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COLLECTIVITE TERRITORIALE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la RFI des Comores. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l'OUA (qui s'avère par la suite dramatique pour la population).
Dans la foulée, l'île demande aussi son rattachement politique à la France. Ainsi, le drapeau tricolore est hissé et la Marseillaise chantée
La France, par l'intermédiaire de Jacques Chirac, ne tient pas compte de cette revendication. On peut citer comme explications le fait que la France ne souhaite pas refroidir ses relations avec la RFIC ou l'OUA, et ne veut pas non plus d'une situation comparable à celle de Mayotte sous perfusion financière (pour anecdote, en France, le Front national se prononce alors pour la réintégration de l'île à la métropole).
Le pouvoir sur l'île passe aux mains d'un triumvirat présidé par le foundi (« le maître ») Abdallah Ibrahim, non francophone, âgé de 80 ans, Said Abeid Abdérémane, coordinateur national, et Mohamed Bacar.
Chaque année de nombreux Comoriens d'Anjouan et Mohéli tentent, dans une certaine indifférence internationale, de rejoindre Mayotte dans des embarcations de fortune, les kwassa-kwassa, ce qui entraine au passage la mort de nombreux naufragés — 100 à 200 chaque année. On peut expliquer ce changement d'opinion des Comoriens par la grande misère que traverse leurs îles et par la situation enviée de la petite voisine mahoraise.
De son côté, Mayotte accueille malgré tout les exilés, même si elle voit sa population croître très rapidement. La population de Mayotte (190 000 habitants fin 2007) est composée de 30 % de réfugiés en provenance d'Anjouan. Cette situation pose de graves problèmes démographiques et sociaux mettant en jeu l'avenir et la stabilité économique de l'île où le contrôle des naissances se heurte aux tabous d'une population très majoritairement musulmane.
Aussi, la France souhaite le rétablissement de la paix civile à Anjouan, afin de faciliter le retour rapide des exilés L'Union des Comores reste encore fragile, mais aussi bien la France, que l'Union africaine et les populations de Mayotte et Anjouan espèrent une normalisation de la situation.
Des soldats fidèles à Mohamed Bacar ont pris le contrôle de la capitale d'Anjouan en mai 2007. Bacar, qui était devenu pour la première fois président d'Anjouan en 2002, cherche à obtenir l'indépendance de l'île.
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QUELQUES FROMAGES | ||||||
CREMET D' ANJOU | ||||||
Crémet d'Anjou aux fraises ou coulis de fraises ou encore aux fraises caramélisées. Crémet d'Anjou aux fraises et coulis de melon et filet de caramel. Crémet d'Anjou aux meringuettes. Crémet d'Anjou à l'ananas et coulis d'orange. Crémet d'Anjou aux pêches de vigne. Crémet d'Anjou aux mirabelles. Crémet d'Anjou aux fruits rouges et coulis. Crémet d'Anjou au coulis de pomme et filet de caramel. Crémet d'Anjou aux framboises.
Hommage
En 1921, le "Prince des Gastronomes" (Curnonsky) rendit hommage aux crémets d'Anjou dans le guide gastronomique de l'Anjou : "Le crémet angevin est un régal des dieux. On trouve le crémet d'Anjou à Saumur et à Angers. Aucune crème chantilly n'égale ce petit mulon mousseux parfumé, onctueux et léger". |
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L’Anjou est une région historique et culturelle française, correspondant à l’ancienne province du même nom et dont la capitale est Angers. Bien que le duché ait disparu, le terme « Anjou » est toujours utilisé pour définir le territoire de Maine-et-Loire. Le logo du département reprend le terme « Anjou ». Le territoire de l'Anjou correspond à l’actuel département de Maine-et-Loire, ainsi qu'à plusieurs autres territoires intégrés dans diverses divisions administratives. | ||||||||||
Histoire Wikipedia
L'Anjou en tant qu'entité et territoire apparait sous l'Antiquité avec le peuple des Andécaves. Leur territoire, centré sur Angers (alors Andegavum) correspond en partie aux limites du futur Maine-et-Loire. Occupé par les Romains, il se trouve plus tard au centre de plusieurs influences et rivalités, notamment entre les Francs et les Bretons. Devenu comté, il devient le cœur de l'empire Plantagenêt, ou « empire angevin » au XIIIe siècle. L'Anjou garde son indépendance face au pouvoir royal jusqu'en 1259, date du traité de Paris, qui le rattache à la couronne de France. Donné en apanage à la mort de Louis VIII de France, il est érigé en duché en 1360 puis définitivement rattaché au royaume de France en 1481.
