CALENDRIERS A TRAVERS LES AGES | ||||||||||
Les calendriers à travers les ages Janine CACCIAGUERRA
Égyptiens. Romains. Années astronomiques. Calendrier grégorien. Calendrier luni-solaire et lunaire. Calendrier Israélite. Calendrier musulman. Réforme moderne.
Les découvertes des historiens, comme celles des archéologues, rapportent que, dès les temps les plus lointains, les hommes primitifs eurent le souci de marquer les époques au moyen de mesures concrètes. Ils utilisèrent, pour cela, les phénomènes astronomiques les plus marquants, tombant sous leurs sens encore rudimentaires, faute d'une libération totale de leurs entraves d'animalité. | | |||||||||
ANNEES ASTRONOMIQUES | ||||||||||
— Scientifiquement, l'année est définie par la durée d'une révolution totale autour du soleil selon une ellipse presque circulaire, puisque son excentricité n'est que de 0,016 entre les deux axes.
La vitesse de translation est de l'ordre de 30 kilomètres à la seconde. Mais le soleil n'est pas fixe dans le ciel. Il se déplace lui-même, et cette ellipse n'est que la projection figurée sur un plan idéal d'une hélice, ou, pour être plus clair, d'un trajet en forme de tire-bouchon.
Il faut donc différencier l'année sidérale réelle de l'année tropique apparente.
La première est la durée mise par la terre pour boucler sa révolution complète. En supposant un observateur situé au centre du soleil, c'est la durée nécessaire pour noter deux passages successifs en face d'une même étoile choisie comme point de repère. En « temps moyen », cette durée est de 365 jours 9 minutes, 9 secondes, 5 dixièmes. |
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Toute différente est l'« année tropique », qui correspond à deux passages successifs de la terre à l'équinoxe de printemps. Comme cet équinoxe se déplace lui-même sur l'orbite de la terre, en sens inverse de son mouvement de rotation, l'année tropique a une durée moindre que l'année sidérale. La différence est de l'ordre de 20 minutes.
Il existe, du reste, un troisième mode de calcul. Celui-ci est fondé sur deux passages successifs au point le plus proche du soleil, que l'on nomme « périhélie », avec, pour contraire, l’« aphélie ». Comme ce périhélie a un déplacement propre, l'année dite « anomalistique » est plus longue de cinq minutes que l'année sidérale.
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