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Comme beaucoup de familles normandes ou alliées aux Normands, ses successeurs se révoltent sans cesse contre l'autorité royale, n'hésitant pas à s'allier aux Écossais (les Scots) avec lesquels ils créent des liens de plus en plus étroits
Adam Bruce, le fils aîné du précédent et d'Agnès fille de Foulque Paynel de Carlton, lui succède dans ses fiefs anglais. Sa descendance s'éteindra en 1271 avec Peter Bruce connétable de Scarborough.
Robert II Bruce, 2e lord d'Annandale (mort en 1191) épouse en 1183 une princesse scote, Isabelle de Dunkeld, fille naturelle de Guillaume roi d'Écosse.
William Bruce, mort en 1215, frère et successeur du précédent comme seigneur d'Annandale.
Robert IV Bruce le Noble, mort en 1245, fils du précédent. Il épouse une autre Isabelle seconde fille de David d'Huntingdon frère des rois Malcolm IV d'Écosse et Guillaume Ier d'Écosse Ce mariage est à l'origine des prétentions de la famille au trône.
Robert V Bruce dit le "Compétiteur", mort en 1295, fils des précédents prétendant au trône d'Écosse contre Jean Baliol en 1290.
Robert VI Bruce, comte de Carrick, par son mariage, mort en 1304 dont le fils Ro-bert VIII Bruce sera finalement reconnu roi d'Écosse en 1306.
Au XIIIe siècle, le patronyme familial est anglicisé en « (the) Bruce » après le milieu du siècle. Un descendant direct de Robert de Bruis, révolté contre les Anglais, est couronné roi d'Écosse sous le nom de Robert Ier Bruce en 1306. L'un de ses frères, Édouard Bruce, lutte contre les Anglais en Irlande et est victorieux. Couronné roi d'Irlande en 1316, son règne ne dure pas ; en 1318, il est vaincu par les Anglais à Dundalk et meurt au combat.
Quant aux Bruce restés en Normandie, ils disparaissent du fief familial d'origine au plus tard en 1204.
La branche aînée des Bruce (la branche royale d'Écosse) reviendra en France lors des persécutions dont furent victimes les Catholiques britanniques. Encore subsistante de nos jours, elle est la famille juridiquement légitime pour régner sur l'Écosse, depuis la mort du dernier Stuart.
La devise de la famille était et est toujours aujourd'hui : « Fuimus » (« Nous avons été »). Brix CPA collection LPM 1960 |
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