DENNEVILLE
  CC 12.04 DE LA COTE DES ILES
   
  EGLISE SAINT-REMI
         
 

  L'église Saint Rémi de Denneville, CPA collection LPM 1900

 
     
 

Située au centre du bourg, l'édifice a subi de nombreuses transformations au cours des siècles. Son transept et ses deux croisillons sont des 15e et 16e siècles.

 

Des peintures, représentant les quatre évangélistes, décorent la voûte du croisillon nord et constituent le joyau de cette église.

 

DËNNEVILLE.

Article de Mr Renault 1845

 

Denneville., DmeeiUa, Dênnmlla. Dans le Livre noifi

cette paroisse est dénommée PtmeviUa supra mare, Denneville-sur-Mer.

 

L'église est sans intérêt. Ses fenêtres sont rondes. Le retable et l’autel sont bariolés et chargés de peintures d'un fort mauvais goût. Quand donc les fabriques et les marguilliers s'abstiendront ’ils d'employer toutes ces dorures, toutes ces peintures qui, sous le prétexte toujours dangereux d'embellissement, donnent à la pierre ou au bois l'apparence d'un marbre aux couleurs les plus heurtées et que repousse la nature

 

Une tour carrée, dont le toit est très^rapide, s'élève au sud de l'église, à l'extérieur, entre chœur et nef. Il existe, dans son étage inférieur, une chapelle qui communique avec l'église;

 

La chapelle septentrionale est voûtée en pierre, et parait dater de la fin du XVeme siècle ou du commencement du XVIeme.

 

On remarque à la voûte de cette chapelle des fresques représentant les quatre évangélistes, couronnés du nombre de la gloire céleste et accompagnés chacun de leur attribut symbolique ). Chacun d'eux tient un phylactère qui fait connaître aussi son nom. Ainsi, sur celui que tient saint Jean, on lit ces mots : Sequentia sancti evangelii secvndv ianem ; saint Luc fait le portrait d'une femme qui est au-dessus de lui; un ange» placé près de saint Mathieu, lui présente un encrier.

 

L'église est sous le vocable de saint Rémi. Elle était taxée à 40 livres de décime, et dépendait de l'archidiaconé Bauptois et do doyenné de Saint-Sauveur-le-Vicomte. L'abbaye de Montebourg en avait le patronage. L'abbé avait les deux tiers de la dime, et le curé l'autre tiers avec le casuel, une vergée et demie de terre aumônée, trois sols et trois cabions. La part du curé valait 28 livres, et celle de l’abbé de Montebourg 30 livres.