|
||||||||||||
Troigots, CPA collection LPM 1960 |
||||||||||||
Extrait de " Historique canton de Tessy sur Vire de André Hardel "
Le Conseil Municipal aux temps anciens.
- Il est toujours curieux et intéressant de relire les vieux papiers, les vieux registres dans lesquels on trouve souvent du... sensationnel et de l'inédit ou de l'inconnu...
Saviez-vous, par exemple, ceci :
Le dimanche 2 décembre 1792 (An Ier) de la République Française, Une et Indivisible, dans l'église, six notables étaient élus (on ne dit pas pourquoi) à savoir : Pierre Vaudevire, vicaire, Pierre Mourocq, Romphaire Bisson, Louis Herman, Julien Vallée et Louis Pican.Le 15 décembre suivant, ce dernier déclarait continuer la garde des propriétés des héritiers de Madame de Novion Brassac, dans les communes de Troisgots, Saint-Romphaire et Fervaches.
Le 24 Germinal, An II, " le Conseil Général " de la commune certifiait que le citoyen Laurent Louis de la Fosse était un excellent républicain, toujours disposé à aller au-devant des brigands de la Vendée et à les combattre.
Le dit jour, décadi 30 Germinal, An II, Jacques Hulin de la commune de Bon Air (maintenant la Mancellière-sur-Vire) était autorisé à abattre en Troisgots, des chênes pour tanner.
Le 24 Floréal An II, la Municipalité acceptait une somme de 173 livres 12 sols des Administrateurs du " Rocher de la Liberté " - (la ville de Saint-Lô venait de changer de nom) - pour les indigents de Troisgots ; elle recensait aussi 59 chevaux de 5 ans et plus et nommait André Duval, moyennant rétribution de 110 livres, percepteur des contributions et impositions locales, en encaissant les fonds tous les quintidis et les décadis ; de même, qu'elle réglait la question d'un fossé (d'un talus) d'une pièce de terre nommée : " l'abbaye " longeant le chemin allant au Val de Vire.
Le 13 Messidor An II, étaient réglées les difficultés (on ne dit pas lesquelles) relatives à la terre des " jardins " appartenant aux héritiers de Marie-Anne Potier de Novion-Gallard.
Le 22 Ventôse An X, le presbytère devenait écoles primaires, suivant l'avis de la municipalité " centrale " de Tessy et Monsieur Jean Lesaulnier admis comme instituteur par... le jury d'instruction.
Le 22 mars 1819, la municipalité refusait de payer 817 fr. 68 pour la part de la commune de Troisgots, parmi les 28 communes devant payer 20,648 francs, montant des frais de reconstruction du pont de Gourfaleur-Baudre, détruit au moment de la Chouannerie.
Le 25 mars 1817, la municipalité choisissait Tessy pour la correspondance postale, c'est-à-dire comme bureau des Postes. En juin et juillet 1830, elle acceptait les legs de Monsieur Burnel, prêtre-chapelain du Bon Sauveur à Saint-Lô et de Monsieur François Herman, prêtre natif de Troisgots, ancien prieur et ancien chanoine des Prémontrés.
Le 2 février 1840, la municipalité acceptait les trois foires de Tessy, fixées aux premiers mercredis de janvier, avril et octobre. Le 8 novembre 1857, elle votait 22 fr. 29 (c'était toute la fortune de la municipalité !) pour participer aux frais d'édification de la statue de Napoléon Ier à Cherbourg.
Le 20 mars 1859, la municipalité acceptait la construction du pont de Hébert, mais la majorité du Conseil préférait quand même le rétablissement de l'ancienne passerelle et le passage à gué.
En 1870, elle votait 200 francs pour acheter des fusils et des munitions et remettait 1.440 fr. 75 à la Trésorerie pour les affaires de la guerre et comme représentant, une fois de plus, tout son avoir en caisse...! |
||||||||||||
Troigots, la gare CPA collection LPM 1900 |
||||||||||||