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Église Saint-Malo de Carneville. | ||||||||||||
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Au XIe siècle, l'église est sous le patronage de la famille d'Agneaux. Corbin d'Agneaux la donne en perpétuelle aumône à l'abbaye de Montebourg.
Entre 1685 et 1699, l'édifice est restauré et le mobilier renouvelé.
À la Révolution, l'église est fermée jusqu'en 1803. En 1805, la vieille église romane est démolie, le chœur et l'abside sont rasés et remontés sur les mêmes fondations.
Vers 1870, le nouveau clocher est monté surmonté d'une flèche flanquée de quatre clochetons.
Sur la cloche, figurent les inscriptions suivantes : d'un côté : 1873, bénite par J.P. Bravard, évêque de Coutances et Avranches assisté de Pierre Mesnil. curé de Carneville, Havard Villedieu de l'autre côté : nommée Jeanne Louise Marie par M. Louis La Hougue, procureur de la République à Avranches et Mme La Hougue, sa mère, née Rihouet.
En 1890, la voûte du chœur s'effondre, la voûte de la nef est défoncée. La reconstruction est une réussite. La voûte de style ogival est portée sur des colonnettes à chapiteaux et soulignée par les nervures.
En 1900, un autel en marbre blanc remplace le maître-autel et, pour le mettre en valeur, deux fenêtres accolées sont ouvertes dans le chevet avec des vitraux représentant, à gauche le Sacré Cœur et à droite, le Saint Cœur de Marie.
Mais, en 1906, il faut subir l'inventaire de l'église selon les lois votées à ce sujet. Les personnes chargées de cette besogne, plutôt mal accueillies, trouvent les portes solidement fermées. Aussi, pour effectuer leur mission, elles ont recours à la hache pour fracturer la petite porte de la nef. Cette dernière sera remplacée par la suite, mais elle est conservée, en l'état, sous le clocher. | ||||||||||||