BAUDREVILLE
  CC 11.01 LA HAYE -DU-PUITS
   
  L' église Sainte Marguerite
         
 
 
   

Église de Baudreville ERNOUF Guillaume

 
   
 

Extérieur: La tour carrée s'élève au-dessus du portail de l'entrée, à l'ouest, et possède sur chaque face une fenêtre à ogive munie d'abat-sons. Elle paraît récente car en 1859, M. Renault déplorait l'absence de tour lors de la pose d'une cloche sur le mur occiden- tal. Un petit porche à ouverture ronde permet d'accéder aujour-d'hui à la tour.

 

L'église ne possède pas de chapelles mais une sacristie accolée au chevet.

 

Intérieur :  La nef est large, voûtée en bois, par des fenêtres arrondies. Une arcade en ogive sépare le chœur et la nef. L'arcade, en pierres apparentes, repose sur deux colonnes dont les chapi- teaux sont décorés de feuilles variées.

 

Deux petit autels latéraux en bois peint, occupent le haut de la nef, de chaque côté de l'arcade. Ils sont encadrés de colonnes qui imitent le marbre. Une niche rectangulaire est creusée dans le mur de la nef, près de chaque autel. Le chœur est aussi voûté en bois. Il est éclairé par quatre fenêtres arrondies, garnies de vitraux modernes signés MAUMEJEAN.

 

Le chevet est droit, éclairé par une fenêtre à ogive, étroite et longue qui paraît dater du XIIIe siècle. Deux statues encadrent le chevet : à droite, Saint Jean-Baptiste et à gauche, Sainte Marguerite. L'autel est en bois peint. Le tabernacle est arrondi, entouré de colonnes. De chaque côté de la fenêtre, deux sortes de vases semblent contenir des reliques. Le mur du chevet est également doublé de bois peint. Les deux murs du chœur sont couverts de panneaux de bois. Une "balustrade" en bois clôt le "sanctuaire". Les vitraux de chœur sont récents, à dessins géométri- ques. Celui du chevet est plus ancien. A la limite de la nef et du chœur, deux stalles de chaque côté, sont orientées vers le chœur, dos à la nef. Les sièges se replient. Les vitraux de la nef représentent Saint Pierre, la Sainte Famille, Sainte Marguerite. Le quatrième porte l'inscription suivante : "Marie qui nous avez protégés en 1944, qui nous avez rendu nos prisonniers en 1945, gardez-nous la paix".

 
     
 

Intérieur de l'église

 
     
 

Sainte Marguerite citoyenne d' Antioche

 

L'église de Baudreville est placée sous le vocable de Sainte Marguerite. Citoyenne d'Antioche, Marguerite gardait les brebis de sa nourrice quand le préfet Olibrius la remarqua et voulu en faire sa femme. Etant chrétienne, le préfet souhaita lui faire adopter les dieux païens mais elle refusa. Margue rite fut jetée en prison, puis suspendue au chevalet pour y être battue par des verges, des peignes de fer.

 

Ses os dénudés et le sang ruisselant, elle fut mise au cachot où elle pria Dieu de lui montrer son ennemi qui apparu  devant elle sous la forme d'un dragon disparaissent aussitôt après qu'elle eu fait son signe de croix. Plus tard, le diable lui apparu sous forme humaine. Marguerite le jeta à terre et vaincu ce dernier en lui posant son pied sur le crâne. Le lendemain, le préfet étonné par la résistance de la jeune-fille, la fit bruler avec des torches et la plongea dans un bassin. C'est alors que la terre  se mit à trembler, le préfet craignant que les autres soient impressionnés par ce prodige et ne soient tentés de se convertir, fit décapiter Marguerite, ne lui accordant que le temps de prier avant. Aujourd'hui, Marguerite est célébrée le 16 Novembre et elle veille sur le bon déroulement des accouchements.