BARFLEUR -1

 

 
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
   
 
     
 

 

 

 
     
   
  LE TRAIN DANS LA MANCHE
  CFD  -Compagnie des Chemins de Fer Départementaux
   
  VALOGNES - BARFLEUR
         
 

Compagnie des Chemins de Fer Départementaux (CFD)

 

Le Réseau de la Manche de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD), comprend deux lignes construites à voie normale. Il a été mis en service en 1886 et fermé entre 1948 et 1950. En 1926, l'exploitation est abandonnée par les CFD au profit de la Compagnie des tramways normands (TN) qui deviendront Compagnie des Chemins de fer Normands (CFN) après 1928.

 

Il comprenait les lignes suivantes:

 

Petit réseau de 42 km destiné à desservir l'est du Cotentin, il est déclaré d'utilité publique en 1877, et concédé à MM. Dubus et Debains. Ne pouvant remplir leur obligation, ils rétrocèdent la concession à la CFD en 1883. Les deux lignes, à voie normale, sont ouvertes en 1886, et prolongées en 1911.

 

Après la 1ère guerre, le département étudie le rachat de l'ensemble des exploitations départementales, qui sera effectif en 1926. L'exploitation sera donc faite par les CFN.


Le trafic passe à la route, malgré la mise en route dès 1927 d'automotrices. Le trafic reprend un peu lors du second conflit. Mais malgré les réparations des dégâts, le déficit continue à croitre. Le trafic est suspendu en deux phases, 1948 et 1950.

 

Section

Compagnie d'origine

Ecartement

VN (1,435 m)

Exploitation

Ouverture

Fermeture

Valognes - Barfleur

CFD

VN

Autonome

20.04.1886

1948/50

St Martin d'Audouville - Montebourg

CFD

VN

Autonome

20.04.1886

08.02.1948

 

VALOGNES - BARFLEUR

 

La ligne Valognes - Barfleur, avec une antenne entre Saint-Martin-d'Audouville et Montebourg, est ouverte le 20 avril 1886 par la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD). En 1926, le département de la Manche rachète cette ligne, ainsi que la ligne Barfleur - Cherbourg ouverte en 1911 par la Compagnie des chemins de fer de la Manche, et en confie l'exploitation à la Compagnie des chemins de fer normands (CFN).

 

Tracé et profil

 

Entre Barfleur et Saint-Vaast, le tracé de la ligne est plus difficile à retrouver, en raison des remembrements. Quittant la commune par le Sud, elle rejoint la gare de Montfarville en passant par le lieu-dit des Roches. La gare de Montfarville, tout comme celle de Morsaline et Réville est d'un type particulier propre au réseau CFD de la Manche. C'est aussi à cet endroit que le Tue-Vâques croise à niveau une première fois, le GC 14 (actuelle RD 902). Peu après, à La Madelaine la voie ferrée effectue une large boucle à gauche, vers l'ouest, pour desservir la gare de Valcanville-Anneville au lieu-dit La Gare, sur la RD 335, avant de revenir vers le bourg d'Anneville-en-Saire, où la voie croise à nouveau et de niveau, le GC 14, reliant Barfleur à Quettehou. À cet endroit, les CFD établirent une halte, Anneville-Bourg, en raison de l'éloignement de la gare officielle de Valcanville-Anneville. La ligne s'en va ensuite vers Réville puis Saint-Vaast-la-Hougue. Arrivant du nord par l'ouest de la commune, elle rejoint la gare en cul de sac située au sud, par une large courbe à gauche. De nos jours, la Rue Victor-Grignard, suivie de la rue du 8-Mai ont pris place sur l'ancienne plateforme ferroviaire dont elles ont gardé l'exacte courbure. Le carrefour où ces rues se font suite, et croise celle du Maréchal-Foch, est en fait l'endroit exact où se situait le passage à niveau par lequel le Tue-Vâque croisait le GC 1 (actuelle RD 1) Valognes - Saint-Vaast-la-Hougue.

 

Elle quitte Saint-Vaast-la-Hougue en passant juste au sud de la RD 1.

 

On retrouve sa trace au sud de Quettehou longeant la côte, passant entre le Château et le Manoir de Aumeville-Lestre. Avant d'arriver sur Lestre, la voie se tortillait en longeant le ruisseau au nord de Vaudreville et se trace le chemin direction Valognes.

 
         
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Valognes

     
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Valognes Ville

     
     
 

Tamerville

 
 

Saint Germain de Tournebut

 
     
   
 

 
 

Saint Martin d'Audouville

 
     
   
 

Lestre-Quinéville

 
     
 

 
 

Aumeville Crasville

 
     
   
 

Morsalines 

 
     
 

 
 

Quettebou

 
     
   
     
 

 
 

St Vaast la Hougue

 
     
 

 
 

Réville

 
     
 

Valcanville-Anneville en Saire

 
     
 

Montfarville

 
 

 
     
 

 
 

Barfleur

 
     
   

 

 

  QUELQUES BATEAUX
   
  LE BAUTIER DE BARFLEUR
         
 

C’est quoi un Bautier de Barfleur ?

 

Les Bautiers étaient des bateaux de pêche qui étaient connus aussi sous le nom de Cordiers du Cotentin, ce qui revient au même puisque les cordes utilisées pour la pêche s'y appellent "Les Baux" d'ou le non de Bautier pour ce sloop de 9 à 11 mètres qui fait irruption vers 1880 à Barfleur pour remplacer les bisquines locales.

 

Ces longues cordes de 250 mètres étaient constituées de filins à trois torons sur lesquels on fixait les avançons d'une longueur de 1.70 mètre, au bout desquels on fixait un hameçon. Les hameçons étaient munis d'appâts (La Beite) achetée avant le départ.