Culturellement, l'Anjou est associé à son vignoble, à la Loire, à ses matériaux de construction (ardoise et tuffeau) ainsi qu'à sa grande concentration de troglodytes. Le poète Joachim du Bellay a immortalisé l'Anjou dans son ouvrage Les Regrets, paru en 1558.
La naissance du comté
En 909, à la suite de la mort d’Alain Ier de Bretagne, Foulque Ier d’Anjou reçoit le comté de Nantes. Il est chargé de lutter contre les Normands et les Bretons. Néanmoins Nantes est prise par les Normands en 914. Malgré cette razzia normande, Foulque Ier conservera le titre de comte de Nantes, mais celui-ci ne fut définitivement reconnu qu’en 930, en même temps que son titre du comte d'Anjou, quand son suzerain Hugues le Grand le qualifia comme tel dans une de ses chartes. Foulque Ier passa la plus grande partie de sa vie à combattre les raids vikings. Le comté de Nantes restera lié aux comtes d’Anjou puis par la suite passera sous la domination angevine des Plantagenêts jusqu’en 1203.
Sous Foulques II le Bon, le domaine connait enfin une prospérité relative, surnommée la paix angevine. Il s'empare néanmoins de Montreuil-Bellay aux dépens de Guillaume III, comte de Poitiers, mais son acte le plus notable est la cession de Saumur au comte de Blois Thibaut le Tricheur. Ses successeurs n'auront de cesse, pendant plus d'un siècle, de faire revenir la ville dans le domaine angevin.
Geoffroy Ier Grisegonnelle, à l'opposé de son père, développe la puissance et l’influence du comté d’Anjou en reprenant les hostilités. Il arrive à arracher le Loudunais, le Mirebelais et Thouars à l'Aquitaine en 973. Il participe également à la bataille de Conquereuil aux côtés du comte de Nantes, Hoël 1er, contre Conan Ier de Bretagne, comte de Rennes. | | |||||||||
«Carte de L'Anjou» par Oie blanche | ||||||||||
Geoffroy Ier étend le domaine angevin sur la rive sud de la Loire jusqu’aux portes de Nantes et à la limite de la rivière de la Sèvre nantaise. Il fait construire au sud de Nantes un puissant bastion au Pallet dont il reste de nos jours un immense donjon. | ||||||||||
Le Duché d'Anjou
En 1360, le roi Jean II le Bon érigea l'Anjou en duché, et le donna pour apanage à son second fils Louis. Louis prend le titre de roi de Sicile le 30 août 1383, le titre royal de Naples étant « roi de Sicile et de Jérusalem ». Il meurt en 1384 à Bari, sans avoir obtenu de résultat décisif contre son compétiteur Charles de Durazzo, qui conserve le pouvoir effectif.
La Révolution française et la naissance du Maine-et-Loire
La généralité de Tours d'après le Règlement général du 24 janvier 1789 (États généraux) fut organisé avec un certain nombre de modification qui laissaient présager le démantèlement des anciennes provinces royales.
En effet, Le 11 novembre 1789, l'Assemblée Constituante brusque les choses en ordonnant aux députés des anciennes provinces de se concerter, afin de mettre en place un réseau de nouveaux départements d'environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km² actuels.
