nouveau voyage avec, à son bord, plus de 500 passagers et 200 membres d’équipage. Le 4 juillet, vers 5 heures du matin, le paquebot entre en collision dans un brouillard très dense avec le voilier Cromartyshire qui faisait route vers Philadelphie. Sous le choc, les canots de sauvetage installés à tribord sont détruits. Le navire tente de s’échouer mais il coule une heure après la collision. 165 (ou 184 suivant les sources) rescapés sont recueillis par le Cromartyshire puis transférés sur le paquebot SS Grecian de l’Allan Line qui prend le voilier en remorque et se rend à Halifax.

 

L’accident entraîna la mort de plus de 500 personnes, ce qui en fait la pire catastrophe de toute l’histoire de la Compagnie générale transatlantique en temps de paix. Le capitaine de navire Antoine Charles Louis Deloncle, commandant La Bourgogne, et père d'Eugène Deloncle, dans la plus pure tradition maritime, refusa de quitter sa passerelle et disparut avec son navire. L'une des victimes du naufrage fut aussi le peintre Léon Pourtau

 
     
 

1898 LA BOURGOGNE
Améro, Constant (1832-1908).

Les Aventuriers de la mer.


La Bourgogne était un paquebot de 150 mètres de long et jaugeait plus de 6700 tonneaux ; il avait été construit dix ans plus tôt et était mu par une hélice que faisait tourner son puissant moteur de 9000 cv.
Par un temps de brouillard, le 4 juillet 1898, à cinq heures du matin, le transatlantique français la Bourgogne, allant de New-York au Havre, fut abordé à soixante milles de Sable-Island, par le Cromartyshire, venant de Dunkerque et se rendant à Philadelphie. La Bourgogneavait à son bord plus de huit cents personnes – passagers et équipage.


La collision fut épouvantable. Les passagers, encore couchés pour la plupart, montèrent en toute hâte sur le pont. Le capitaine Deloncle et ses officiers y organisaient déjà le sauvetage avec beaucoup de sang-froid et d’énergie ; mais l’eau s’engouffrait dans le transatlantique par une large ouverture faite dans ses flancs ; bientôt l’inclinaison fut telle que l’on ne put opérer la mise à flots des canots de bâbord.


Des radeaux furent formés de caisses vides ; sur ces radeaux et dans deux canots purent prendre place cinquante-quatre hommes des machines, vingt-sept civils, vingt-trois matelots et soixante et un passagers.


Parmi ces derniers, une seule femme fut sauvée. Les victimes furent au nombre de plus de six-cents et, parmi elles, le brave capitaine Deloncle, mort à son poste. Le paquebot sombra quarante minutes après la collision.


Quant au Cromartyshire, navire voilier, très endommagé dans la collision, il se maintint à flot, grâce à ses cloisons étanches. Il recueillit à son bord les survivants du sinistre, qui se trouvaient dans les deux chaloupes et sur les radeaux improvisés. Le Cromartyshirefit, peu après, la rencontre d’un steamer, le Grécian, dont le capitaine voulut bien prendre à son bord les naufragés de la Bourgognepour les conduire à Halifax.

 
         
 

Nom

La Bourgogne

Armateur

Compagnie générale transatlantique

Type

Paquebot transatlantique à quatre mâts

Lancement

1885

En service

juin 1886

Statut

Collision puis naufrage le 4 juillet 1898

Longueur

150,00 m

Maître-bau

15,75 m

Port en lourd

2 969 tonnes

Tonnage

6 754 tonneaux

Propulsion

1 hélice, moteur à pilon, triple expansion 6 cylindres superposés

Puissance

9 000 chevaux

Vitesse

17,5 nœuds

Passagers

500

Équipage

200

Chantier

Forges et Chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer

Pavillon

France

 
 
     
 
Photo escales maritimes