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Xfigpower L'église Saint-Martin de Soulles |
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Seul édifice du canton à présenter un clocher édifié à la croisée du transept. Cette tour et le porche occidental du 14e siècle sont les vestiges médiévaux les plus importants d'une église dont le plan a été largement modifié au 19e siècle.
Le curé Alphonse Jacques Dufour fait construire la sacristie en 1849 ; deux ans plus tard, jugeant l'édifice trop petit, il fait ériger, au nord de la nef, la chapelle de la Vierge destinée aux femmes. De même, en 1852, il fait construire une chapelle identique en l'honneur de saint Louis, au sud de la nef, à l'usage des hommes. En 1897, l'architecte Robin procède à la restauration de la nef.
Faisant suite aux dommages de la Seconde Guerre mondiale, l'architecte Sénéchal est chargé d'établir des plans et devis. Il choisit, contrairement à celui de Quibou, de ne pas doter l'église d'éléments modernes mais de la reconstruire à l'identique. L'édifice, restauré grâce aux crédits du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, est consacré le 26 septembre 1949. L'aménagement du sanctuaire est réalisé en 1951 par Roger, directeur de l'Art sacré à Paris, qui est l'auteur du grand décor mural peint représentant la Crucifixion.
L'église est sous le vocable de Saint-Martin. Soulles fut une des propriétés données à l'évêque de Coutances par le duc Richard 1er, en vue du rétablissement du culte chrétien dans la ville épiscopale, au moment où les normands du Cotentin commençaient à se convertir. La charte de Philippe-le-Long, de 1319, confirme à l'église de Coutances la propriété de Soulles avec l'église, le moulin et une forêt qui n'est pas petite. La bulle d'Eugène III n'en fait pas mention... Le patronage de Soulles avait été cédé en 1215 à l'évêque Hugues de Morville, par Philippe-Auguste, en contre-échange du fief de Soulles. Philippe-Auguste avait donc trouvé là une propriété à exproprier. D'autre part, Roger des Moitiers donna à Saint-Etienne de Caen, le jour de la fondation, Soulles et la moitié de la forêt de Montabot. La cure était à la nomination directe de l'évêque.
Elle dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de Coutances, de l’archidiaconé de Coutances (ou de la Chrétienté) et du doyenné de Cenilly. |
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