GRANVILLE
  CC 05.03 GRANVILLE TERRE ET MER
   
  MUSEE DU VIEUX GRANVILLE
         
 

Le Logis du Roy, collection CPA LPM 1900

 
   

Musée du Vieux Granville

2, rue Lecarpentier 50400 Granville  

 

Installé dans le Logis du Roy, au dessus de la Grand'Porte, le musée du Vieux-Granville est un musée d'histoire locale, mémoire d'une ville depuis toujours tournée vers la mer, qui évoque Granville à travers les siècles, port morutier, cité corsaire, puis station balnéaire renommée. Musée d'ethnographie régionale, il présente des collections de coiffes, costumes, bijoux et meubles normands. Expositions temporaires.

 

 
 

Un bâtiment et un site historiques

 

Installé dans le « Logis du Roi », au dessus de la Grande Porte à pont-levis qui donne accès à la veille ville fortifiée, le musée du Vieux Granville constitue, avec le jardin du cavalier de l’Œuvre, un ensemble historique et architectural important, enchâssé dans les murailles qui dominent majestueusement les quais et le port.

 

L’histoire d’une ville profondément marquée par la mer

 

Port morutier, Granville vécut pendant plus de quatre siècles au rythme des campagnes de pêche vers les bancs de Terre-Neuve et à Saint-Pierre et Miquelon. Port de pêche côtière, exploitant les riches bancs d’huîtres de la baie, Granville fut également une cité corsaire, dont les marins comptèrent parmi les plus valeureux de leur époque. Des bois pyrogravés de Charles Huard (1874-1965) illustrent l'activité du port au début du 20e siècle.

 

Des collections ethnographiques normandes Coiffes, costumes, bijoux évoquent la Normandie au 19e siècle : habits de soie ou de droguet, grandes coiffes marquant chacune l’appartenance à une ville différente, bonnettes, capes, blaudes… Une salle de mobilier ornée d’une grande cheminée apporte au musée un charme de logis d’autrefois et met en valeur les particularités des meubles granvillais.

 

Les bains de mer

 

Connus pour leurs vertus thérapeutiques dès la fin du 18e siècle, les bains de mer de Granville n’ont cessé de se développer tout au long du siècle suivant, attirant une clientèle de plus en plus nombreuse de baigneurs que l’on cherche à distraire : une saison  s’organise autour du salon des bains devenu casino. À partir de 1870, la ligne de chemin de fer Paris-Granville donne un élan supplémentaire à la cité qui devient, à la Belle Epoque, une station balnéaire renommée. Costumes de bains et accessoires de plage de la fin du 19e siècle aux années 1950 évoquent cette vie balnéaire.

 
     
 

Gaston Roullet, Granville, la sortie du port