GREVILLE-HAGUE
  CC 14.09 DE LA HAGUE
   
  LE CIMETIERE HANTE
 
 
 

Gréville-Hague, statue de Jean-François Millet & l'église

 
     
 

HISTOIRES INSOLITES EN MANCHE

 

Au début des années 80 le cimetière de Gréville-Hague fut l’objet de manifestations inquiétantes qui donnèrent lieu à quelques recherches et à quelques planques nocturnes dans l’espoir d’en percer le mystère. Voici l’article que publia la Presse de la Manche à l’époque

 

 
 

GREVILLE-HAGUE :

DES EXPEDITIONS NOCTUNES POUR PERCER LE MYSTERE DU CIMETIERE

 

Blottie au pied de l’église, la statue de Jean-François Millet à Gréville-Hague est le témoin depuis le début de l’été de scènes mystérieuses. Régulièrement, quand la nuit est tombée et qu’un grand calme enveloppe la bourgade, quelques véhicules se garent à proximité. Sans faire de bruit, une poignée de jeunes gens en descendent et font silence. Un silence qui est troublé parfois au bout de quelques minutes par un son mystérieux montant du cimetière...

 

Canular ? Pas du tout. Nous avons suivi une de ces "expéditions" nocturnes organisées environ depuis deux mois, quand une jeune fille prit peur une nuit en rentrant chez elle et qu’elle se confia à des amis.

 

COMME UNE FORTE RESPIRATION

 

Il y a bien une dizaine de minutes que nous attendons. Le mur du cimetière est là, devant nous, à moins de dix mètres. L’oreille tendue, personne ne parle. Le moindre bruit a quelque chose d’inquiétant en soi. Soudain, l’un d’entre nous perçoit un souffle faible. Difficile à localiser, mais c’est quelque part dans le cimetière. Maintenant le bruit s’amplifie. Nous entendons tous une respiration saccadée de plus en plus forte. Travail de l’imagination ? A voir la tête de tout le monde, on peut en douter. Petit à petit, nous nous approchons du cimetière pour tenter de percer le mystère. Aucun de nous n’a jamais entendu pareille chose. Ce n’est rien à côté de ce qui va suivre

 

Nous n’irons pas plus loin. Nous sommes stoppés net dans notre progression par cette respiration qui pousse soudain un ronflement agressif. Inutile de préciser que le mouvement de panique qui suivra nous conduisit en des lieux plus accueillants, en l’occurrence un petit estaminet d’Urville-Nacqueville.

 

Quelques confidences nous apprennent que par une belle nuit, ce bruit mystérieux s’entend à plusieurs dizaines de mètres du cimetière. Un "habitué" de ces sorties nocturnes confie qu’il s’est rendu une fois dans le cimetière avec une torche électrique. A chaque foi