Eglise Saint-Georges HaguardDuNord 2014

Église Saint-Georges

De Wikimanche

Lors des combats de la libération, l'église paroissiale de Saint-Georges-de-Bohon dépendant de l'ancien prieuré est détruite par les bombardements le 5 juillet 1944.

Une chapelle provisoire est ouverte en 1948 et la construction d'un nouvel édifice, plus proche du village, est confiée à l'architecte départemental André Clermont, de Yves Maublanc et André Martinet qui choisissent d'orienter le chevet vers le sud-ouest, contre la tradition.

Le 4 mars 1962, les premiers travaux débutent.

Les murs sont en schiste d'Hébécrevon et ardoises d'Angers. Au sud-est, le clocher est coiffé d'une haute flèche pyramidale de 17,5 mètres.

Près du portail, on a incrusté, sur un fond d'ardoises, quelques vestiges du XVIIIe de l'ancienne église (ligne de quadrilobes, épitaphe d'un ancien vicaire et clés de voûte du XIXe siècle aux armes des papes Léon XIII et Pie IX). À l'intérieur, un christ en bois polychromé du XVIe siècle et deux clés de voûte proviennent également de l'édifice détruit en 1944.

L'intérieur est éclairé au nord-ouest par 18 fenêtres rectangulaires. Les vitraux sont signés G. Leconte.

Marcelle Delcour-Guinard, de Saint-Pair-sur-Mer, réalise en 1965 les hauts-reliefs modernes de saint Martin et saint Georges ainsi que la statue de la Vierge.

Les fonts baptismaux proviennent de l'église Boulanger d'Oran, don de l'évêque algérien via Marcel Duval, officier de la marine originaire de Saint-Georges-de-Bohon chargé de vider des édifices catholiques après l'indépendance algérienne.

L'église est ouverte au culte en 1964. Après la fin des travaux en avril 1965, le chanoine Laisney, vicaire général, bénit l'église et consacre les autels le 2 juin 1966.