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La commune fusionne le 1er janvier 1973 avec Folligny et La Beslière | ||||||||||||
Dans « L’Avranchin monumental et historique » Par Edouard LE HERICHER -1845
Mesnilum Drochonis – Mainil Drogonis. (Livre Blanc – Cartulaire du Mont-Saint-Michel)
La forme générale de cette commune est un triangle dont la base ou la ligne orientale est formée par un tronçon de la route de Coutances à Avranches et un affluent du Thar, dont le coté nord-ouest est tracé par le Tharnet, et dont l’autre coté est une ligne arbitraire et le Thar, au delà duquel s’étagent les bois de la Lucerne. Quatre églises sont distribuées à des distances presque égales autour de ces limites et forment une enceinte idéale au centre de laquelle s’élève celle du Mesnildrey.
Mesnildrey n’a pas de manoir ; il semble avoir du exister dans le village proprement dit Mesnildrey, ou habitation de Drogon, nom qui s’est appliqué dans la suite à tout le terrain paroissial. Les expressions de notre épigraphe donnent la clef de l’étymologie de cette paroisse, et nous reportent au chef primitif, Saxon ou Normand, qui y établit son habitation. L’altération de Drogon en Drey n’a rien qui surprenne, et nous la trouverons dans sa forme intermédiaire Dragey, et dans sa forme identique, Maidrey ou Moidrey, qui est exactement la même chose que Mainildrey.
La série des seigneurs de Mesnildrey, depuis le chef qui lui donna son nom, serait difficile à établir : nous ne pouvons que jeter quelques jalons sur cette route. La plus ancienne mention que nous connaissions de cette paroisse est dans le cartulaire du Mont, auquel elle appartint longtemps. En 1159, « Gaufridus sacerdos Mainil Drogonis et Gellinus nepos ejus, requirentes monachatum in monasterium B. Michaelis obtulerunt ecclesiam de Mainil-Drogonis, quoe erat in patrimonio eorum. Rob abbas illam nolens nisi honeste suscipere petiit Constancias cum clericis illis et indicavit Ric. Episcopo quomodo requirerent monachatum. Ille autem respondit quod Rad de Musca dominus illius ville presentationem clamabat, unde episcopus jussit eum venire Const…. Cum non venisset, clerici ecclesiam in manu episcopi reddiderunt et Rob. abbatem saisivit.»
Cette paroisse appartint longtemps au Mont : elle fut cédée à l’évêque de Coutances en échange d’une autre.
Au XIII° siècle, J. de la Mouche devait un chevalier pour Mesnildrey et Granville. Vers 1580, le seigneur était Robert du Homme. Jean de Vitel, qui chanta souvent cette famille, célébra par un sonnet son courage, et sa mort par un tombeau ou chant funèbre :
Vers 1750, le seigneur était Eustache Le Mercier, dont on voit la tombe dans l’église de Saint-Ursin. | ||||||||||||
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