SAINT-JAMES
  CC 24.08 CANTON DE SAINT-JAMES
   
  SAINT-BENOIT-DE-BEUVRON
 

 

 
 
 
 

Saint-Benoît-de-Beuvron, CPA collection LPM 1960

 

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La bourgade de Saint Benoit de Beuvron qui fait partie de la commune de Saint James est beaucoup plus ancienne que Saint-James. Ce lieu a été habité par les hommes préhistoriques pour preuve le polissoir qui date d’environ 4000 an av Jésus Christ. Au XIXe siècle des fouilles ont permis de découvrir des pierres polies et des haches en jade à proximité. Plus tard, les Gaulois ont dû construire un pagus à cet endroit et les Romains qui leurs ont succédé nous ont aussi laissé des traces de leur passage sous formes de pièces. L’abbé Desroches (1791-1862) rapporte au VIIe l’origine de l’église de SaintBenoît. Il pense qu’un sanctuaire a été construit en ce temps-là, ou même avant, car il était d’usage d’élever des églises sur les anciens pagi gaulois. Le nom de Beuvron (qui viendrait du mot saxon « bieu » qui veut dire cours d’eau) est cité vers 1030 dans une charte du duc Robert 1er avec les moines du Mont Saint Michel. Au temps de Guillaume le Conquérant, la bourgade était importante, tant du point de vue commercial que religieux. Une foire qui s’y tenait chaque année fut transférée à Saint-James par ses soins. Les moines du Mont exercèrent leurs droits seigneuriaux pendant toute la durée du Moyen Age sur le tonlieu (droit de passage), sur les coutumes (taxes sur les marchandises) et sur les moulins. L’église Saint-Benoît a toujours été considérée comme l’église primitive. Cela explique la prise de possession par les curés de l’église de Saint-Benoît-de-Beuvron avant la prise de possession de l’église de Saint-James et ce jusqu’au début du XIXe siècle.

 

Au XVe siècle l’église devint succursale de Saint-Martin-du-Belley construite par Guillaume le Conquérant à son retour de la bataille d’Hastings en 1066.

 

En 1791, pendant la Révolution, le sanctuaire fut pillé et saccagé. Il resta fermé jusqu’en 1825.

Par une ordonnance royale, du 29 avril 1845, Saint-Benoît fut érigé en succursale de l’église Saint-Jacques de Saint-James.

 

Puis, jusqu’à notre époque, le culte y fut célébré. Mais la pénurie de prêtre se faisant sentir les offices cessèrent d’être dits et par la volonté des élus et de l’Evêché elle fut désaffecté en 1994. D’un centre cultuel l’église Saint-Benoît est devenue, aujourd’hui, un centre culturel.