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L’église actuelle fut construite en 1957 en style moderne. Elle renferme une statue de Saint Vincent du XVIIIème siècle, ainsi qu'une Sainte Femme couronnée du XVIII-XIXème siècle ; ces deux oeuvres sont inscrites aux Monuments Historiques. nous y trouvons également un élégant bas-relief mural en céramique aux douces couleurs. |
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Le Mesnil-Opac est une ancienne commune, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Moyon-Villages.
Historique du canton de Tessy-sur-Vire André Hardel, Saint-Lô, 1968
La dénomination de cettc commune est due, dit-on, à un nom de famille en effet, une charte de 1027 mentionne parmi les témoins Gérard Opac et Bernard Opac ; en 1198, un Hugues Opac ; une carte géographique de 1736, indique " Mesnil au Parc " qui voudrait dire maison du parc ; d'Estouteville, dans son aveu de 1460, indique Mesnil O Parc. Alors qu'en dites-vous ?
D'une étendue territoriale de 557 hectares, cette commune accusait 399 habitants en 1818 ; 386 en 1832 ; 366 en 1871 343 en 1887 ; 271 vers 1940 et en 1952 : 285.
En 1363, vous trouviez Jean de Mathan en 1598, des " le Valloys "annoblis quatre ans plus tôt et les : " de Pinel " ; un siècle plus tard, Éénédic de Béton et Jean Le Moussu de la Martinière.
L'église primitive, précédant celle qui fut brûlée, se trouvait du côté du Couchant, vers la commune du Mesnil-Herman, à l'endroit connu sous le nom de : " la Hédouvière ", où il existe un champ nommé au cadastre : " le Champ de la Croix ". L'église, détruite en 1944, paraît avoir été bâtie sur l'initiative de deux moines appartenant à un petit monastère qui aurait existé au-dessous de l'emplacement actuel de l'église placée sous le vocable de Notre-Dame. L'église brûlée contenait les reliques de St Vincent.
Depuis Henri II jusqu'à la Révolution, le patronage de l'église du Mesnil-Opac appartint à l'abbaye de Saint-Lô qui avait d'ailleurs le patronage de 22 églises, En 1944, l'église a été totalement détruite par faits de guerre ; elle se trouvait à l'extrémité d'un chemin vicinal, sans issue, à trois cents mètres de la grande route, en bordure de laquelle elle a été reconstruite ; elle est d'une grande simplicité et pourvue d'un préau y attenant d'où vous apercevez l'unique magasin de la localité ; les cloches ont, comme premier prénom : " Georges, jean et Marie-Vincent ". |
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Pour conserver la mémoire et le souvenir de Toustain de Billy, le chemin vicinal allant de la grande route jusqu'au cimetière et à l'emplacement de l'église qui était au centre, porte maintenant le nom de " rue Toustain de Billy " et une plaque a été placée à l'entrée de ce chemin ; une rue de Saint-Lô porte également le nom de ce prêtre fort érudit.
Auprès du Calvaire, en bordure également de la grande route, une autre plaque a été placée sur un piédestal, voici quelques années et son inscription comporte ces simples mots : " Place Cardinal Grente " ; cette place n'est autre que le terrain entourant le calvaire et, par ce fait même, la Municipalité a voulu rappeler la mémoire de ce cardinal, originaire de Percy, venu au cours de sa jeunesse, en cette commune du Mesnil-Opac, prendre des leçons de latin du prêtre y exerçant alors son ministère et qu'il connaissait particulièrement. Dans sa jeunesse, ce cardinal aimait les facéties et l'on raconte celle de la boîte à musique qu'il fit fonctionner pendant la messe de minuit lors d'une fête de Noël. |
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