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 Église Saint-Pierre de Camprond Photo de Xfigpower | ||||||||||||
| Toponyme médiéval issu de l'ancien français de Normandie camp ront « champ rond, terre cultivée de forme arrondie ».
L'église actuelle avec son chœur, sa nef et ses deux chapelles a une forme de croix. Elle est sous le vocable de Saint Pierre.
Les vitraux qui datent des années 1935-1945 forment un ensemble harmonieux.
Diverses statues rappellent l'histoire sainte : Sainte Véronique - Saint Paul - Sainte Jeanne d'Arc - Sainte Germaine - Sainte Thérèse de Lisieux et une superbe représentation de Sainte Anne faisant la lecture à Marie Enfant. Cette statue en pierre fut enterrée par les paroissiens pendant la révolution pour être sauvée de la destruction.
L'autel de la chapelle de la Sainte vierge a un retable bleu à motif floral doré avec une niche renfermant deux statues. C'est la vierge de la Salette apparaissant à une jeune bergère.
Le maître-autel est orné d'un bas relief animalier encadré de chaque côté par deux colonnettes rouge brun. En 1996, après avoir été restauré, le clocher a retrouvé un coq neuf qui manquait depuis la guerre. | ||||||||||||
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| Article de Mr RENAULT 1856 | ||||||||||||
| Campromd, Campus ro tondus.
L'église de cette paroisse est insignifiante. Elle se compose du chœur, d'une nef et de deux chapelles, formant croix; elle est dans toutes ses parties voûtée en bois.
L'arc triomphal est à ogive, orné de moulures qui ressemblent à des paîmettes. Toutes les fenêtres sont rondes, et le mur absidal est à pans coupés.
Une tour carrée, et que termine un petit toit à double égout, est placée à l'occident, au bas de la nef. Un petit porche ou narthex a été pratiqué dans l'étage inférieur de cette tour.
Sur une pierre tombale, placée dans le cimetière on lit :
ICI RRPOSB LK CORPS DR H. LKCLL8E, PIRRRF, BACHELIER ES LETTRES CURÉ DR GERV1LLK, NÉ A CAMPROND, ÂGÉ DE 27 ANS, DÉCÉDÉ LE 9 AOUT 1828. BEQCIKSCAT IN PACR.
L'église est sous le vocable de Saint Pierre. Elle était taxée à 34 livres de décime, et dépendait de l'archidiaconé de la chrétienté et du doyenné de Périers. Le seigneur du lieu en avait le patronage, et présentait à la cure.
A l'époque de la rédaction du Livre noir, Guillaume du Lorey était seigneur patron de Camprond. Le curé, qui était seul décimateur, avait deux habitations, et trois acres de terre aumônée. Le tout lui valait 40 livres.
Dans le xiv e siècle, le curé devait huit deniers pour le saint chrême, six sous pour la chape de Tévêque, et trois sous pour droit de visite. Il percevait toutes les grosses et menues dîmes, excepté celles des blés sur deux fiefs laïques qui appartenaient à la chapelle de Belval. Il avait encore une terre aumônée, contenant environ quinze vergées, et sur laquelle il y avait un manoir : Et est manerium in eadem. Il existait sur cette paroisse une chapelle nommée la chapelle de Lez-Belval: In eadem parrochia est quedam capella quevocatur capella de Beleual. Elle possédait plusieurs terres, des revenus et des dîmes dans la paroisse et hors de la paroisse, et avait deux portions dont Tune était affermée 25 livres. Le patronage en appartenait au seigneur du Lorey. | ||||||||||||