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La dépopulation de la Manche de 1831 à 1931 Auguste DAVODET, 1934 | ||||||||||||
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Voici sans contredit, l’une des communes de la Manche les plus atteintes par le fléau de la dépopulation et dont la principale cause locale est l’abaissement considérable de la natalité. Il résulte, en effet, de l’intéressant rapport de M. le Maire, qu’au cours d’un siècle (de 1831 à 1931) on y a enregistré 1742 naissances contre 1985 décès, soit un excédent de 243 décès.
La dénatalité entre ainsi pour près de 50% dans les causes de la dépopulation de la commune d’Annoville. Les autres causes sont l’attrait des emplois de l’Etat (en particulier ceux de gendarmes et de douanier) et le mirage des villes qui amènent la désertion des campagnes.
« Pourtant, ajoute M. le Maire, depuis quelques années, ce mouvement semble s’enrayer. On reprend goût à la vie paysanne, on reste davantage à la ferme. Les naissances sont ainsi plus nombreuses. Nous avons dans la commune quelques familles nombreuses :
Qui espérons-le, aideront à relever la population annovillaise ».
Voilà enfin une note optimiste, que nous sommes heureux de souligner en passant. | ||||||||||||