CHERBOURG-OCTEVILLE
  CU 15.01 COMMUNAUTE URBAINE DE CHERBOURG
   
 

LES SERRES DE COLLECTIONS

DU PARC EMANUEL LIAIS

         
 
 
 

Les serres de collection du Parc Emmanuel Liais

 
 

 
 

Dans l'ambiance verte et moite de la grande serre du Parc Emmanuel Liais, une modeste pancarte souligne la présence d'un petit arbre au tronc massif et torturé, hérissé de larges et longues palmes.

La pancarte indique "Encéphalartos : cet arbre existait sur terre il y a 100 millions d'années  Il peut vivre 2000 ans et atteindre 80 mètres."

 

Cette plante à l'aspect préhistorique affiche environ 1,70 mètres sous la toise et a sans doute encore de belles années devant elle. Elle pourra encore nourrir les rêves de quelques générations de Cherbourgeois et les recherches de nombreux botanistes. Mais sa disparition semble irrémédiable car les deux Encéphalartos que compte le Parc Emmanuel Liais sont sans doute les deux derniers spécimens en Europe. Et toute fécondation est impossible puisqu'il s'agit de deux arbres femelles.

 

Les deux arbres furent achetés par la Ville de Cherbourg entre 1909 et 1911.

 
   
 

Ils constituent l'un des fleurons des 421 variétés de plantes qui s'étendent sous les 510 m2 des deux serres du parc. La plus grande de ces deux serres s'étend sur 300 m2.

 

L'attrait du Parc Emmanuel Liais ne tient pas uniquement à la rareté des plantes présentées.

 

En effet, la longévité des spécimens ajoute un cachet certain. La majorité des arbres du parc sont plus que centenaires.

 

 

L'Encéphalartos

 
 

Et quelques-uns furent plantés par l'épouse d'Emmanuel Liais, Margaritha.

 

Les climats des serres


En 1883, on peut considérer les serres d'Emmanuel Liais comme achevées. Elles englobent alors une surface d'environ 900 m2 et sont divisées en dix espaces de températures différentes. Par la suite, elles ne vont pas résister aux agressions historiques et climatiques.

 

 

L'Encéphalartos

 
         
 

Aujourd'hui, les serres reconstruites offrent de séduisantes collections exotiques.

 

L'ensemble actuel de serres est composé de parties différenciées :

 

> Les serres tropicales humides (18 à 22 °, air humide : hygrométrie de 70 à 80%) pour des plantes de régions à climat équatorial et tropical (Guyane, Brésil, Océanie, mais aussi Mexique, Antilles, Indes, Chine, Afrique du Sud…).

 

> La serre tropicale sèche (env. 16°, air sec : hygrométrie 30%) qui évoque les déserts est beaucoup plus récente par sa collection qui provient essentiellement du jardin botanique de Monaco depuis 1992.

 

> Les deux serres de multiplication (env. 23°, exposition sud-est) sont des lieux de soins, d'acclimatation et de bouturage (plantes malades, nouvelles), ainsi que de conservation (orchidées, plantes rares). Il est à noter qu'elles ne sont pas ouvertes au public.


La collection d’orchidées


La ville possède au sein des serres du parc Liais une collection rarissime d’orchidées qui proviennent d’horizons différents dont une collection de vanilles remarquables.

Aujourd’hui 15 variétés de vanilles sont répertoriées et identifiées, les nombreuses autres variétés sont en cours d’identification par le responsable du Muséum National de Paris. 

 

La ville est également gardienne des orchidées saisies par les douanes, elles y sont soignées, conservées et déterminées jusqu’à jugement.

 

 

 

Gardien devant la Statue d'Emanuel Liais en 1916

CPA collection LPM 1900

 
       
   
 
         
 

Les serres de collection du Parc Emmanuel Liais