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Epoque Gallo-Romaine : Un camp gaulois a été découvert près du vieux bourg sur la route de Fougerolles. En position stratégique pour la surveillance du pays à la limite du Maine et de la Normandie. Des vestiges d’une voie romaine ont été retrouvés traversant le hameau de Saint Anne et se dirigeant vers Saint Symphorien d’est en ouest.
Les guerres de religion : En 1562, l’abbaye de Savigny a été saccagée par des calvinistes. Des pièces d’argent à l’effigie d’Henri II, François II et Charles IX ont été retrouvées par un cultivateur buaisien.
L’époque révolutionnaire : Buais fut le théâtre de luttes sanglantes entre les chouans et les bleus. Le citoyen Gesbert de la Jamondière fut tué par des chouans près du village de la Hélisière. En 1914 un homme raconte même que son grand père a dû transporter ce cadavre jusqu’au cimetière de Buais menacé par les assassins. Jusqu’au tombeau, il fut suivi par le petit chien du citoyen qui tenait entre ses crocs le chapeau de son maître. Une plaque commémore cette fusillade sur la route de Heussé.
En 1848 : un chêne de la Liberté fut planté au vieux bourg. Alors que l’église tombait en ruine, le Maire et le vicaire obtiennent son transfert au hameau de Saint Anne, lieu dit dans lequel se trouvait déjà la nouvelle mairie.
En 1868, la nouvelle église sort de terre. Le hameau de Saint Anne devint le chef lieu de la commune.
En 1886, le groupe scolaire fut inauguré. Jusqu’alors les garçons étaient au vieux bourg dans une petite salle et l’école des filles y était tenue par une sœur carmélite.
Au début du XXème siècle : la population scolaire était de 200 élèves environ pour plus de 1100 habitant |
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L'église Abbé LECANU, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », Coutances, 1878,
L'église Saint-Pair-de-Buais1 fut donnée avec tous ses biens et revenus au prieuré du Plessis-Grimout par le duc-roi Henri II ; la charte n'est pas datée. En 1238, Henri, fils de Philippe de Moisy, abandonna au même prieuré ses droits de patronage sur la même église. En 1326, l'évêque Jean de La Mouche autorisa son érection en prieuré-cure, et depuis lors elle est desservie par deux religieux du Plessis-Grimout, avec charge de payer cent sous de rente à l'église d'Avranches.
Cette antique église, sous le vocable de saint-Pair est maintenant délaissée et remplacée par une église neuve, plus monumentale, fondée en 1859, située dans le quartier dit de Sainte-Anne, plus central et mise sous ce vocable.
La paroisse dépendait, avant 1789, du doyenné du Teilleul et du diocèse d'Avranches. |
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