Texte issu de la mairie

Maison de Branville.

Cette demeure seigneuriale (surnommée « le château » par les Branvillais) possède un portail central, encadré par deux plus petits piétonniers, donne sur le parc qui subit les ravages de la tempête de 1987. Les ailes carrés aux extrémités de la demeure datent du XVIIème siècle mais le corps du logis est plus récent (rénové au XIXème siècle). L’ensemble comprend 2 tours rondes (dont une abrite à l’étage un colombier doté d’environ 200 trous), ainsi que deux bâtiments agricoles de part et d’autre du jardin, un mur d’enceinte et un puits. Les toitures du logis sont en schiste et comptent 5 souches de cheminées. La demeure fut habitée par les familles d’Ozouville, de Gigault et Vauquelin.

La seigneurie de BRANVILLE

La seigneurie de BRANVILLE appartenait au XVIeme siècle aux Ruallen, sieurs des Delles, nom porté encore aujourd’hui par une ancienne ferme de la commune.

Robert d’Ozouville, sieur du Parc figure également parmi les notables de Branville.

Les familles Gigault de Bellefonds et Vauquelin habitèrent la Maison de Branville ; Monsieur de Vauquelin d’Artilly figure sur la liste des députés des trois ordres réunis à Coutances en 1789.

Plus récemment, la famille Liais, famille cherbourgeoise très connue dans les domaines politiques et scientifiques a habité Branville : Joseph Alfred Liais, maire de Cherbourg et cousin d’Emmanuel Liais ; Léon Liais, son fils, ancien sous-préfet, a été maire de Branville de 1881 à 1896. Ce dernier est enterré dans le petit cimetière de notre commune avec ses deux enfants, Emmanuel et Marie Christine, décédés en bas age.

A l’intérieur de l’église, un ex-voto, inscription sur marbre blanc, invoquant la protection de la Vierge, nous rappelle le malheur de cette famille.