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La faverolles est une race de poule originaire de la commune de Faverolles, Eure-et-Loir, dans le Centre de la France.
C. GUÉRANDE RUSTICA. JOURNAL UNIVERSEL DE LA CAMPAGNE 17e année. Nos 7-8. 15 février 1944
Voilà un beau succès! Une création qui montre que nous pouvons, tout comme à l'étranger, créer d'excellentes variétés de poules.
La tentative était malaisée car la Faverolles résulte de nombreux croisements, de « sangs » divers, mais si bien mêlés, amalgamés, fixés, qu’on lui accorde, à raison, le nom de race.
Le but atteint ? La production très rapide d’une chair abondante et délicate, une poule qui, à trois mois et demi (au temps des régimes faciles) était prête pour la table et satisfaisait les gourmets les plus difficiles. |
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À l'origine, on trouve l'alliance de la Houdan, aux qualités bien connues, et de la Brahma herminée, type asiatique apprécié, croisement de base, où sont intervenus ensuite les Cochinchinoises, les Dorking anglais, assurant à notre Faverolles ce double fleuron glorieux : précocité et finesse de chair.
Ampleur, vigueur, allure vive... En outre, la poule Faverolles est une excellente couveuse et ses poussins se développent avec une rapidité particulière. Elle pond de bonne heure (parfois à 4 mois et demi) mais sa ponte est moyenne : 140 à 160 œufs. On ne peut pas tout avoir, encore qu’une Faverolles, élevée dans l'Oise, ait donné 312 œufs en 1923.
Certains éleveurs estiment qu'elle est la première volaille de France pour la production du poulet rôti, Cela peut suffire à sa gloire.
Que dire de plus ? Son plumage : fauve plus ou moins accentué chez la poule et même mélangé de gris sur le dos, saumon clair sur la poitrine. Le coq par un curieux phénomène de fixation héréditaire rappelle son ancêtre le Dorking avec un beau plastron noir et des couleurs brillantes. Favoris et cravates typiques avec les cinq doigts, caractéristiques de la Houdan. |
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Mais les bons éleveurs de la région houdanaise, où s'est développée la race, ont eu la sagesse, étant donné le but pratique envisagé, de ne pas être trop exigeants sur le standard du type. Ils ont tenté, et ils ont réussi, de créer un parfait producteur de « rôtis », une race qui assure des coquelets du poids de 1 kg. 300 à 1 kg. 400 en douze semaines et parfois dépassant 1 kilo à 2 mois.
Poule de ferme ou d'élevage familial... ce sont des titres qui comptent aujourd'hui.. |
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