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Prétot CPA collection LPM 1900 |
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Histoire de la commune
En 1973, Prétot devient Prétot-Sainte-Suzanne suite à sa fusion avec Sainte-Suzanne-en-Bauptois.
Sous l'ancien Régime, la paroisse de Sainte-Suzanne relevait du bailliage de Saint-Sauveur-Lendelin secondaire du bailliage de Cotentin. La paroisse de Prétot relevait du bailliage secondaire de Carentan et du grand bailliage du Cotentin ou de Coutances.
Les deux paroisses dépendaient de l'élection de Carentan, de la généralité de Caen. La paroisse de Sainte-Suzanne appartenait à la sergenterie de Lessay, la paroisse de Prétot appartenait à la sergenterie de Varenguebec.
1790, chef-lieu de Canton
En 1790, c'est une division du district d'environ quatre lieues carrées. Cette circonscription devait, dans l'esprit de ses initiateurs servir seulement de circonscription électorale.
Il fut donc créé un canton avec pour chef-lieu Prétot et comprenant les communes de Appeville, Baupte, Beuzeville-la-Bastille, Coigny, Cretteville, Houtteville, Lastelle, Lithaire, Le Plessis, Saint-Jores, Sainte-Suzanne-en-Bauptois, Varenguebec, Vindefontaine.
En l'an VIII, le canton sera supprimé.
Prétot-Sainte-Suzanne, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Montsenelle. |
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ANNUAIRE DU DÉPARTEMENT DE LA MANCHE ANNEE — 1858. PRÉTOT. Préiot, Prestot, Peretot
Ces trois mots se rencontrent souvent dans les chartes. Le mot saxon tôt signifie demeure, habitation. Le mot Prêtât voudrait-il dire habitation de Press ou de prêtre ? Je l'ai vu écrit. On trouve il est vrai, dans un nom du pays, l'analogue presque parfait du mot Prêtot; c'est le nom de Prestrevilla, qu'on lit au bas de plusieurs chartes pour l'abbaye de la Luzerne.
Prètot est sur le bord de la voie romaine m A launa, Valognes, à Cpsedia, Coutances. Un petit bourg qui, sous les anciennes institutions judiciaires, relevait de la vicomte et de Télection de Carentan, s'est conservé près de la voie romaine, à un kilomètre environ de Téglise.
On trouve qu'un Robert de Prétot sista comme témoin à la charte de fondation de Tabbaye de Blanchelande ; il figure encore dans un acte par lequel l'abbé de Lessay et son couvent abandonnent leurs droits sur l'église de Saint-Symphorien, près de la Haye-du-Puits.
Prétot formait une baronnie qu'en vertu de lettres-patentes du roi de l'année 4785, le duc de Coigny obtint de réunir à son duché de Coigny. Alors la haute justice établie à Coigny fut transférée à Prétot, où elle était encore À l'époque de 1789.
La baronnie de Prétot avait appartenu à la famille d'Orglandes : ainsi on trouve, comme baron de Prétot, Jacques d'Orglandes, lieutenant-général d'artillerie, qui fut tué en 4 624 au siège de Montauban, où il combattait pour le roi contre les prolestants. Cette baronnie appartint- plus tard à Louis de Romilly, marquis de la Chesnelaye, qui avait épousé Elisabeth-Gabrielle de Bellefoirière de Soïcourt. Il la transmit à son fils, Alexandre-Hippolyte de Romilly, comte de la Chesnelaye, qui habitait Prétot, lorsqu'en l'année 1738, il épousa Suzanne de Hauconvenant, fille de Jacques de Maucon venant , chevalier, seigneur et patron de Sainte-Suzanne .
Prétot vit naître, en 1778, un homme dont le nom est souvent cité dans Coutances, Jean-Baptiste Dudouyt. Fils d'un père homme d'esprit et l'un des notaires les plus honnêtes et les plus estimés du pays le jeune Dudouyt, après avoir fait d'excellentes études au collège de Coutances, en fit de non moins sérieuses à Paris comme élève en médecine. Revenu à Coutances, il y devint, après quelques années d'exercice, le guide de ses confrères auxquels il ne refusa jamais les conseils que son expérience leur rendait très- précieux. Elu député en 1830, il revint, après trois législatures, vivre à Coutances, où son .esprit le faisait rechercher, et où il est mort en 1845, emportant les regrets de ses nombreux amis et ceux aussi des indigents dont il fut le bienfaiteur éclairé . |
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