SAINT-FLOXEL
  CC 19.16 DU CANTON DE MONTEBOURG
   
  FOIRE SAINT-FLOXEL
     
 
 
 

 Paru dans un quotidien de 1880

 

Mr Renault nous dit

Texte de 1880


     
 
 
     
 
 
 

Une foire aux chevaux en manche (Lessay 1910), CPA collection LPM 1900

 
         
   
  SAINT-FLOXEL
  CC 19.16 DU CANTON DE MONTEBOURG
   
  FOIRE SAINT-FLOXEL
     
 
 
         
 
Article paru en 1880
Almanach de la manche 1880

 

Mr Renault nous dit

 

IL se tient, le 17 septembre, à Saint-Floxel, une des foires les plus importantes du Cotentin, et qui doit son origine au concours des nombreux pèlerins qui, le jour de la fête du saint, se rendaient à son tombeau.

 

Dans son travail sur les foires du département de la Manche, M. Léopold Delisle donne d'intéressants détails sur cette foire, qui appartint d'abord aux seigneurs de Tancarville, et ensuite à l'abbaye de Montebourg. En 1234, Lucie du Hommet donna aux religieux de Saint-Georges-de-Bocherville, près de Rouen, une rente de 10 sous tournois sur la foire Saint-Floscel, dont ils contestaient la propriété à ladite dame.

 

Dans le principe, l'abbaye de Montebourg ne prenait qu'une  rente de 60 sous sur les fermiers de cette foire.

 

La foire Saint-Floxel, et dans un terrier rédigé vers le milieu du XIIeme siècle, les religieux disent : « Nous avons à Saint-Floscel une foire le jour Saint-Floscel. Elle Il vaut, année commune, environ 25 livres. Nous avons par » la main du verdier de Valognes, dans le bois de Montebourg, neuf pièces de chêne pour faire la feuillie (estrade m où se tenait la juridiction J de ladite foire. Le lendemain, » après les plaits et la recette des aides, notre prévôt a coutume de prendre la feuillie. Les reséants du fief au Machon, » du fief es Thomas, du fief au Long, du fief Jean Le Cerf et » du fief Hare doivent couper le bois, l'apporter et dresser la feuillie. Les aines de ces cinq fiefs doivent garder la foire de jour et de nuit, pendant 24 heures, sous peine d'une » amende arbitraire. Le forestier qui délivre la feuillie a 12 deniers pour son salaire ; chacun des cinq aînés reçoit un denier et le prévôt 12 deniers. »

 

L'abbé de Montebourg percevait, au XVIeme siècle, sur des fle& de la paroisse Saint-Floxel, un droit de trois sols sur les aines qui mariaient leurs filles en dehors du fief sur lequel ils demeuraient, ou plutôt en dehors du fief seigneurial dont la roture dépendait.

 

Le même abbé de Montebourg percevait à Saint-Floxel « la » monte de ses resséants (moute personnelle) et la monte des )i terres de son fief (moule réelle). Pour celle-ci, une partie » des terres était abonnée et s'acquittait par une rente dont le H montant était soit fixé à l'amiable, soit déterminé par une » charte ; pour l'autre partie des terres , on payait chaque % année en raison du produit des terres . »

 
     
 
 
 

 Une foire en manche (Lessay 1910) CPA collection LPM 1900