 

Les lignes étaient mouillées depuis le bateau, ce qui évitait de s'encombrer d'une annexe. Pour mouiller les Baux on les attachait à une grosse ligne de fond d'un diamètre de 20mm. frappée d'une ancre de 50 Kg.

 

Sur le bateau, les Baux se trouvaient lovés dans de gros paniers en osier, (Les Maunes), que l'on peut distiguer sur le pont. L'équipage était constitué de 6 à 7 hommes qui filaient les Baux, à chaque marée, deux fois par jour si le temps le permettait, à l'ouest de Cherbourg et jusqu'à la côte Anglaise.

 

La Construction   

 

Ces bateaux étaient construits dans la région du Cotentin qui, à l'époque, fournissait de l'Orme et du Chêne en abondance.Orme pour la quille. L'étrave et l'étambot étaient en Chêne, ainsi que les couples d'une dizaine de cm.d'épaisseur. En Chêne également le bordé du petit tableau, les préceintes et la lisse de plat bord. En revanche, les barrots de pont et les bordages de la carène étaient en pin ou en sapin ce qui allégeait le poids du bateau.

 

Plusieurs chantiers sont établis à Barfleur, petit port de pêche situé à environ 25 km au nord de Cherbourg

 

Le Bautier est très apprécié pour ces qualités nautiques, il est ardent, très bon marcheur, très toilé, possède un très long plan de dérive et un bon couple de rappel.

 

Un Bautier en navigation babord


Sur le bateau, les Baux se trouvaient lovés dans de gros paniers en osier,( Les Maunes )


Janvier 1950 : lancement du Bautier Saint Maurice après huit mois de travaux sur le chantier André Bellot à Barfleur.

 
     
 

Il est fin et émacié à l'avant, ventru au milieu ce qui est un gage de stabilité et très fuyant à l'arrière.

 
     
 

Entretien de la coque d'un bautier à marée basse

 
         
   
  QUELQUES BATEAUX
   
  CANOT DE BARFLEUR
         
 

Vaquelotte au large de Barfleur

 
         
 

Vaquelottes du Cotentin

  ou

Canot de Barfleur


Port d'attache : Saint-Vaast, Barfleur...

 

La vaquelotte (connue aussi comme « canot de Barfleur » ou « canot à bourcet-malet ») est un petit bateau de pêche à voile que l'on trouvait un peu partout le long des côtes du Cotentin, depuis le XIXe siècle.

 

D'une longueur de 5 à 7 m, elle était gréée de voiles au tiers : une misaine et un tapecul, ainsi qu'un foc amuré sur un long bout-dehors. Solide et rustique, la vaquelotte était utilisée pour toutes sortes de pêche : aux cordes (lignes), au filet (fixe ou à la traine) ou aux casiers.

 

 

 
 
         
   

 LES BLASONS DE LA MANCHE

 

 

 

Aumeville-Lestre

 

Écartelé : au premier et au quatrième de sable à l'aigle d'argent semée de croissants du champ, portant sur l'estomac une croisette haussée du même, au deuxième et au troisième d'or au laurier arraché de sinople, au chef de gueules.

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

Avranches

 

(sous-préfecture, ancien évêché)

 

D'azur à deux tours rondes jointes

par un entremur, une porte au milieu d'argent, surmonté d'un dauphin contourné

et couché du même,

accosté de deux croissants d'or

 

(dessin inspiré de l'ancienne cathédrale)

 

 

 

 

     

 

Barfleur

 

De gueules à un bar d'argent posé en pal,

surmonté d'une fleur de lys d'or

 

 

 


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 UNE PHOTO, UN BOUT D'HISTOIRE

 

 Barfleur      Marée basse / Encore un peu d'histoire

 

A marée basse dans le port de Barfleur, quelques mares d'eau reflètent les maisons de granit et le quai couvert d'algues vertes.Et ces couleurs s'harmonisent bien avec la quille de ce chalutier au repos.

 

 

On a vu dans les billets sur Barfleur l'importance de ce port après la conquête de l'Angleterre, jusqu'à la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste en 1204.

 

Mr. Jean Fleury, dans son "Cherbourg et ses environs : nouveau guide du voyageur à Cher-bourg", publié en 1839, continue la leçon d'histoire:

 

Depuis lors Barfleur disparaît de l'histoire ; bientôt après il n'en est plus question que pour dire que cette ville passe à Charles-le-Mauvais, et qu'en 1405 une flotte anglaise, commandée par les comtes de Lancastre et de Kent, la brûla ainsi que La Hougue et les villages voisins.

 

Froissard la cite encore ainsi comme une place forte au XIVe siècle. Les fortifications en furent démolies par ordre de Matignon, gouverneur de Normandie pour Henri IV. On croit que la mer en a envahi une partie. Dans une requête adressée à François Ier par des religieux, on trouve que Barfleur qui avait eu dix-huit cents feux était alors réduit à trente, et à deux cents habitants. - Ce bourg entièrement en granit, a un aspect très-ancien. Son port qui est naturel, n'est plus fréquenté que par de petits navires. - Il y avait autrefois un phare ; celui qui porte aujourd'hui le nom de Barfleur, est situé sur la commune de Gatteville. Il y avait aussi à Barfleur un monas-tère de chanoines réguliers de S.t-Augustin, fondé par Philippe-le-Bel en 1286, pour accomplir un voeu qu'il avait fait pendant une tempête.

 


Cet article est tiré du site

cotes Normande

de Claude Corbin