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Les agents des chemins de fer de Couville sont intrigués par l'odeur qui émane d'une malle envoyée de Paris.
En l'ouvrant, ils découvrent le cadavre d'un jeune homme, dénommé Delahef. Quand Joseph Aubert et Marguerite Dubois viennent récupérer la malle, ils sont arrêtés et reconnaissent rapidement le crime dont le but était de dérober la collection de timbres de Delahef, d'une valeur estimée à 2 000 $.
Sous le titre du « crime de Couville » ou de « la malle sanglante », l'affaire fait la une des journaux nationaux.
Le 29 octobre, l'homme est condamné aux travaux forcés à perpétuité et la femme à trois ans de prison.
| Paru dans Le Petit Journal du 07 juin 1896 | |||||||||||