Des réunions se tiennent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin, député de la noblesse de la Sénéchaussée d'Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements, autour des capitales traditionnelles, Tours, Angers et le Mans, et autour de la ville de Laval, qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.
Le 12 novembre 1789, 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Étienne de Cigongne et Charles-Élie de Ferrières, se |
Blason moderne de l'Anjou
Si les armoiries des Ingelgeriens ne sont pas connues, on suppose que les armes de la première maison d'Anjou étaient d'azur, au chef de gueules, aux rais d'escarbouble d'or, brochants sur le tout. Mais cela tient plus du mythe, car les armes n'avaient, à cette époque, pas encore de caractère héréditaire attaché au nom et surtout, elles n'apparaissent pas avant la seconde moitié du XIeme siècle. Ce sont donc probablement les Plantagenêts, avec Geoffroy Plantagenêt, qui ont été les premiers à en porter : d'azur, à six lions d'or posés 3, 2 et 1 Après les Plantagenêts, les deux maisons d'Anjou françaises qui se sont succédé entre 1246 et 1480 portèrent à partir de 1270 un semé de fleurs de lys à la bordure de gueules. Le roi Charles V remplaça le semé des armes de France par trois fleurs et en 1480, son descendant Louis XI, réunit définitivement l'Anjou à la Couronne. | |||||||||
dissocient de cette décision. Les Saumurois plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs. Ils accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur. Ils les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines (autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil). Le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur. Pendant ce temps, les représentants de Chinon, à l'instar de ceux de Saumur tentent également de créer leur propre département. Des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal de Saumur. Certains représentants de la Noblesse et du Clergé approuvent le découpage proposé par Angers. En décembre de la même année, les Loudunais rompent leur accord avec Saumur. Le 14 janvier 1790, l'Assemblée nationale décrète que "Saumur et le Saumurois feront partie du département de l'Anjou".
Intégré dans le département de "Mayenne-et-Loire" (futur "Maine-et-Loire"), Saumur tente de partager avec Angers la fonction de chef-lieu. Ayant perdu la partie, les représentants de Saumur proclament que l'alternat entre Angers et Saumur permet de déjouer les intrigues et les cabales qui naissent de la fixité…
Le lundi 24 mai 1790, ils obtiennent 104 suffrages en faveur de l'alternat, mais 532 voix se prononcent en faveur d'un siège permanent à Angers. Le nouveau département est constitué. L'Assemblée constituante entérine cette structure le 22 juin 1790 et le Roi le 25 juin 1790.
Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux (ancien maire de Saumur). Ainsi jusqu'en novembre 1791, le premier président du conseil général de Maine-et-Loire, sera saumurois.
L'Anjou était divisée en plusieurs sénéchaussées ou bailliages, regroupées sous le nom de "Sénéchaussées de l'Anjou". La Révolution française marque la fin de la fonction de sénéchal. Augustin-Félix-Elisabeth Barrin La Galissonnière fut le dernier sénéchal de l'Anjou nommé avant la Révolution française. Il représentera la Noblesse de l'Anjou lors de la réunion des États généraux de 1789.
En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.
En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque du diocèse d'Angers.
Le titre de duc d'Anjou fut porté encore par deux Valois, par Henri III avant qu'il ne fût roi et par son frère et héritier de la couronne de France, le prince François de France (1555-1584).
Le titre du duc d'Anjou était le troisième apanage le plus important en France (après le Dauphiné et le duché d'Orléans). C'est ainsi que Gaston (fils d’Henri IV) et Philippe (fils de Louis XIII) furent brièvement duc d'Anjou avant de devenir duc d'Orléans. Le duché d'Anjou fut donné ensuite à deux fils de Louis XIV mort jeune et à son deuxième petit-fils Philippe qui devint plus tard roi d'Espagne sous le nom de Philippe V. Le titre fut ensuite donné au troisième arrière-petit-fils du roi Soleil, Louis XV. Louis XVIII reçut également le titre. | ||||||||||